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Comment suivre Kito sur la Route du Rhum

4 novembre 2018
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Application, site internet, Facebook, Twitter, Instagram : vous ne raterez rien de la course de Kito !

L’application et le site, des outils indispensables

Classements, photos vidéos du bord, articles : l’application et le site sont la meilleure manière de suivre la course et de disposer de toutes les informations en temps réel. Ils donnent accès à un maximum d’informations, aux vacations réalisés au quotidien, à l’actualité de chacune des classes et à l’ensemble des contenus vidéos et photos. Une émission quotidienne et en direct de 18h à 18h30 (du lundi à samedi et de 18h30 à 19h le dimanche) permettra de revenir sur les faits marquants de la journée.

Le téléchargement de l’application est gratuit et disponible sur les plateformes Apple Store et Play Store. Pour ceux qui l’ont déjà téléchargé, n’oubliez pas de la mettre à jour afin de bénéficier de la cartographie et des classements.

Avec la cartographie, plongez au cœur de la course

Disponible sur le site internet et l’application, la cartographie permet de suivre en temps réel le parcours des 123 skippers. Des classements seront mis à disposition et disponible sur le site internet de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe et l’application officielle à cinq reprises dans la journée : à 4 heures, 8 heures, 12 heures, 16 heures et 20 heures.

LA CARTOGRAPHIE : bit.ly/CARTO_RDR2018

 

Virtual Regatta, prêt pour le grand bain ?

Ils sont déjà près de 200 000 internautes à se prêter au jeu. Virtual Regatta permet de vivre l’aventure virtuellement et de se lancer soit même dans ce sprint haletant. Afin d’y participer, n’oubliez pas de vous inscrire avant le départ de la course, dimanche à 14 heures, la Route du Rhum « virtuelle » débutant au même moment que celles des skippers. Grande nouveauté cette année : la possibilité de jouer en équipe, afin de mutualiser ses efforts.

« On va sortir des voiles qu’on ne sort jamais ! »

3 novembre 2018
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Ambiance un peu tendue, ce samedi matin, au briefing météo des skippers, à la veille du départ de la Route du Rhum - Destination Guadeloupe. Avec l’annonce officielle de ce que tous les concurrents savaient déjà : l’arrivée d’une énorme dépression qui va balayer le Golfe de Gascogne à partir de lundi soir, s’intensifiant mardi, se « calmant » mercredi… Les bateaux les plus rapides comme les Ultime et les 60 pieds Imoca devraient éviter de la prendre de plein fouet. Pas les autres. Dont les Class40, la catégorie dans laquelle court Kito de Pavant. « Bon, on va sortir les voiles qu’on ne sort jamais », lâchait le skipper de « Made in Midi », cachant derrière son humour habituel une certaine appréhension. 

« Trois ris dans la grand-voile et trinquette devant ». C’est à dire une trentaine de mètres carrés, au lieu des trois cents toutes voiles dehors. Du très gros temps, qui incitait le directeur de course, Jacques Caraes, à préciser que des « arrêts au stand » sans pénalité, à l’abri de certains ports de Bretagne, étaient envisageables. « Je n’aimerais pas être à sa place, glisse Kito. Parce que là, s’il y a des dégâts dans la flotte, ça va être beaucoup de monde en même temps ». Une éventualité que repoussait d’un soupir le skipper « sudiste », préférant évoquer les conditions du départ dimanche. Avec un vent d’une vingtaine de nœuds, quelques rafales un peu traîtres, le tout sous les gouttes. Un temps breton, quoi. « Des conditions tout à fait maniables pour un départ avec autant de bateaux. Après… on verra plus tard les options qu’on prendra ». Le temps de faire le dos rond face à la « brafougne » prévue, au sein de laquelle on prévoit des vents à plus de 40 nœuds, pouvant grimper à 55 nœuds, accompagnés d’une énorme houle… Costaud, le truc.

Kito, déclencheur de « ola »…

Ambiance différente et bien plus détendue autour et sur les pontons de Saint-Malo, avec de plus en plus de monde venu voir « les jolis bateaux », et saluer le courage de ces solitaires qui vont partir dessus. D’autant plus que c’était jour de sortie des écluses pour les 123 bateaux de ce Rhum de tous les records. Dont le « bateau rouge et jaune » de Kito de Pavant, amené en milieu d’après-midi à son mouillage, dans le port de Dinart. « Un moment toujours très fort, dira, radieux, celui dont le surnom, Kito, est devenu un déclencheur de «ola » sur les quais. Une habitude. En attendant les milliers d’encouragements, demain dimanche, qui salueront, du haut des falaises de la pointe du Groin, le départ de ces forçats de la Route.

Des partenaires aux anges…

« Pardon, vous n’auriez pas un badge en trop ? ». Leitmotiv, le long des quais noirs de monde du bassin Vauban, à Saint-Malo, chez ceux qui n’ont pas eu la chance de posséder le précieux « laissez passer » permettant d’accéder aux pontons. Des « sésames » que, en dehors des skippers, des équipes techniques et des journalistes, les partenaires arboraient fièrement. Comme certains de « Made in Midi », conviés à venir voir de plus près celui qui va porter leurs couleurs à travers l’océan. « C’est excitant de se trouver ici, déclarait Nicolas Larmagnac, représentant de la Région Occitanie à Paris, venu au départ du Rhum sans Kamel Chibli, le vice-président en charge des Sports, retenu à Montpellier à la dernière minute. Voir la Région Occitanie représentée, ici, par un véritable symbole, le bateau de Kito, est une fierté. La preuve que la nouvelle Région Occitanie est désormais bien identifiée. De plus en Bretagne. Pour montrer qu’il y a des marins de haut niveau chez nous. Mais Kito le leur a déjà démontré bien avant... ».

Pour Elodie Hernandez, responsable de la communication chez HBF, c’est un choc… « C’est la deuxième Route du Rhum sur laquelle nous soutenons Kito. Mais cette fois-ci, je suis impressionnée par la foule et la taille du village. C’est important pour nous d’être présents ici. Une fois encore, Kito nous permet de connaître des émotions fortes ». Quant à Christophe Carniel, le patron de VOGO, système innovant d’images de sports diffusées sur mobile en direct, il est réellement enthousiaste. « Je suis vraiment surpris de tout, de l’ambiance, du monde, de l’atmosphère. La voile est vraiment un super vecteur de communication. Et un sport-clé pour VOGO. On soutient Kito depuis quatre ans, et on ne va pas le lâcher. Surtout quand on voit ce qu’il se passe ici ».

Et c’est Jo qui s’y colle…

L’organisation avait été très stricte sur ce point : il fallait absolument quelqu’un à bord des bateaux au mouillage, la nuit de samedi à dimanche, après avoir passé les écluses. Chez « Made in Midi », il en fallait un. Et c’est Jonathan « Jo » Chodkiewiez, un des préparateurs du bateau de Kito, qui a été désigné. Ou plutôt auto-désigné. C’est que le grand échalas prépare, de son côté, la Mini Transat 2019, pour laquelle il a construit son propre Mini 6.50 « Njord ». Alors une nuit en mer de plus, ça ne lui fait pas peur. Et loin de l’agitation nocturne de la ville malouine, de surcroît. Les bières attendront dimanche soir, à moins qu'il ne décide de garder la barre…

Comment suivre le départ de la Route du Rhum

3 novembre 2018
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Nombre record de bateaux oblige, la sortie des bateaux a commencé à 13h03 ce samedi et s’achèvera à 4h45 dans la nuit : pas moins de 13 sas ! 

Après avoir quitté le bassin Vauban via l'écluse, Made in Midi a été amarré à une bouée de mouillage mise à disposition par la Route du Rhum - Destination Guadeloupe, devant Dinard.

Une fois le bateau bien amarré, retour à terre pour Kito pour une dernière bonne nuit de sommeil.
C'est Jonathan Chodkiewiez qui restera à bord pour assurer la sécurité du bateau jusqu'à demain.

Le départ des 123 solitaires demain à 14h devant la Pointe du Grouin, sera retransmis en direct sur France 3 entre 13h30 et 15h30.

Les images du départ pourront être revues dans Stade 2 sur France 2 (16 h 50), dans Tout le Sport sur France 3 (20 h 40) ou encore dans L'Image du Jour, programme court quotidien diffusé du 29 octobre au 23 novembre sur France 2, France 3 et France Ô.
BFMTV rediffusera la course et prendra l'antenne dès 12h. De grandes radios nationales comme France Info, France Bleu, Europe 1, RMC, RTL.

Toutes les antennes d’informations sont également présentes à Saint-Malo. Et nous partagerons le direct sur la page facebook de Kito de Pavant - Made in Midi !

 

Ou voir les bateaux pour le départ ?

Le départ à la pointe du Grouin depuis le navire amiral officiel de la Britanny Ferries

La ligne de départ — orientée dans l'axe Nord-Sud — d'une longueur de 3 milles a été décalée dans l'Ouest pour que les spectateurs puissent se répartir sur la Corniche, en toute sécurité, la entre la Pointe du Grouin et la Pointe de Roche froide. 

Des parkings ont été aménagés avec des navettes pour rejoindre le littoral. La route départementale vers Cancale ne sera ouverte qu'à un sens de circulation pour former une boucle.

Le passage du cap Fréhel

La porte du Passage du Cap Fréhel est matérialisée par les deux bouées Banque Populaire du Grand Ouest. Située à 17 milles de la ligne de départ, elle donne lieu à un premier pointage et à la remise du Trophée du Cap Fréhel Banque Populaire Grand Ouest.

Les bouées sont distantes d'environ 1 mille du cap où plus de 19 000 personnes sont attendues. Sur ce site Natura 2000, des parkings et un système de navette ont été aménagés.

Sur ce premier tronçon, les premiers bateaux pourraient être attendus au bout d'une demi-heure, les Class40 au bout d'une heure et demi. Il est conseillé d'arriver tôt sur site pour profiter du spectacle dans de bonnes conditions.

Les skippers de la Route du Rhum s’engagent pour l’Aquarius

31 octobre 2018
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« L'assistance à personne en danger n'est pas un crime, c'est un devoir »
Quand les skippers de la Route du Rhum s'engagent pour l'Aquarius

Ils s'appellent François Gabart, Kito de Pavant, Alexia Barrier, Isabelle Joschke, Thibaut Vauchel-Camus, Romain Pilliard ou Luke Berry Tous ces skippers ont décidé de soutenir l'Aquarius dans sa course contre la montre pour retourner en mer sauver des vies et porteront les couleurs de SOS MEDITERRANEE lors de la 11e édition de la Route du Rhum - Destination Guadeloupe dont le grand départ sera donné aux 123 marins participants ce 4 novembre à Saint-Malo en Bretagne.

C'est à l'occasion d'une rencontre ce jour avec Théo, Tugdual et Antoine, marins-sauveteurs à bord de l'Aquarius, que plusieurs skippers de la Route du Rhum ont tenu à rappeler cette règle incontournable : l'assistance en mer est une obligation pour tout marin. C'est parce qu'ils tiennent à porter haut et fort ces valeurs fondamentales que ces navigateurs solitaires ont décidé de prendre publiquement la parole afin que l'Aquarius retrouve au plus vite un pavillon et puisse reprendre sa mission d'assistance.

Ce mercredi 31 octobre, au village de la Route du Rhum, ils étaient sept solitaires à s'engager. Pour certains comme Kito de Pavant ou bien encore Alexia Barrier, c'est une sorte d'évidence : la Méditerranée, c'est leur jardin et, encore moins que d'autres, ils ne peuvent accepter qu'elle se transforme en cimetière.  Ce drame Kito de Pavant l'a encore touché du doigt lors du convoyage de son Class40 vers Saint-Malo quand il a croisé trois embarcations de fortune chargées de migrants qui tentaient de joindre les côtes d'Europe. 

François Gabart est quant à lui engagé fortement auprès de SOS MEDITERRANEE puisqu'il a accepté d'en être le parrain depuis plusieurs mois. Isabelle Joschke, militante d'une société véritablement mixte où femmes et hommes seraient à égalité de droits et de devoirs, ou bien encore Thibaut Vauchel-Camus, porte-étendard de la lutte contre la sclérose en plaques, ne pouvaient qu'endosser une cause humanitaire de cette envergure. Enfin, si Luke Berry, né en Australie de parents anglais immigrés en Bretagne dès son plus jeune âge a cédé à un élan du coeur, Romain Pilliard, promoteur de l'économie circulaire, ne pouvait pas non plus être insensible à l'appel de SOS MEDITERRANEE. Tous, à des degrés divers, entendent bien démontrer qu'au-delà de leurs performances sportives, ils sont aussi des citoyens attentifs à la bonne marche du monde.
 
Reprendre au plus vite notre mission de sauvetage, portés par les citoyens 

Privé de pavillon après diverses manuvres politiques, l'Aquarius est toujours à quai à Marseille : ses équipes travaillent sans relâche pour étudier toutes les possibilités dans les pays où le navire pourrait prétendre à être immatriculé. Pendant ce temps, l'UNHCR et l'OIM lancent un cri d'alarme sur l'augmentation historique du taux de mortalité en Méditerranée centrale : 1 personne sur 8 ayant tenté de faire la traversée a trouvé la mort en septembre. 
 
« Notre association a été créée par un capitaine, un marin comme nous tous, qui a voulu que soit respectées les valeurs de solidarité des gens de mer et la règle d'or qui veut que toute personne en détresse soit secourue sans délai et débarquée dans un port « sûr », comme le prévoit le droit maritime. Moi, tout ce que je veux, c'est retourner en mer plutôt que d'assister impuissant aux naufrages qui se multiplient en silence aux portes de l'Europe » a rappelé Théo, marin-sauveteur sur l'Aquarius, lors de sa rencontre avec les skippers de la Route du Rhum - Destination Guadeloupe. 
 
Ils ont dit

Kito de Pavant (Class40 Made in Midi) : « L'assistance aux personnes en danger en mer n'est pas un crime. Je suis sidéré que l'Aquarius ait été privé de pavillon sous des prétextes fallacieux et que le sauvetage en mer soit visiblement devenu un délit ! C'est un scandale que les États n'organisent pas eux-mêmes le sauvetage de ces personnes qui sont soumises aux caprices de la mer sur des coques de noix ! »

Alexia Barrier (IMOCA 4myplanet) : « L'Aquarius était le dernier navire venant en aide aux migrants en Méditerranée. Cette situation est inacceptable. C'est pour ça que j'ai choisi de soutenir l'Aquarius dès mon parcours de qualification sur la Méditerranée, la mer qui a bercé mes premiers souvenirs.  Une mer que je refuse voir se transformer en cimetière sans rien faire ! » 

Isabelle Joschke (IMOCA Monin) : « D'entendre les témoignages des marins de l'Aquarius me bouleverse. Demander que ce bateau retrouve un pavillon et puisse de nouveau organiser des opérations de sauvetage en Méditerranée est la moindre des choses que nous puissions faire. »

Luke Berry (Class40 Lamotte Module Création) : « Avec Théo, marin sur l'Aquarius, on se connaît depuis longtemps. On a grandi dans la même rue. Quand il m'a parlé de ce regroupement, c'était une évidence que j'y participe. »

François Gabart (ULTIME MACIF) : « On a du mal à laisser les gens en détresse sur notre terrain de jeu. Je soutiens SOS Méditerranée depuis plusieurs années. L'assistance à personnes en danger est universelle, et est ancrée en nous, les marins. Aider à sauver des vies ne résout pas tout, mais si on peut déjà faire quelque chose, c'est déjà ça. »

Thibaut Vauchel-Camus (Multi50 Solidaires en Peloton ARSEP) : « C'est profondément choquant de voir à quel point le fait de sauver des vies semble poser problème. Pour nous qui allons en mer avant tout pour notre plaisir, c'est un devoir de faire notre possible pour que ce bateau retrouve un pavillon et puisse de nouveau reprendre ses missions humanitaires. De savoir que l'Aquarius est traité de cette manière me scandalise. »

Romain Pilliard (Ultime Remate Use It Again) : « Ça fait plusieurs années qu'on essaye d'aider SOS MEDITERRANEE. On est tous à naviguer dans ces zones en Méditerranée et à quelques centaines de milles de nous, des personnes sont en train de mourir. Il y a toujours eu des migrations dans l'histoire des grands peuples, c'est une force pour un pays. On devrait être ouvert aux autres. Que la France ne soit pas leader dans ce domaine me paraît inconcevable. »

Jacques Valente (Class40 Destination Evian) : « Un grand merci pour ce que vous faites, chapeau bas. On ne devrait jamais laisser quelqu'un en détresse en mer, cette situation est folle. »

 

Le 6 octobre dernier, plus de 40 000 personnes s'étaient mobilisées dans 71 villes européennes pour réclamer le sauvetage de l'Aquarius. Une pétition en ligne porte toujours ce message et peut être signée sur https://you.wemove.eu/campaigns/sauvons-l-aquarius-et-le-sauvetage-en-mer  

 

SOS MEDITERRANEE
Ensemble agissons pour sauver des vies en mer

Depuis 4 ans, plus de 15 000 hommes, femmes et enfants sont morts noyés en Méditerranée en tentant la traversée sur des embarcations de fortune. SOS MEDITERRANEE est une association européenne de citoyens qui affrète l'Aquarius pour porter secours à ceux qui fuient la Libye. En deux ans et demi, 29 523 personnes ont été secourues dont 23% sont des mineurs. 
#onboardAquarius  #TogetherForRescue   @SOSMedFrance   www.sosmediterranee.fr

Kito de Pavant soutient SOS Méditerranée

30 octobre 2018
Sos

« L’Aquarius, c’est pas un bus entre Afrique et Europe !

C’est un bateau qui sauve des vies »

Kito de Pavant, soutien de l’association SOS Méditerranée dont il arborera le logo dans ses voiles sur la Route du Rhum, accueille sur son bateau, mercredi, à Saint-Malo, avec d’autres skippers (François Gabart, Alexia Barrier ou encore Isabelle Joschke, entre autres) une réunion de sensibilisation sur la situation de l’ONG sauvant les migrants en difficulté en Méditerranée. Et sur le sort du bateau « Aquarius », bloqué dans le port de Marseille depuis la perte de son pavillon.

« Pour être honnête, cela fait un moment que je pensais à un soutien concret à SOS Méditerranée. Là, il nous restait de l’espace sur nos voiles. C’était donc l’occasion de filer un coup de main à SOS Méditerranée et à son bateau, l’Aquarius. Il y a du public, on en profite. Faire partager ce sentiment de colère qui m’habite sur ce scandale. Surtout depuis que j’ai croisé des bateaux de migrants, en Méditerranée, lors du convoyage. Avec le blocage de l’Aquarius pour des raisons fallacieuses, on a déplacé le problème. L’Aquarius n’est pas un bus entre Afrique et Europe !

C’est un bateau qui sauve des gens, sauve des vies. En d’autres circonstances, c’est ce qui a sauvé la mienne sur le dernier Vendée Globe, un bateau qui est venu me chercher ! La solidarité en mer n’est pas un crime. J’espère que l’Aquarius va pouvoir récupérer un pavillon pour qu’il puisse poursuivre son action exemplaire ».

 

Face à l'inacceptable, agissons pour porter secours et sauver des vies.

SOS MEDITERRANEE appelle l’ensemble de la société civile à se mobiliser pour sauver l’#Aquarius et demander à tous les Etats en Europe de respecter l’obligation de sauvetage en mer.

#SaveAquarius #SaveRescueAtSea

 

SIGNER LA PETITION

 

Saint-Malo : « Un peu une rentrée des classes… »

30 octobre 2018
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Le skipper de « Made in Midi » est à pied d’œuvre à Saint-Malo, pour prendre le départ de sa 3e Route du Rhum – Destination Guadeloupe, dimanche prochain 4 novembre.  Après avoir amarré depuis une bonne semaine son Class40 dans le port Vauban, Kito de Pavant retrouve certains « vieux camarades de classe » de la course au large, habitués aux lieux, mais aussi des petits nouveaux, pour cette 11e édition de tous les records. Ambiance…

Q : Troisième participation à la Route du Rhum. Vous commencez à être chez vous, à Saint-Malo, non ?
R : Oui. On est pratiquement à la même place dans le port, la ville n’a pas changé, l’adresse des bars sympas non plus. On loue le même appartement pour toute l’équipe intra-muros qu’il y a quatre ans. On est un peu chez nous.

Q : Rien n’aurait donc changé depuis la dernière édition 2014 ?
R : Si, toujours l’âge du capitaine (rires). Mais le plus impressionnant, c’est la taille du village (de la Route du Rhum, sur les quais) avec le nombre des stands, un public encore plus nombreux, encore plus de bateaux. Cette Route du Rhum prend une ampleur énorme. On attend 2 à 3 millions de personnes, c’est dingue.

Q : Pour vous, c’est aussi l’occasion de revoir certaines connaissances ?
R : Oui, c’est un peu comme une rentrée des classes. On retrouve la joyeuse bande, le microcosme de la course au large, certains skippers, les équipes techniques. Il y a les anciens, comme moi. En Imoca et en multis, on en connaît beaucoup. C’est en Class40 qu’il y a davantage de nouveaux. Pas mal de jeunes qui veulent s’y faire un nom. C’est la nouvelle population de la course au large.

Q : Les jeunes marins sont-ils si différents ?
R : Pas vraiment. Ils ont bonne mine, ils sont mal rasés et mal peignés. Ou mal payés… Je ne suis pas dépaysé !

Q : Rassurez-nous : les grands travaux sur le bateau, c’est terminé ?
R : Oui. Le convoyage s’est bien passé, on n’a rien cassé, mis à part la vieille grand-voile. Mais depuis qu’on s’est amarré ici, on n’a pas arrêté. Vérifier et réparer un truc qui clochait dans le pilote automatique, monter et régler les voiles neuves, beaucoup de boulot sur l’informatique, sur la navigation, les instructions de course, le parcours. Certaines infos importantes sur l’identification de tous les concurrents nous sont arrivées que cette semaine. Ce sont des détails, mais il faut être très concentré. Ce matin (lundi), on a passé le contrôle sécurité avec sa liste impressionnante. Ça a duré une paire d’heures. Il nous manque deux à trois bricoles, on repasse une contre-visite vendredi.

Q : A quelle météo peut-on s’attendre pour le départ, dimanche ?
R : Là, aujourd’hui, ça caille clairement. Ça devrait se radoucir. Pour le prochain week-end, on ne sait pas vraiment, ça change beaucoup. On en reparle plus tard…

J-10

25 octobre 2018
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[ MOT DU PONTON DE SAINT-MALO - 25 OCTOBRE 2018 ]

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Bonjour à tou(te)s,
La foule n’a pas attendu l’ouverture du village ce mercredi pour envahir St Malo et les pontons. Il faut dire que c’est les vacances scolaires et qu’il fait grand beau en Bretagne nord…
Tous les bateaux sont arrivés hier soir (ou presque) et ça fait du monde, 123 bateaux à 1, 2 ou 3 coques, ce qui promet une course incroyablement disputée et spectaculaire.
L’équipe Sixteam est, depuis le début de la semaine, aux petits soins pour Made in Midi afin de finaliser les derniers préparatifs avant le départ du 4 novembre. Nos voisins de ponton sont anglais, américain, italien et... bretons.
Nous retrouvons des têtes connues, des skippers, mais surtout les membres des équipes techniques de chaque team. Ils ont généralement bonne mine (un peu moins concernant les anglais…) et le sourire jusqu’aux oreilles malgré la charge de travail qui les attend ici.
La grande kermesse quadri annuelle a donc débuté hier sous le soleil. Les vieux gréements vont faire le bonheur des visiteurs, la chasse aux autographes est ouverte, les stands ne vont pas désemplir tandis que les bars et restaurants de la ville devraient tripler la recette de l’été.
Quant à moi, je suis prêt à affronter les nombreuses sollicitations auxquelles je suis maintenant habitué, tout en me préparant sereinement à une belle transatlantique. Me reposer, fractionner le sommeil, remplir les sacs, ne rien oublier, travailler la météo, se mettre petit à petit dans ma bulle. Sans me mettre la pression…

Nous attendons avec impatience nos amis et partenaires du sud …
Kito, Made in Midi

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Photo du matin : Le Fort National en granit du XVIIe siècle, érigé sur une île uniquement accessible à marée basse.

Le convoyage ? Pas une corvée, plutôt un avantage…

3 octobre 2018
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Kito de Pavant a quitté ce mercredi matin Port Camargue pour rallier Saint-Malo à bord du Class40 Made in Midi
« Le convoyage ? Pas une corvée, plutôt un avantage... »

Accompagné de deux fidèles, Kito de Pavant a pris la mer ce mercredi de Port Camargue, pour rallier Saint-Malo, d’où il prendra le départ de la Route du Rhum - Destination Guadeloupe, le 4 novembre prochain. 1700 milles entre Méditerranée, Atlantique et Manche, en passant par Gibraltar et la remontée du Golfe de Gascogne. Une navigation parfois compliquée que le skipper d’Occitanie ne considère pas comme une corvée infligée aux marins du Sud.

« Toutes les courses au large partent de l’Atlantique, et cela nous oblige à s’envoyer le convoyage jusque là-haut, note Kito de Pavant. Mais je considère cette navigation comme un énorme avantage. Tu te rapproches de la ligne de départ. Tu pars du soleil de Méditerranée et tu arrives dans l’hiver breton. Tu t’habitues doucement aux conditions que tu vas avoir au départ de la Route du Rhum. Tu prends le temps, tu t’amarines. Sans prendre de risques. Et tu fais ça avec deux potes, c’est agréable. Eh puis, à force, je connais la route ».

Remonter le Golfe de Gascogne, pour mieux le « descendre » plus tard !

Pour la connaître, la route, il la connaît, Kito de Pavant. Si l’on ne considère que ses départs de différentes transats ou autres « Vendée Globe », ça en fait des milles en passant par Gibraltar.

« C’est le moment que j’aime le moins, grimace Kito. La mer d’Alboran, au bas de l’Espagne, et puis ce sacré goulot… Si tu prends le vent de face et le courant, c’est pas la joie. Après, il y a la remontée le long du Portugal, avec plein de ports sympas où on peut s’arrêter. Je ne les connais pas encore tous. Puis la remontée du Golfe de Gascogne… que je vais retraverser dans l’autre sens dans pas longtemps ! ».

Pour ce convoyage de plus de 1700 milles marins (3200 kms) Kito se donne une quinzaine de jours. Histoire, une fois arrivé à Saint-Malo, de laisser son Class40 Made in Midi aux mains de son équipe technique - « Le bateau est prêt, mais il y a toujours des dernières petites bidouilles » -. Et prendre un peu de temps pour lui. « Un petit tour à la montagne », précise celui qui devra être obligatoirement présent dans le port malouin le 24 octobre. Avant le grand départ du 4 novembre. « Une douzaine de jours pour m’acclimater au crachin ! »

Une bonne fenêtre retardée…

« A mon âge, on préfère rester prudent ». En effet prudent, Kito de Pavant, qui, après avoir programmé son départ lundi, a préféré retarder le convoyage à mercredi. « Vu les fichiers, on avait 50 nœuds, ce n’était pas la peine d’aller se mettre au milieu ». C’est donc ce mercredi, peu avant 9 heures, qu’accompagné de deux proches (Philippe Gros et Michel Beaume, marins confirmés et amis de longue date), Kito de Pavant a largué les amarres du ponton B de Port Camargue. « Il y aura encore de l’air pendant deux jours, jusqu’à la mer d’Alboran. Ensuite, nous verrons bien, mais les vents seront plutôt contraires pour rejoindre le Portugal. De toute façon, rien n’est simple dans la voile ! ».
Pour le convoyage, Kito est parti avec ses « vieilles » voiles, pour épargner les voiles neuves qui équiperont Made in Midi pour la Route du Rhum - Destination Guadeloupe. Quant à l’avitaillement à bord, contrairement à la prochaine transat en solitaire, pas (trop) de restrictions de poids. « On a pris du rhum », rigole Kito. Vu les conditions qui vont se rafraîchir dans le golfe de Gascogne, il faudra au moins ça pour se réchauffer. A moins que ce ne soit un avant-goût de ce qui l’attend de l’autre côté de l’Atlantique…

Le loup de mer et la reine des neiges

13 septembre 2018
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Baptême du Class40 « Made in Midi » de Kito par Perrine Laffont marraine
Le loup de mer et la reine des neiges

Pourtant, le sel et la neige ne font pas bon ménage… Mais la rencontre entre le loup de mer, Kito de Pavant, et la reine des neiges, Perrine Laffont, n’a pas fait pshittt. Entre le « vieux » solitaire, référence de la course au large et la souriante championne olympique de ski de bosses ariégeoise, le lien s’est finalement tissé tout au long de cette journée de jeudi. Avec une navigation en baie d’Aigues-Mortes pour commencer, puis le baptême du Class40 « Made in Midi », sur l’étrave duquel la jeune championne a cassé une bouteille, hier, à Port-Camargue. Une cérémonie symbolique et ensoleillée qui a réuni plus de 200 personnes, dont les nombreux et fidèles partenaires de Kito, sur le quai d’honneur de la station gardoise. Autant de cœurs qui, comme Perrine, souhaitaient à Kito de ne pas trop rencontrer de bosses sur la prochaine Route du Rhum-Destination Guadeloupe, dont il prendra le départ le 4 novembre de Saint-Malo.

Q : Kito, pourquoi avoir choisi Perrine comme marraine ?
C’était une évidence, ma toute première idée (et la seule) quand on a cherché une marraine. J’avais en tête l’émotion procurée par ce jeune visage, ce sourire, médaille d’or au cou, lors de sa victoire aux Jeux olympiques. D’autre part, c’est cohérent avec le projet Made in Midi, qui veut rassembler tous les talents de la région. En reliant les deux atouts d’Occitanie, la mer et la montagne. Il y a d’ailleurs une similitude entre nos deux sports. Quand on parle de ski, on pense aux Alpes, quand on parle de voile, on pense à la Bretagne. Alors que les Pyrénées et la Méditerranée ont autant d’atouts.

Q : Perrine, qu’elle a été votre réaction quand Kito vous a demandé d’être marraine ?J’étais super contente, hyper excitée. Et très fière, c’est un grand honneur. Quand Kito m’a expliqué son projet, j’ai été conquise. Je savais qui c’était. Je connaissais son parcours, son histoire. Malheureusement quand il a tapé une baleine lors de son dernier tour du monde. Je suis désolée. Mais je sais qu’il a fait bien mieux que ça. C’est un marin connu. Et très sympa en plus.

Kito de Pavant : « Pour elle des bosses glacées,
pour moi des bosses salées »


Q : Comment s’est passé cette navigation ensemble ?

Kito de Pavant : Perrine a été tout de suite à l’aise, bien dans ses baskets. Elle a le sens de l’équilibre, mais aussi de la trajectoire. Quand elle a pris la barre, on avait l’impression qu’elle avait fait ça toute sa vie. C’est là qu’on voit que c’est une sportive de haut niveau. Malgré son jeune âge…
Perrine Laffont : Avec Kito, ça a matché tout de suite. Lui dit que j’étais à l’aise, je le remercie. Mais prendre la barre est vraiment impressionnant. Même s’il y a des similitudes avec mon sport : la trajectoire la plus directe dans les vagues, l’équilibre, l’endurance, le mental. Eh puis la montagne et la mer sont des domaines où il faut rester humbles.

Perrine Laffont : « Initier Kito au ski de bosses ?
Pourquoi pas ? »


Q : Kito, quel est ton niveau à skis ?

Je suis nul… Non, en fait, je sais monter et descendre. Mais je serais incapable de faire ce qu’elle fait. Et ce n’est pas une question d’âge. Les seules bosses que j’ai connues, ce sont celles que je me suis faites sur mes différents bateaux. Ou celle que j’ai infligées à ce pauvre cachalot lors du dernier Vendée Globe. Eh puis Perrine, ce sont des bosses glacées, moi des bosses salées.

Q : Perrine, aviez-vous déjà navigué ?
Perrine Laffont : J’ai fait un peu d’Optimist quand j’étais enfant, sur un lac en Ariège. Ce sont mes grands-parents qui m’avaient inscrite à l’école de voile. Mais bon là, ce n’est pas pareil. C’est un bateau de course, pas un voilier ordinaire. Et je ne me vois pas du tout le conduire en solitaire, toute seule !

Q : Allez-vous poursuivre cette rencontre ?
Kito de Pavant : Si elle veut m’initier au ski de bosses, je ne pense pas être à la hauteur.
Perrine Laffont : J’aimerais être au départ de la Route du Rhum, mais ce n’est pas encore certain. J’ai un calendrier assez chargé cette saison. Mais initier Kito au ski, pourquoi pas ?

Palerme-Montecarlo : « un joli caramel »

24 août 2018
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Plus que satisfait, Kito de Pavant, de cette Palermo-Montecarlo, classique de course au large en Méditerranée avec ses 500 milles entre la Sicile et Monaco. Le skipper du Class40 Made in Midi et son équipage réduit composé de Jonathan Chodkiewiez et Achille Nebout, ont terminé en septième position, derrière de grosses écuries, sur cinquante-trois bateaux, en 2j 21h 53’ 42’’.  Mais surtout bien devant les voiliers de leur catégorie, avec qui ils étaient à la bataille depuis le départ dans les petits airs et à qui ils ont « mis un caramel » sur la fin, pour un final en échappée, terminé par un sprint. Moral au beau fixe donc pour Kito de Pavant, dont les qualités du bateau se confirment au fil des navigations. Et retour dès dimanche à Port-Camargue, dans des conditions musclées d’ailleurs, pour poursuivre la préparation de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe dont il prendra le départ le 4 novembre prochain.

Pas du tout le genre à fanfaronner, Kito de Pavant. Mais bon, c’est quand même avec une pointe de jubilation que le skipper de Made in Midi commentait son sprint final, dans la Palermo-Montecarlo, démarrée mardi de Sicile et terminée ce vendredi, en septième position, en Principauté. « On se bagarrait depuis le départ avec les voiliers de notre taille dans la pétole et les petits airs du début de course. Eh puis, au large d’Ajaccio, au reaching, on a accéléré et on leur a mis un caramel sur la fin »…
Plus que satisfait, donc, Kito de Pavant, de sa participation à cette classique de la course au large en Méditerranée, avec ses milles « bornes » courus en majorité dans les petits airs…
« Enfin de l’air, quand il y en avait, sourit-il. On s’est fait prendre deux fois dans la pétole, complètement arrêtés. Une première fois collés pendant six heures dans le nord-est de la Sardaigne, puis une autre après avoir passé les Bouches de Bonifacio, au large de Propiano. Pas du tout évident avec un bateau dont la carène n’est pas du tout adaptée à ces conditions molles. Bon ça, on le sait. Comme on sait qu’au reaching (ndlr : au près bon plein), là, ça dépote !! ».

« Il n’est encore pas passé inaperçu, le petit bateau rouge »
Bilan positif, pour cette deuxième navigation en flotte, à bord de son Class40 rouge, après la Rolex Giraglia en juin. « On a bien navigué, on s’est bien débrouillé avec les conditions pas si évidentes que ça, poursuit-il. Il y a eu beaucoup de manœuvres, sur un rythme soutenu. Ils ont bien bossé, les jeunes. Je crois que nous sommes le bateau qui a fait le plus de route tellement on a cherché des trucs, des options. Celle qu’on a choisie, en passant au large de la Corse, a été payante au final. Ça nous a permis de toucher du vent et de finir plus vite que les autres. Le bateau va bien, on affine les réglages, même si on n’avait pas encore toutes les voiles neuves. C’est vraiment positif. On laisse quand même quarante-six bateaux derrière, et pas des moindres. Une fois encore, il n’est pas passé inaperçu, le petit bateau rouge ! ».

Pas passé inaperçu, en effet. Et les maxi-yachts en tête de la course, que ce soit l’Américain Rambler 88, impressionnant missile de vingt-sept mètres mené par dix-huit équipiers, ou l’autre Ricain, « Lucky », énorme luge de vingt-mètres, tenant du titre, skippé par un triple vainqueur de la Coupe de l’America, ont dû se demander qui était ce Frenchie et ses deux matelots, sur leur drôle de bateau coloré, qui ne leur a rendu qu’une quinzaine d’heures à l’arrivée…
Dans la foulée, après un repos bien mérité à Monaco, Kito, Jonathan et Achille devraient reprendre la mer, vers Port-Camargue. « Là, les conditions ne vont pas être les mêmes, grimace Kito, qui, à l’aller, avait rallié Palerme en solo. On va prendre une grosse cartouche de mistral. On passera quand les conditions seront plus maniables. Le but est qu’on soit dès lundi à Port-Camargue. Pour bosser. On a encore du boulot ». Ben oui, c’est bien bon, le caramel. Mais Kito, c’est le Rhum qu’il veut « croquer ».

Achille Nebout : « On ne peut pas rêver mieux comme expérience et comme préparation pour la suite de mon programme sur le circuit Figaro. En ce qui concerne la navigation, les options, les réglages, la gestion de la fatigue, du sommeil. A trois, c’est déjà intense, alors en solitaire… On s’est bien débrouillé pour gérer la pétole avec un bateau qui n’est pas fait pour ça. Mais qui est une bête de course au reaching. On s’est régalé. On termine devant des gros. J’ai appris plein de trucs. Eh puis, avec Kito, ça se passe toujours bien. C’est la première fois que je naviguais avec lui en régate. A refaire quand il veut ».

Jonathan Chodkiewiez : « A trois, même si ça fait un peu juste et plutôt intense sur les manœuvres, c’est vraiment sympa. On se connaît bien, j’ai déjà pas mal navigué avec Kito, notamment sur la grande course de la Giraglia. On ne s’est pas trop trompé sur les options, même dans ces conditions particulières. Le bateau est extra, et ça devient simple quand il y a de la confiance et de la cohésion. Cette septième place, devant pas mal d’autres concurrents, ça fait plaisir. Eh puis il navigue encore bien, le vieux ! Il tient encore la route, il n’est pas fini. On apprend toujours à ses côtés. Ça va bien me servir pour ma préparation sur la Mini Transat ».