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Palermo-Montecarlo : se remettre en mode « régate »

20 août 2018
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A bord du Class40 Made in Midi, avec lequel il va participer à la prochaine Route du Rhum – Destination Guadeloupe, Kito de Pavant a rejoint, en solo, le nord de la Sicile. Il prendra le départ de la course Palermo-Montecarlo ce mardi 21 août, une classique de fin d’été en Méditerranée, qu’il va courir en équipage réduit. En compagnie d’un de ses fidèles lieutenants, Jonathan Chodkiewiez, et d’Achille Nebout, jeune loup de mer « made in YC Mauguio-Carnon », il va peaufiner encore les réglages de son Class40, sur les 500 milles nautiques de cette régate hauturière. Et se mettre en mode « régate », comme il l’avait fait en juin sur la Rolex Giraglia. « Quand tu t’entraînes tout seul, en solo, dans ton coin, tu ne te mets pas de pression. Et ça me manque », explique le skipper qui va en avoir, de la concurrence, sur les quatre jours de course, au milieu d’une flotte de 60 voiliers, en majorité composée de maxi-yacht de propriétaires truffés d’équipiers.

Il n’y a pas que l’autoroute A7 qui est encombrée, au mois d’août. La Méditerranée aussi. Et si la Mare Nostrum ne connaît pas toutefois les traditionnels bouchons du cœur de l’été, ça navigue quand même pas mal sur la Grande Bleue. Et il faut rester vigilant. Même habitué à y tracer son sillage, Kito de Pavant reste toujours sur le qui-vive. Et lui qui est parti le 15 août de Port-Camargue, cap sur la Sicile pour y prendre le départ de la prochaine Palermo-Montecarlo, n’a pas beaucoup fermé l’œil sur ses 600 milles en solo. « Avec toutes les alarmes qui s’y mettent les unes après les autres selon les routes de collision, le niveau de charge des batteries ou encore le réveil, dont le niveau sonore est tel que je suis épouvanté par la seule idée qu'il ne sonne, on ne peut pas dire que j’ai beaucoup dormi ! ». Mais bon, le gars n’est pas là pour dormir, même s’il travaille sans cesse sur le sommeil en mer en collaboration avec Bastide Médical, l’un de ses partenaires. Non, si le skipper du Class40 « Made in Midi » a effectué cette traversée en solitaire - « débutée avec un bon mistral puis en mode moteur avec arrêt du ventilateur pour terminer à la voile sous les orages », c’est à la fois pour parfaire son entraînement en vue de la Route du Rhum, mais aussi pour aller se mettre en mode « régate ».

« Se mettre en conditions de course, je manque de ça » ...

 Comme il l’avait fait sur la Rolex Giraglia, en juin dernier. « Je vais d’ailleurs y retrouver pas mal de mes concurrents de la Giraglia », savoure celui qui, entouré de seulement deux équipiers, même de choc, Jon Chodkiewiez et Achille Nebout, va se confronter avec ce qui se fait de mieux en Méditerranée en termes de maxi-voiliers à quinze voire vingt matelots, spécialisés dans ce genre d’exercice. 500 milles, donc, au départ, ce mardi 21 août, du golfe de Mondello, au-dessus de Palerme, en Sicile. Avec, au menu de cette 14e édition de la Palermo-Montecarlo, une bouée à passer devant Porto-Cervo, au nord-est de la Sardaigne, le passage des Bouches de Bonifacio pour une remontée toujours risquée vers la principauté monégasque. Pas une sinécure. « Une fois encore, l’essentiel n’est pas de gagner », précise celui qui ne rechigne pas non plus à « mettre un vent » à tout le monde sur un bord de largue, comme il l’avait fait à Saint-Tropez. « Toute navigation est enrichissante. Je vais me nourrir des conseils de mes deux équipiers, comme eux vont s’enrichir de mon expérience. Jon prépare la Mini Transat et Achille le circuit Figaro. Quand tu t’entraînes tout seul, tu manques du regard des autres. Et de la concurrence dans la compétition. Là, on est 60 bateaux.  Même si on n’aura pas les mêmes contraintes et les mêmes objectifs que les autres, on va se confronter, se mettre en conditions de course. Je manque de ça.  On va travailler la stratégie, la météo, les réglages. J’ai des voiles neuves. On ne va pas chômer pendant ces quatre jours… Surtout qu’on va prendre un coup de mistral sur la fin. Bien entendu... »
Ne pas chômer. Et dès le départ, ce mardi 21 août à midi, dans le golfe de Mondello. Histoire de s’habituer à un départ en flotte, comme celui qu’il va connaître, en solo cette fois, le 4 novembre prochain à Saint-Malo, au milieu des 123 fous furieux, dont cinquante dans sa classe des 40 pieds.

La Palermo-Montecarlo, quèsaco ?

La Palermo-Montecarlo est une régate internationale de course au large dont la 14e édition va se dérouler du 21 au 25 août. Créée en 2005 par la principauté de Monaco et la cité de Palerme pour relier deux cités historiques, la Palermo-Montecarlo est organisée conjointement par le YC de Monaco et le Cercle de voile de Sicile. Ouverte aux voiliers de classe ORC, IRC et monotype, elle est devenue au fil du temps le rendez-vous des maxi basés en Méditerranée, dont la plus grande partie italienne. Le parcours est depuis le début le même : départ du golfe de Mondello, proche de Palerme, passage obligé d’une bouée mouillée au large de Porto-Cervo, au nord-est de la Sardaigne, puis des bouches de Bonifacio (pour ceux qui prendront l’option ouest) avant la remontée sur Montecarlo. L’élite mondiale de la voile, qu’elle soit issue de la Coupe de l’America, de la Whitbread, de l’olympisme et autres courses au large y a participé au fil du temps. A noter que le record sur les 500 milles (un peu moins de mille kilomètres) de la course a été établi en 47h 46’ 48’’ sur l’édition de 2015. Par un Maxi 100, de trente mètres, mené par quinze équipiers et skippé par Jochen Schuman, double vainqueur de la Coupe de l’America et triple médaillé olympique.  C’est dire le niveau...

L’équipage de « Made in Midi » :  un trio, pas manchot !

Pour cette régate de course au large de 500 milles longue et technique, Kito de Pavant a choisi de s’entourer de deux équipiers. Le choix d’un équipage réduit. Mais pas manchot…

Jonathan Chodkiewiez : membre de l’équipe technique de Kito de Pavant depuis 2015. Régatier, skipper, convoyeur, préparateur, concepteur... Le Cavalairois souriant travaille en parallèle sur le projet « Route du Rhum » de Kito comme il l’avait fait sur celui du Vendée Globe, mais aussi sur son projet du circuit Mini 6.50 en vue de la prochaine Mini Transat 2019 en solitaire, avec la construction de son propre proto. Du solide à tous les étages avec ce véritable « couteau suisse » de la voile.

Achille Nebout : Depuis ses premiers bords au YC Mauguio-Carnon, ce Montpelliérain aux allures de jeune premier s’est forgé un palmarès aussi large que son sourire. Aussi à l’aise en dériveur de tout poil (420, Laser, 470) dont il a raflé titres régionaux, nationaux et internationaux, qu’en équipage (Primo Cup, Tour de France, etc), ce jeune diplômé de l’INSA Lyon à la tête bien faite a été sacré Champion du Monde 2018 en SB20 (dériveur-quillard à quatre équipiers) en Australie, en compagnie de Gabriel Skoczek, autre pur produit estampillé YCMC. Et s’est lancé tout récemment dans l’aventure du circuit Figaro. 

Vous avez dit « Made in Midi » ?

Les navigations-partenaires, un lien essentiel

30 juillet 2018
IMGL8162©️Robin Christol

Au cœur de la préparation en vue de la Route du Rhum - Destination Guadeloupe
Kito de Pavant : « Les navigations-partenaires, un lien essentiel »

Après avoir effectué en juin avec succès sa qualification pour la Route du Rhum – Destination Guadeloupe dont il prendra le départ le 4 novembre 2018 à bord de son Class40 Made in Midi, Kito de Pavant poursuit la préparation de la course mythique et l’optimisation de son bateau en Méditerranée. Et profite de cette période estivale pour proposer à ses partenaires de découvrir en direct sa vie sur son bateau, son « bureau » flottant, comme il dit, avec des navigations à bord de Made in Midi. Un véritable plaisir qui anime le skipper de Port Camargue avec cet éternel goût de l’échange et cette furieuse envie de partager cette mer qu’il aime tant avec ceux qui le soutiennent dans cette nouvelle aventure. Un lien essentiel, une rencontre, dont les invités sortent à jamais différents.

« Je ne sais pas comment il fait quand il est tout seul »…  Avec l’enthousiaste « Merci Kito, c’était génial », c’est généralement ce qu’on entend, au bout des pontons après que Kito de Pavant ait déposé ses invités à quai après une navigation partenaires à bord du Class40  Made in Midi. Des invités, oui, plus que de simples partenaires. Qui ont pu se rendre compte de l’extraordinaire degré d’expertise et d’expérience qu’il faut pour manier en solo ce bateau de course. « Ce lien avec mes partenaires est l’essence même du projet Made in Midi, explique le skipper qui prendra le départ de la prochaine Route du Rhum – Destination Guadeloupe le 4 novembre prochain. Et quoi de mieux que de leur faire toucher du doigt ce que je vis en mer, leur faire partager mon bureau. Et, sur un bateau de course, c’est une expérience extraordinaire. Tirer sur des bouts, monter une grand-voile, tourner des manivelles, et même prendre la barre ! Quand ils reviennent à terre, ils ont un autre regard sur moi, sur le pourquoi ils se sont engagés dans cette aventure ! C’est essentiel dans notre relation ».

Magali Bompuget (PMB Alcen) : « Un fil rouge »
Pour Magali B

ompuget, en charge de l’événementiel chez PMB Alcen, concepteur et fabricant de composants de haute technologie, basé dans les Bouches du Rhône, ces navigations avec Kito de Pavant font désormais l’objet de tirage au sort, tant l’engouement est fort chez les salariés du groupe.

PMB Marseille groupe sortie

« J’ai pu en faire l’expérience l’an passé, explique celle qui, cette fois-ci, a dû laisser sa place aux heureux gagnants de la loterie, quand Kito est venu début juillet en rade de Marseille. C’est un moment inoubliable, magique, unique dans une vie. C’est un véritable fil rouge qui nous lie à Kito.
Tous ceux qui sont passés par là ont été étonnés des prouesses techniques et physiques qu’il faut pour manier ce genre de bateau, mais surtout par la disponibilité et la simplicité de Kito ».
Toucher du doigt également l’humour légendaire du skipper. Qui s’amuse parfois des questions posées. « Quand ils me demandent comment je peux faire ça tout seul, je réponds « Je ne sais toujours pas ! ». Quand certains s’intéressent plutôt à la technologie, je dis que ça marche tout seul. Quand on me demande où je dors (1), je réponds que le lit à baldaquin n’est pas encore installé... Plus sérieusement, les questions sont différentes selon qui est sur le bateau. Ingénieurs, administratifs, employés, entrepreneurs… C’est cette multitude de profils qui est intéressante... ».

Fred Monin (CFA Sport Méditerranée) : « Impliquer les entreprises qui nous accompagnent »
2z50yPour Fred Monin, directeur du CFA Sport Méditerranée, soutien historique de Kito et de Made in Midi, ces navigations sont un moyen d’impliquer les e

ntreprises qui accompagnent le centre de formation d’apprentissage des métiers du sport.
« Pour beaucoup, ils découvrent la voile, explique ce « voileux » expérimenté. Avec Kito, sur un bateau de course, c’est une autre dimension. Ils découvrent des sensations incroyables, et tout ce que ça implique de savoir manier tout ça en solo. Surtout quand ils se mettent à deux ou trois pour hisser la grand-voile… Le côté « sport mécanique » interpelle également. Avec un élément différent à appréhender : la mer ».

Marina Masia (EolMed) : « Cela crée des liens très forts avec celui que l’on soutient »
2z508Une mer qui n’est pas toujours très coopérative. «J’ai eu en effet un baptême très agité, sourit Marina Masia, assistante de direction chez EolMed, consortium d’entreprises spécialisées dans l’énergie éolienne, dans l’Aude et qui a bénéficié d’une sortie « orageuse » avec Kito la semaine dernière, devant Port-la-Nouvelle.
J’en suis revenue bien décoiffée et bien mouillée, mais c’était une expérience impressionnante et inoubliable pour tous ceux qui étaient là. Kito nous a expliqué longuement ce qu’il faisait, comment il le faisait. Cela crée des liens forts avec celui que nos entreprises ont décidé de soutenir. Un de nos collaborateurs est d’ailleurs rentré à Port-Camargue avec lui, dans la nuit. Il paraît que ça été rock’n’roll… » 

Et parfois, c’est rock’n’roll !
C’est que tous ceux qui soutiennent Kito n’ont pas nécessairement le pied marin. Ce qui pimente parfois ces fameuses sorties en mer. « C’est très rare, mais il est vrai qu’il y en a parfois qui sont malades, sourit le vieux loup de mer. Qui évoque à demi-mot une navigation, début juillet, à Marseille, qu’un mistral musclé et une mer récalcitrante ont transformée en cauchemar pour certains invités.
Au moins auront-ils vraiment vécu les mauvais coups que la météo propose souvent à Kito. Et quand celui-ci prendra, en solo, le départ de la prochaine Route du Rhum – Destination Guadeloupe, en novembre, dans un golfe de Gascogne généralement inamical à cette période de l’année, ceux-là sauront, certainement plus que les autres !

(1) En partenariat avec Bastide Médical, spécialisé dans le confort des personnes à domicile, Kito de Pavant va reprendre les études sur le sommeil, en collaboration avec le docteur Bertrand de la Giclais, médecin chef du centre du sommeil d’Annecy, avec qui il avait déjà travaillé en préparation de la Route du Rhum 2016. Sur laquelle Kito de Pavant était arrivé troisième, notamment grâce à une bonne gestion de ces temps de repos qui avait permis au skipper de « Bastide Otio » de bien gérer le sprint d’arrivée.
Et toujours sans lit à baldaquin !

Opération pesée et test à 90° pour le Class40 Made in Midi
2z5sxTout juste rentré d’une navigation-partenaire à Port-la-Nouvelle avec « EolMed », « dans les orages », Kito de Pavant a dû se soumettre la semaine dernière à Port-Camargue aux premières obligations de jauge sur Made in Midi en vue de la Route du Rhum. Et notamment la pesée et le test à 90°.
Mis à nu (débarrassé de ses voiles, ballasts vidés, batteries service enlevées, etc.), le Class40, après avoir été sorti de l’eau avec un peson (poids maximum de 4500 kilos), a été incliné à 90° et retenu dans cette position à l’aide d’une estrope attachée en haut du mât…
La tension calculée sur cette estrope doit être inférieure à 235 kg et ne doit pas dépasser 320 kg. Le tout bien entendu vérifié par un jaugeur officiel de la Class40.  On vous rassure, ce test est obligatoire pour le bateau, pas pour le skipper…

 

RETROUVEZ L'ACTU DES PARTENAIRES MADE IN MIDI 

Kito de Pavant, qualifié en Méditerranée pour la Route du Rhum – Destination Guadeloupe !

3 juillet 2018
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Kito de Pavant : « Made in Midi va plus vite »

La semaine dernière, Kito de Pavant, à bord de son nouveau Class40 « Made in Midi », a effectué sa qualification pour la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, dont il prendra le départ, à Saint-Malo, le 4 novembre prochain. Une navigation en solitaire de 1200 milles obligatoire pour tous les concurrents de la transat mythique, que le skipper d’Occitanie a transformée en un entraînement bien utile, sur un parcours en Méditerranée, au départ de Port-Camargue, entre Sardaigne, Tunisie, Baléares et côte languedocienne. Et le premier des enseignements que tire Kito de Pavant de ce face-à-face inédit en configuration « solo », est que le Made in Midi, presque entièrement refait pendant le chantier de l’hiver dernier, est bien plus véloce et rapide que le Class40 Otio - Bastide Médical avec lequel il avait terminé sur le podium de la Route du Rhum 2014. De bon augure pour l’édition 2018, mais il y encore du boulot. Notamment sur le choix des voiles et l’ergonomie du bateau.

« Avec le nombre de milles que j’ai faits pour me qualifier aux courses auxquelles j’ai participé depuis 20 ans, je devrais être qualifié d'office. Ou alors peut-être mettre en place une carte de fidélité… Du genre tous les 10 000 milles en qualif, une qualif gratuite ! ». Toujours l’esprit taquin, le Kito de Pavant. Mais ravi d’avoir été obligé, par le règlement de la Route du Rhum, d’effectuer cette énième qualification en solo à bord de son nouveau Class40, Made in Midi.
Parti le 24 juin de Port-Camargue, le skipper d’Occitanie est revenu à quai le 30 juin dans l’après-midi. Une petite semaine seul à seul, au large, avec un bateau dont il a découvert le maniement, en solo, pour la première fois. Un face à face au final rempli d’enseignements que ne regrette pas le marin expérimenté. « Cette obligation de qualification est une bonne chose, tempère-t-il. Elle oblige les marins peu expérimentés à ne pas partir la fleur au fusil sur une transat. Et elle permet aux vieux comme moi de se bouger un peu les fesses. Sans cette obligation, tu pourrais te dire que tu as beaucoup mieux à faire que d’aller faire des ronds dans l’eau. Mais c’est là-bas, au large, qu’on apprend le mieux son nouveau bateau ». Et il a appris, « le vieux ».

« Sans confrontation, tu es champion du monde... »
Entre une « descente » bien sympa sous spi sur la Sardaigne et la Tunisie, une remontée au près plus pénible au nord, une virée bien pétolante vers les Baléares et un retour à la maison au reaching, le duo skipper-bateau s’est bien entendu. « On s’est fait une balade plutôt sympa, savoure Kito. J’aurais aimé des conditions un peu plus dures, mais ce fût intéressant. Surtout sur la vitesse du bateau. Dès que ça ouvre (ndlr : comprenez au portant), ça accélère. En fait, avec les références acquises sur mon ancien Class40, très proche de celui-ci parce qu'il s’agit d’une évolution du plan de Guillaume Verdier, j’ai vraiment le sentiment qu’il va plus vite ». Un ancien Class40 avec lequel Kito de Pavant avait terminé 3e de la dernière édition de la Route du Rhum. « Mais bon, sur cette qualification, je n’avais pas de confrontation avec un autre concurrent. Alors là, bien entendu, tu es champion du monde. On ne saura vraiment qu’en novembre, à l’arrivée à Pointe-à-Pitre...».
Pour l’instant, les enseignements, Kito de Pavant ne peut les tirer que de ses longs zigzags en Méditerranée. Surtout sur les voiles, même s’il n’avait pas encore toute la garde-robe neuve. « Pas encore toutes, c’est vrai, mais les principales oui. Comme le Code O, dont j’ai pu tester la nouvelle version par rapport à mon ancien, qui avait déjà été « arme fatale » sur la Giraglia. Le souci, c’est qu’il va falloir faire des choix pour le Rhum ». Autre sujet de satisfaction, les ballasts, ces réservoirs qu’il faut vider ou remplir pour améliorer l’assiette du bateau. « En général, ça ne fonctionne jamais ces trucs. Et là, bonne surprise, ça marche. Il faudra que je remercie Brice. C’était important de les valider, avec toutes les transformations qu’on a faites sur le bateau pendant le chantier hivernal ».

Travail sur le sommeil et navigations « partenaires »
Merci alors à Brice, Hervé et les autres «Kikouyous » de l’équipe technique. Qui ont encore du boulot sur la planche. « Plutôt, sourit Kito. Surtout sur l’ergonomie, à l’intérieur et à l’extérieur. Histoire de me rendre la vie plus facile et plus confortable à bord. Des tas de détails pratiques pour me faciliter la tâche. Comme me permettre de rester efficace dans le sas de veille, tout en pouvant me reposer ».
Se reposer ou dormir, un peu. Avec, bonne nouvelle, le fait de pouvoir retravailler sur le sommeil avec un de ses anciens partenaires majeurs, Bastide Médical, qui revient dans le jeu.
Dès ce lundi 2 juillet, Kito de Pavant, rassuré sur ce qu’il a pu voir pendant cette semaine en solo et donc officiellement qualifié pour la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, entame un mois de juillet bien rempli, avec des navigations de partenaires de Made in Midi. « Et ça devrait même déborder un peu sur août », souffle un Kito de Pavant qui, question partenaires, pourrait bien annoncer quelques bonnes surprises prochainement.
A suivre.

66e Rolex Giraglia, 1ère régate, 1er bilan satisfaisant

15 juin 2018
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Bilan très satisfaisant pour Made in Midi après la 66e Rolex Giraglia
Kito de Pavant : « On a beaucoup appris »

Au bout d’une semaine de navigations diverses, sur les parcours côtiers dans la baie de Saint-Tropez puis sur la Grande Course, entre le port varois et Gênes via la pointe nord de la Corse, lors de cette Rolex Giraglia 2018, Kito de Pavant, à bord de son Class40 Made in Midi, se déclare très satisfait des améliorations effectuées durant le long chantier de l’hiver.  Et se retrouve avec de bonnes bases pour la suite de sa préparation de la Route du Rhum - Destination Guadeloupe dont il prendra le départ le 4 novembre 2018.

« One beer, please »… Surpris en flagrant délit de « dessalage du gosier » en décrochant son portable, Kito de Pavant, ce vendredi matin, un peu après que le skipper du Class40 Made in Midi en ait terminé avec la Grande Course de la Rolex Giraglia 2018. Une bière bien méritée, comme pour tout son équipage, après une navigation de 250 milles, entre Saint-Tropez et le port de Gênes, en Italie, via le rocher de la Giraglia, au nord de la Corse, effectuée dans des vents faibles. 

Made in Midi déjà plus rapide !
Parti mercredi 13 juin après 13h, au milieu d’une armada de plus de deux cents voiliers, c’est ce vendredi, à 8h08, que le « petit bateau rouge et jaune » a coupé la ligne à Gênes, après exactement 2j 8h 08’ 03’’. « On est content car on arrive dans un paquet de bateaux bien plus rapides que nous, savoure le skipper languedocien, enfin sur la terre ferme du bar d’accueil des concurrents, dans le port italien. On peut faire mieux si on ne se retrouve pas scotché sous un nuage, à Porto Fino… Et si on n’a pas autant d’allure de près à se farcir avec un bateau qui n’est de toute façon pas fait pour ça. Mais l’essentiel n’est pas là. L’essentiel est que je suis satisfait des améliorations faites sur le bateau, que j’ai beaucoup appris sur lui et qu’après ces quelques jours de navigation sur la Rolex Giraglia, le bateau va plus vite qu’au début ».

Un coup de boost
C’était d’ailleurs tout l’intérêt de participer à cette vieille classique de 66 ans, pas vraiment faite pour les « luges » de course au large comme le Class40 de Kito de Pavant mais plutôt pour les immenses voiliers de propriétaires, à équipages nombreux, à l’image du vainqueur en réel de la Grande Course, « Tango », un Wally de 30 mètres, skippé par un tandem Pajot-Péponnet !
« Déjà ça te met un coup de pied aux fesses quand tu sors d’un long chantier comme celui que l’on a effectué, explique-t-il. Tu es inscrit, le bateau doit être prêt, ça met un coup de boost. C’est important pour le projet, pour les partenaires. Il faut se montrer. Après, avec toutes sortes de navigation, tu apprends beaucoup sur un bateau que l’on a pratiquement refait… Et là, sincèrement, je suis satisfait. Bien entendu, la liste des détails est longue, mais ça va nous faire une bonne base de réflexion pour la suite ».

Prochaine étape : la qualification pour la Route du Rhum - Destination Guadeloupe
Et la suite c’est d’abord le convoyage retour vers Port-Camargue, dès ce vendredi, avec le même équipage que sur la Grande Course. « Le même, mais en mauvais état, se marre Kito de Pavant. En fait, on n’a rien cassé, sauf nos nerfs ! ». Des nerfs qui risquent d’être encore mis à rude épreuve avec pétole et vent dans le nez, au programme. « Oui mais là, on a un moteur », sourit Kito, qui espère amarrer Made in Midi à son ponton B de Port-Camargue dimanche. Avant de repartir très rapidement pour une navigation d’une semaine, en solo en Méditerranée, en qualification pour le Rhum. Qui, comme la bière, se mérite…

Rolex Giraglia : avec Kito, le bonheur est dans le… portant !

13 juin 2018
ABB 3602©️Antoine Beysens

Rolex Giraglia : après trois jours de régate à Saint-Tropez, Made in Midi a pris le départ ce mercredi de la grande course

Avec Kito, le bonheur est dans le… portant !

« Là au moins, on a passé en revue toute la garde-robe ! ». Satisfait, Kito de Pavant, ce mardi, après la troisième journée de la Rolex Giraglia. Content d’avoir fait prendre l’air (ou plutôt les airs, tant les conditions étaient changeantes) aux voiles de son Class40 Made in Midi, avant de prendre le départ de la Grande Course entre Saint-Tropez et Gênes, en passant par le rocher de la Giraglia au cap Corse, ce mercredi à 13h. Avant de glisser, malicieux.

« Et toi, tu t’en ai rendu-compte, non ? ». Ben oui, mon neveu, on s’en est rendu compte qu’il avait des voiles, tant le boss n’a pas hésité à mettre son invité du jour « au charbon ».  Avec le numéro 2 dans le dos, associé à un Brice « numer One » au top, à l’avant de cette bête de course, sûr qu’il en a bavé, l’invité.  Et vas-y que je demande de sortir le spi, puis de le remettre en soute, ou plutôt non, on l’envoie, on le laisse encore un peu, puis on essaye le gennaker, puis non, on affale, on remet le spi. Et on prépare le Code0 pour le bord de près… Il n’a pas arrêté, le gars. Et on ne vous parle pas de glissades façon « savonnette » sur un pont inondé, ni de la couleur de genoux et de coudes vite tournée au rouge sur l’antidérapant d’un roof insaisissable même en rampant lamentablement.

Mais bon, finalement, rien qui ne pourra égaler l’incommensurable bonheur d’avoir pu naviguer ainsi au sein d’un équipage au top mené par ce drôle de bonhomme mal rasé ! Et surtout, surtout, le souvenir impérissable de ces deux bords de portant, sous spi, avec des pointes à 17 nœuds et un dernier rush, au reaching, pour couper la ligne d’arrivée à presque 19 nœuds ! Magique…

 « Ah tu as vu, ça pédale, hein, au portant ! », souriait un Kito de Pavant qui aura bien profiter de ces trois jours de « ronds dans l’eau » pour poursuivre le check-up de son joli bateau rouge et jaune.  « Un spi de chez Delta Voiles efficace, un gennaker un peu à revoir et un Code 0 comme arme fatale ! ».  Bon, on vous passera les bords de près où la « luge » de 12 mètres ne trouve pas vraiment son terrain de prédilection. Ce qui aura valu un classement général au terme des trois manches pas vraiment à l’image de l’impression (et les frissons) que nous a donnés un Class40 reboosté après six mois de chantier.

« Le près, Made in Midi n’est pas vraiment fait pour ça », se rassure Kito, bien content d’avoir titillé les plus gros bateaux sur les bords de portant. Et des gros bateaux, sur la Rolex Giraglia, on peut dire qu’il y en a. En fait, sur les deux cents inscrits (époustouflante image d’une baie de Saint-Tropez envahie de voiles !), la grande majorité des unités dépassent les 50 pieds avec des équipages de pros à plus de quinze personnes.  Et où les invités, eux, ne font rien !  Ah les pauvres, ils ne savent pas ce qu’ils ratent… Nous, en revanche, on n’a rien raté. Rien oublié non plus. Comme cette terrifiante sensation d’être chassé par une meute hurlante d’Italiens, quand Kito a eu le tort (ou la malice) de se retrouver devant l’armada des favoris avec leurs étraves aiguisées comme des couteaux. Comme la fierté justement de tenir tête, plus tard, bord à bord, avec une de ces immenses bêtes de course, avant de lui mettre une mine, comme on dit en cyclisme, en envoyant parfaitement (oui, oui…) un spi gonflé comme un étendard à la vue de tous (pour l’instant, dénué de tout partenaire. A bon entendeur salut).  Et de mater la gueule déconfite de certains voyant ainsi, comme le dit Kito lui-même, « ce drôle de petit bateau rouge et jaune qui va parfois plus vite que les autres ».  Un petit bateau rouge et jaune avec lequel Kito, accompagné de quatre équipiers (*), a pris ce mercredi à 13h le départ de la Grande Course, entre Saint-Tropez et Gênes, en Italie, en passant le rocher de la Giraglia, au nord du cap Corse.  240 milles que le skipper d’Occitanie jugeait « pas simples, comme d’habitude ».

Merci donc Kito pour ce moment de pur bonheur. Avec toi, le bonheur n’est pas dans le près, mais dans le portant. Et le portant, ça s’arrose (ah, cette fastueuse soirée de clôture, on ne vous dit pas !). Alors bonne Route. Pas encore celle du Rhum.  Mais bon, avec une arrivée en Italie prévue vendredi ou samedi, on dira… « la route du limoncello » ?

Signé : un invité qui aura bronzé des dents tant il aura souri pendant cette journée ensoleillée !

 

(*) Equipage de « Made in Midi » pour la journée de mardi : Kito de Pavant, Hugo de Pavant, Yann Regniau, Brice de Crisenoy, Florine Cogen, Jean-Marc Lambot, Jean-Loup Robertier.

Pour la Grande Course : Kito de Pavant, Brice de Crisenoy, Yann Regniau, Jonathan Chodkiewiez et Florine Cogen.

1ère régate à Saint-Tropez

10 juin 2018
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[Rolex Giraglia]
 
Il a fallu attendre un peu ce matin que le vent termine la messe mais ça valait le coup de patienter un peu.
Un vent de 10/15 nœuds de sud allait accompagner les 200 bateaux répartis sur plusieurs parcours. Dans le Groupe A, regroupant les IRC 0, 1 et 2, le plus représenté avec 45 bateaux, les organisateurs nous proposaient un parcours côtier de 32 milles, parfait pour enfin pouvoir se jauger par rapport à une rude concurrence.
Notre Made in Midi, le plus petit bateau de cette flotte, montrait toutes ses qualités, notamment au reaching et sous spi, pour finir 1er en IRC 2, 9ème dans ce groupe A, très relevé en temps réel, derrière les intouchables TP 52.
De bonnes sensations ! Il nous reste encore beaucoup à apprendre de ce joli bateau mais ces premiers bords sont prometteurs…
A bord, nous n’étions que 6, Brice de Crisenoy, Florine Cogen, Yann Regniau, Hugo de Pavant, Françoise Velland et moi-même. Et le boulot ne manquait pour personne. Le solo m’inquiète !!!
Kito
 
Photo : Carlo Borlenghi

« ça sent l’iode, c’est mieux que la poussière »

6 juin 2018
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Mise à l’eau du Class40 « Made in Midi » ce mercredi 6 juin à Port-Camargue

Après un chantier hivernal long et chargé, « Made in Midi », le nouveau Class40 de Kito de Pavant, a été mis à l’eau ce mercredi 6 juin à Port-Camargue, pour entamer la préparation à la Route du Rhum 2018, en novembre prochain. Une troisième participation à cette transat en solitaire mythique pour le marin méditerranéen, 3e lors de la dernière édition, qui vise la victoire dans sa catégorie. Un Kito toujours très ambitieux côté mer, avec une première « mise en jambes », la Rolex Giraglia, du 8 au 13 juin. Un Kito également terre à terre dans sa recherche d’un partenaire majeur.

Plus terrien que marin, l’hiver dernier, Kito de Pavant. C’est qu’après avoir mis pied à terre à Salvador-de-Bahia, au Brésil, le 20 novembre 2017, avec une superbe 5e place sur la Transat Jacques-Vabre en double avec Yannick Bestaven, il ne la pratiquement plus reposé, ce pied, sur le pont d’un voilier. Enfin si : sur celui, mis au sec et en chantier tout l’hiver, de son nouveau bateau, un Class40 sur lequel le skipper méditerranéen va s’aligner au départ de la prochaine Route du Rhum, le 4 novembre prochain, à Saint-Malo. Un « joujou » revisité et optimisé qui a retouché son milieu naturel, l’eau, ce mercredi 6 juin à Port-Camargue, après six mois d’un chantier que le skipper espérait plus court... « On s’est fait piéger, sourit aujourd’hui Kito de Pavant. Avec l’équipe, on pensait que sur un 40 pieds, il y aurait un tiers de travail, et donc de temps en moins, que sur un 60 pieds... Eh bien, ce n’est pas vrai du tout, c’est la même chose: de l’électronique, de la stratification, de l’énergie, de l’informatique, de la mécanique, et de la cosmétique... Surtout le dernier point, la cosmétique, qui a posé le plus de soucis ! ».

Des problèmes de... cosmétique !
Oui, la cosmétique. Non pas une histoire de maquillage ou de soins de visage sur un Kito qui ne compte que sur le soleil et le sel pour se « farder ». Mais plutôt les « couleurs » sous lesquelles le 40 pieds va courir la prochaine Route du Rhum. « On a perdu du temps à la recherche de partenaires principaux, explique Kito de Pavant. Et on a attendu le dernier moment pour décider du nom du bateau, de la couleur, des logos. Aujourd’hui, le bateau s’appelle « Made in Midi ». On est un peu ric-rac au niveau du budget, mais, quelque part, ça a des bons côtés. Notamment celui de mettre en avant ces partenaires fidèles et historiques qui nous suivent depuis le début de ce projet fédérateur des entreprises d’ici. On se retrouve un peu dans la même situation d’avant la Route du Rhum 2014 : ça ne nous avait pas empêché de la faire, et ça avait même débouché, avec Bastide et Otio, sur le Vendée Globe suivant. Cette fois-ci, Bastide Médical et Otio (Groupe HBF) ne seront plus partenaires majeurs. Et on est toujours à la recherche d’un partenaire qui prendrait le naming pour le Rhum ».

« Ce bateau, Hugo le connaît mieux que moi »
Un Rhum que Kito de Pavant va enfin pouvoir préparer en conditions réelles. « Enfin ça sent l’iode, c’est mieux que la poussière », souligne-t-il, citant la phrase préférée de Brice de Crisenoy, l’un des membres de son équipe technique, heureux de pouvoir enfin respirer l’air du large. Car, même si Kito a pu régater cet hiver sur différents supports histoire de ne pas perdre la main, là, il va enfin pouvoir évaluer les qualités de son nouveau « destrier ».
« On va naviguer pratiquement tous les jours, pour tester les modifications, valider des choix. J’ai besoin d’apprendre ce bateau. Hugo (ndlr : son fils, qui a convoyé le bateau de Norvège à Port-Camargue) le connaît mieux que moi ! La concurrence va être rude. J'ai suivi de près la Normandy Channel Race (régate de course au large réservée aux Class40 se déroulant en Manche), et il va falloir gommer le retard qu’on a pris sur pas mal de 40 pieds qui seront au départ du Rhum ».

Être à l’heure sur la Rolex Giraglia
Premier test grandeur nature, la Rolex Giraglia, du 8 au 13 juin. « La Giraglia est une excellente mise en jambes et très révélatrice des qualités du bateau. Ce sera ma troisième ou quatrième participation, je crois. Avec chaque fois de bonnes performances, que ce soit sur les parcours côtiers devant Saint-Tropez que sur la grande course (de Saint-Tropez à Gênes, en passant par la Giraglia, un rocher au nord du cap Corse). Ensuite, retour à Port-Camargue pour un entraînement d’une semaine en solo en Méditerranée, pour prendre des notes et éventuellement corriger le tir sur certains postes. On réserve tout le mois de juillet pour nos partenaires. En août, il y a une course que j’aimerais faire, entre Palerme et Monaco. En double ou en équipage très réduit. Une course sympa, qui prend de l’importance. Ça peut me permettre aussi de voir ce qui se fait en Med, pour d’autres projets que j’ai en tête. Mais pour l’instant, l’objectif premier, c’est le Rhum ! »...

Made in Midi et la Semaine de Porquerolles

13 mai 2018
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"Ça sent l'été et le pin parasol sur l'île de Porquerolles !
J'ai troqué le Class40 toujours en chantier à Port Camargue pour un Figaro 2.
Convoyage en solo entre Port Camargue et Porquerolles... ça m'a rappelé des souvenirs...
Kito"

Au programme jusqu'à dimanche, la Semaine De Porquerolles en équipage à bord du Figaro Made in Midi avec un équipage de choc : Jonathan Chodkiewiez, Jules Nyssen, Alain Mae, Manu et Laurence Nebout, et Françoise Velland !

Grand soleil, petite brise, alternance entre parcours construits et tour de l'île de Porquerolles, convivialité... tous les éléments étaient réunis pour passer de bons moments en mer et à terre ! Le Team Made in Midi signe sa meilleure journée samedi avec de belles manches dans le haut du classement. "Encore 2 jours et nous étions au top niveau !" ajoute Kito.

Dimanche agité 
"Nous avons quitté Porquerolles avant que le temps ne se gâte, grand beau temps et chicken masala au large hier soir avant l'arrivée du front et de la Tramontane...Pluie intense, 35 noeuds au près, mer forte, ça caille... 
Le bonheur quoi !
On commence à voir l'Espiguette...."

Carnet bleu
Pour finir en beauté, toute l'équipe a été heureuse d'apprendre la naissance, le 7 mai, du premier bébé Made in Midi !
Il s'appelle Paul et est le fruit de la rencontre entre Florence Courtès (ICM) et Marc Mendès (Dell). 

Toutes nos félicitations !!

Toutes les photos de Kito et son Team Made in Midi à la Semaine de Porquerolles à retrouver par ici

Kito de Pavant à 7 mois du départ de la Route du Rhum

4 avril 2018
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A sept mois du départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, qui célébrera son 40e anniversaire avec un plateau record de 120 concurrents, l’heure est aux préparatifs et à la recherche de partenaires pour Kito de Pavant. Le skipper méditerranéen s’alignera pour la 3e fois au départ de la plus mythique des transatlantiques en solitaire le 4 novembre prochain, avec un seul objectif en tête : le podium. 

Depuis son retour de la Transat Jacques Vabre, sur laquelle il a signé une belle 5e place en IMOCA (avec Yannick Bestaven), Kito de Pavant n’a pas chômé. Le skipper occitan a profité de la trêve hivernale pour entamer sa préparation pour la Route du Rhum, qu’il disputera à bord de l’un des meilleurs bateaux actuels : le N°142. Dessiné par Guillaume Verdier, ce dernier n’est autre que l’ex Class40 de Yannick Bestaven, vainqueur de la Transat Jacques Vabre 2015.

Fiabilisation et optimisation du bateau

Kito de Pavant et son équipe ont travaillé tout l’hiver sur la fiabilisation et l’optimisation du bateau. « Hervé Giorsetti (directeur technique), travaille sur les plans du bateau depuis le début de l’année. Brice de Crisenoy, (boat captain), s’occupe des modifications structurelles, alors que Ricos (Eric Lefevre) va gérer ce qui touche à la peinture et à la carène. Daniel Cailloux travaille quant à lui sur l’électronique et les systèmes informatiques », détaille le skipper Made in Midi.

« On a tout démonté, beaucoup de choses ont évolué. Au niveau de la structure, on essaie de raidir le bateau qui était un peu souple, on travaille également sur les changements de plan de pont et sur les nouvelles voiles avec Delta Voiles. L’idée est de fiabiliser le matériel, les nouveautés électroniques et informatiques, et d’améliorer les points identifiés en navigation en fin d’année dernière. On touche un peu à tout, en essayant de rendre le bateau le plus efficace possible. C’est important, car on va beaucoup naviguer d’ici la Route du Rhum, et on n’a pas prévu de refaire un chantier d’ici là. », poursuit-il.

Une recherche active de partenaires

Toujours en quête d’un partenaire principal qui lui permettrait de boucler son budget, Kito de Pavant a décidé d’anticiper plutôt que de se priver de précieux mois de préparation. « Il faut anticiper. On ne peut pas attendre d’avoir tout le budget prévu pour travailler sur le bateau. On bosse dessus depuis la fin de l’année dernière avec mon équipe. »

En l’absence de partenaire principal, le bateau de Kito de Pavant s’appellera Made in Midi pour la Route du Rhum. « Cela permettrait de mettre en avant ce beau projet qui réunit des partenaires du Sud de la France depuis 5 ans, leur permet de découvrir la course au large et leur donne accès à de belles aventures à moindre coût. Mais la place est disponible pour un ou deux partenaires majeurs qui peuvent encore prendre le nom du bateau », confie le skipper basé à Port Camargue.

La Méditerranée comme terrain de jeux

Pour sa préparation, Kito de Pavant a choisi de rester en Méditerranée. « Nous allons participer à la Semaine de Porquerolles, à la Giraglia Rolex Cup et aux régates locales, histoire de se mesurer aux autres et de voir comment fonctionne ce bateau ».

Le chantier à Port Camargue, la préparation physique quotidienne chez R-Révolution Santé et la recherche active de partenaires n’empêchent pas Kito de naviguer. « Je suis sur l’eau quasiment tous les week-ends depuis le début de l’hiver : régate en IRC à Palavas il y a deux semaines, la SNIM avec mon copain et sauveteur* Jean-Charles Rougeulle ce week-end à Marseille. On finit 4èmes à un tiers de seconde du podium. Il ne faut pas perdre la main ! On fera également la Palerme-Monaco en double ou en équipage en août, et tout ce qui se présentera. Je dois également faire ma qualification de 1200 milles pour la Route du Rhum. Je pense faire cette semaine de navigation en solitaire dès que le bateau sera prêt, idéalement en juin avant la Giraglia », indique-t-il, précisant que de nombreuses sorties partenaires sont également prévues au cours de l’été.

« Je travaille parallèlement sur d’autres projets ambitieux de tour de Méditerranée et de tour du monde », ajoute-t-il. Un emploi du temps bien chargé pour le skipper occitan qui met toutes les chances de son côté pour atteindre son objectif : « faire mieux que la dernière fois », soit 3e lors de la dernière édition de la Route du Rhum en 2014. 

Le Team Made in Midi vous donne rendez-vous début mai à Port Camargue pour la mise à l’eau du nouveau bateau de Kito !

* Jean-Charles Rougeulle faisait partie de l’équipage CMA CGM du Marion Dufresne lors du sauvetage de Kito de Pavant en décembre 2016 pendant le Vendée Globe.

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« Cette Route du Rhum, c’est une nouvelle aventure qui commence. Je tiens à remercier nos fidèles partenaires qui continuent à nous soutenir pour écrire de belles histoires et toutes ces personnes impliquées, actives, qui contribuent à la réussite de nos projets : Carole Delga pour la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, Jean-Michel Bouchet pour EolMed, Franck Sinabian pour le laboratoire Jaldes, Robert Crauste, maire du Grau du Roi-Port Camargue, Oli Deligans pour Marinepool, Christophe Carniel pour VOGO, Frédéric Monin pour le CFA Sport Méditerranée, Yann Desplans pour R-Révolution Santé, Gérard Peccoux pour Callimedia, Nicolas Lancelin pour La Corderie Lancelin, Jean-Michel Estibals pour Twin Solutions, Marc Delmas pour PMB Alcen, Didier Charpentier pour Itesoft Yooz, Charles Fontès pour la Réserve Rimbaud, Bernard Mallaret pour Delta Voiles, Raphaël Girardin pour Matahi, Patrice Rosay pour Bepeho, Jean-Marc Lambot pour Sillage Nautisme, Christophe Cousty pour le Groupe RC, Jean-Marc Groul pour le Seaquarium, Franck Wautiez pour Kalypse, et tant d’autres… »

Kito de Pavant

Une belle saison 2017 pour Kito de Pavant, dans les starting-blocks pour 2018 !

20 décembre 2017
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Kito de Pavant et son équipage sont arrivés il y a tout juste une semaine à La Rochelle après plus de deux semaines de convoyage depuis Salvador de Bahia au Brésil. Avec la Transat Jacques Vabre et la Giraglia Rolex Cup, c’est une saison 2017 réussie à bord de Bastide Otio qui s’achève. Kito se projette déjà au départ de la Route du Rhum 2018 avec son nouveau Class40.

Kito de Pavant, Yann Regniau, Gwen Gbick et Brice de Crisenoy ont mis un peu plus de semaines pour convoyer l’IMOCA Bastide Otio de Salvador de Bahia jusqu'à La Rochelle, avec 2 jours d'arrêt à La Corogne pour éviter la tempête Ana.
Si les conditions ont été optimales dans l’Atlantique Sud et ont même permis un passage express de l’équateur, elles ont en revanche été particulièrement difficiles sur la fin du parcours. Mais l’équipage a su prendre les bonnes décisions, dans un premier temps avec une escale à La Corogne où le vent a soufflé à plus de 170km/h au large. Puis pour le sprint final à travers le golfe de Gascogne, particulièrement mouvementé en cette saison. La fenêtre météo entre La Corogne et La Rochelle était très courte. « Il y a eu 40 nœuds dans le port 1 heure après notre arrivée, heureusement qu’on n’a pas loupé la marée haute sinon la situation aurait pu être périlleuse.
On est quand même bien en Méditerranée !
En mer, on sait que tout peut basculer d’une minute à l’autre. J’étais inquiet ces derniers jours mais tout s’est bien goupillé. Ça c’est fait, le bateau est en bon état et à bon port. On a réussi à faire tout le programme avec Bastide Otio. J’ai le sentiment d’avoir réussi cette année 2017. »

Le programme Bastide Otio s'achève, après 3 années d'émotions fortes, de la plus belle des manières, avec une superbe 5ème place sur la Transat Jacques Vabre.
Le bateau sera restitué à son propriétaire, Yannick Bestaven, d'ici la fin de l'année.
Bastide Groupe et Groupe HBF, à travers leur marque respective, Bastide Médical et Otio, ainsi que l'ensemble des partenaires réunis sous la bannière "Made in Midi" souhaitent voir Kito reprendre la mer rapidement. Rendez-vous en début d'année pour en savoir plus sur la suite de cette formidable aventure.

En attendant le lancement d'un ambitieux projet autour du monde, on sait déjà que Kito s'alignera en 2018 sur la mythique Route du Rhum en Class40 pour faire mieux qu'en 2014 (3ème...). Pour cela, il a récemment racheté le N°142, un des meilleurs bateaux actuels. Dessiné par Guillaume Verdier, c’est avec ce bateau que Yannick Bestaven avait remporté la Transat Jacques Vabre 2015. Les préparatifs et les entrainements ne vont donc pas tarder à Port Camargue... 

 

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