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1er jour de régates côtières, 4e place en temps réel sur la Giraglia

Le soleil et une légère brise de 9 nœuds de sud-est ont rythmé le premier jour de courses côtières de la Giraglia Rolex Cup. Bastide Otio et son équipage ont signé une belle 4e place en temps réel*. Le temps estival est à nouveau au rendez-vous ce lundi matin et le vent devrait souffler plus fort. Des conditions parfaites pour le défilé de bateaux de toutes tailles qui anime le golfe de Saint-Tropez depuis hier, et jusqu’à mercredi où sera donné le coup d’envoi de la grande course en direction de Gênes, via le rocher de la Giraglia en Corse.
« Ça fait plaisir d’être sur l’eau. C’est toujours impressionnant le nombre de bateaux qu’il y a à Saint-Tropez pour la Giraglia. C’est sympa. Dans notre catégorie il y a pas mal de jolis bateaux. Tout ce qui se fait de mieux en matière de très beaux bateaux est présent à Saint-Tropez. C’est plutôt plaisant de se bagarrer avec eux avec Bastide Otio. On est un peu le petit poucet dans notre classe. Il y a un Swan de 115 pieds qui court, Solleone. Et des bateaux qui sont nettement plus rapides que nous, notamment au près.
Hier on a eu une régate assez longue, dans peu de vent, donc pas des conditions qui nous avantagent. Nous avons fait quelques jolis coups tactiques qui nous ont permis de finir 4e en temps réel. On était vraiment content parce qu’on était mal parti au départ et on a remonté les places au fur et à mesure. On finit avec un super petit coup qui nous permet de finir juste derrière SFS. C’est super quoi !
L’équipage a bien dormi la nuit dernière parce qu’il y a eu beaucoup de manœuvres, beaucoup de changements de voiles. On a un bateau qui n’est pas adapté à des changements de voilure rapides. On navigue à 6, ce qui est très peu sur ce genre de parcours. Sur n’importe quel autre bateau, même de 30 pieds, ils sont au moins 7 ou 8 à bord. Et nos concurrents naviguent à vingt. Ça fait des journées intenses pour l’équipage de Bastide Otio !
On a eu de bonnes conditions, pas beaucoup de vent mais suffisamment pour faire le parcours. L’arrivée avec 300 bateaux sur le même axe était assez magique. Le départ est fractionné, les gros bateaux comme nous partent avant et font un parcours plus long que les petits bateaux. Mais on arrive tous en même temps, c’est super. »
EQUIPAGE DE BASTIDE OTIO
Kito de Pavant
Yannick Bestaven
Emmanuel Nebout / Robin Christol
Brice de Crisenoy
Herve Giorsetti
Olivier de Roffignac
PROGRAMME DE LA GIRAGLIA ROLEX CUP
Régates côtières : Du dimanche 11 au mardi 13 juin / Baie de Saint-Tropez
Course au large : Mercredi 14 juin / Saint-Tropez > Rocher de la Giraglia > Gênes
Remise des prix : Samedi 17 juin / Yacht Club Italiano à Gênes
*Temps réel : ordre réel d’arrivée, classement en vitesse pure, par opposition au temps compensé qui est le temps réel auquel on ajoute un handicap de manière à avoir un classement qui tient compte de la taille et autres caractéristiques des bateaux. Le rating est désavantageux pour Bastide Otio.
Kito de Pavant et Yannick Bestaven seront au départ de la 65e Giraglia Rolex Cup à bord de Bastide Otio

Parti il y a tout juste une semaine de Saint-Malo, l’équipage a bénéficié d’excellentes conditions pour convoyer Bastide Otio vers la Méditerranée. Arrivée prévue demain matin à Port Camargue, port d'attache de Kito, puis direction Saint-Tropez pour la Giraglia Rolex Cup.
Rendez-vous annuel du skipper méditerranéen, la Giraglia est aussi celui de plus de 3000 marins. Ils viennent du monde entier pour la grande classique qui marque le début de l’été. Au programme, parcours côtiers du 11 au 13 juin dans le golfe de Saint-Tropez, puis départ le 14 juin à midi de la course au large en direction de Gênes en Italie, en passant par l’îlot de la Giraglia au nord du Cap Corse.
Retrouvez Kito et Yannick à Saint-Tropez dès dimanche. Bastide Otio et près de 300 bateaux de toutes tailles offriront un spectacle magnifique !
Actuellement en mer au large de Barcelone, le nouveau Bastide Otio et son équipage composé de Kito de Pavant, Yannick Bestaven et Hervé Giorsetti, file à plus de 13 nœuds en direction de Port Camargue. Partis le 30 mai dans la soirée de Saint-Malo, les 3 navigateurs ont eu de très bonnes conditions pour gagner la Méditerranée. Jusque là tout va bien, l’ambiance à bord est bonne et la check-list bricolage n’est pas bien longue. Mais il faudra encore affronter un coup de mistral cette nuit, avec plus de 40 nœuds, avant d’arriver à Port Camargue demain matin. Juste le temps de se préparer pour la Giraglia Rolex Cup et l’équipe repartira pour Saint-Tropez où les courses commencent dès dimanche.
Kito de Pavant à bord de Bastide Otio :
La Giraglia Rolex Cup, un spectacle qu’il serait dommage de rater
« C’est un grand rassemblement de beaux bateaux dans un cadre exceptionnel qu’est le golfe de Saint-Tropez. C’est est une vielle dame, ça fait plus de 60 ans qu’elle existe. Chaque année on va virer ce fameux rocher de la Giraglia au nord du Cap Corse. C’est un peu le pendant de la course du Fastnet en Angleterre. Je trouve que c’est un truc sympa.
Ça permet de se mesurer à de gros bateaux qui sont en général plus rapides que nous donc c’est plutôt pas mal pour étalonner notre vitesse. On ne sait pas encore grand-chose de notre nouveau Bastide Otio, on en découvre tous les jours pendant le convoyage.
La Giraglia sera aussi un bon moment à partager avec toute l’équipe. On va en profiter pour inviter du monde. Nous sommes toujours bien accueillis à Saint-Tropez et notre IMOCA avec ses outriggers va sans-doute être l’attraction dans le port. Il y aura beaucoup de marins mais aussi beaucoup de badauds et je pense qu’ils seront nombreux à s’arrêter pour demander à quoi ça sert ces trucs-là ! Ça va être rigolo. »
Une nouvelle aventure qui commence
« C’est un nouveau bateau et une nouvelle aventure qui commence avec Yannick Bestaven qui est avec moi à bord de Bastide Otio. On apprend à naviguer ensemble, ça se passe bien, c’est plutôt sympa.
On envisage des petites modifications sur le bateau pour le rendre plus agréable pour la Transat Jacques Vabre. Si on en a fait tous les deux beaucoup (des transats ndlr), il n’en reste pas moins que ça se prépare sérieusement. On a un bateau qui connaît la route, il a déjà fait plusieurs tours du monde et un certain nombre de transats mais il y a plein de petits points qu’on aimerait améliorer. »
Retour au large
« Il y a effectivement la satisfaction de retrouver la mer, ça faisait 6 mois que je n’avais pas navigué. Finalement le dernier bateau sur lequel j’avais navigué c’était le Marion Dufresne ! Les sensations ne sont pas tout à fait les mêmes.
Je retrouve un parcours que je connais par cœur autour de l’Espagne. Tout s’est bien passé jusqu’à présent. Nous avons eu la chance d’avoir du portant rapidement. On a mis moins de 7 jours pour venir jusqu’ici donc c’est plutôt pas mal. La suite va être plus compliquée avec un gros coup de mistral cette nuit.
Je suis ravi d’être en Méditerranée avec un nouveau bateau, un nouvel IMOCA aux couleurs de Bastide et d'Otio, au moins pour cette année. C’est une nouvelle aventure qui commence sur de bonnes bases ! »
Programme de la Giraglia Rolex Cup 2017
Régates côtières : Du dimanche 11 au mardi 13 juin / Golfe de Saint-Tropez
Course au large : Mercredi 14 juin – 12h / Saint-Tropez > Rocher de la Giraglia > Gênes
Remise des prix : Samedi 17 juin / Yacht Club Italiano à Gênes
Bastide Otio fera ensuite cap sur Port Camargue, son port d’attache où il passera l’été. Kito et Yannick s’entraineront en Méditerranée en vue de la Transat Jacques Vabre.
Mise à l’eau du nouveau Bastide Otio

Base des sous-marins de Keroman* à Lorient, mardi 2 mai au petit matin.
Alors que Lorient s’éveillait à peine, les skippers et leurs équipes techniques étaient sur le pont afin d’exécuter la délicate manœuvre de la mise à l’eau du nouveau Bastide Otio. Ils s’étaient donnés rendez-vous à 5h30, il faisait frais, il faisait nuit ! La marée a rythmé la journée, imposant une mise à l’eau très matinale avant que l’océan ne se retire. A 9h, Bastide Otio avait retrouvé son élément après avoir fait un tour dans les airs. A 10h le mât était en place. 10h30 la marée descendante poussait Bastide Otio du chantier vers le ponton où la profondeur autorise ses 4,5m de tirant d’eau.
Kito de Pavant :
« Je suis content que le projet avance, de voir un nouveau Bastide Otio à l’eau. En un mois on a pu faire beaucoup de choses. Le chantier peinture et décoration du bateau s’est bien passé. On a pu respecter le timing très serré. Il faut encore installer les voiles et si tout va bien on va pouvoir naviguer jeudi pour vérifier que tout fonctionne. »
Yannick Bestaven :
« La mise à l’eau ce matin s’est très bien passée. Ça s’est fait assez vite et sans encombre. Maintenant il faut gréer le bateau et tout remettre en place. Il me tarde les premières navigations ! La saison va vraiment démarrer avec les premiers bords cette semaine. Ensuite on va convoyer le bateau à Saint-Malo pour des opérations de relations publiques avec le Conservateur au mois de mai. Puis direction la Méditerranée ! »
Tout le reportage photos à voir ici
La mise à l'eau en video à voir ici
Kito de Pavant et Yannick Bestaven font équipe pour la 13e édition de la Transat Jacques Vabre

Kito de Pavant et Yannick Bestaven prendront le départ de la Transat Jacques Vabre 2017 à bord de l’IMOCA Bastide Otio, ex Initiatives Cœur que vient d’acquérir Yannick pour son programme Vendée Globe 2020.
L’envie de naviguer ne l’a jamais quitté. Avec le soutien de l’ensemble de ses partenaires, Otio et Bastide Médical en tête, Kito de Pavant s’est mis à la recherche d’une nouvelle monture suite à son naufrage sur le Vendée Globe. Alors qu’il étudiait différentes possibilités, à une ou plusieurs coques, la solution est venue de Yannick Bestaven. L’un est à la recherche d’un bateau pour participer à la Transat Jacques Vabre 2017, l’autre vient d’acquérir un IMOCA et cherche des partenaires pour le Vendée Globe 2020. Le hasard fait bien les choses, Kito et Yannick se connaissent bien et auront plaisir à naviguer ensemble.
Deux skippers expérimentés dont les parcours s’entrecroisent
Début des années 2000. Yannick Bestaven a 29 ans lorsqu’il gagne la Mini Transat 2001. Kito de Pavant a 41 ans quand il gagne la Solitaire du Figaro en 2002. Si les deux skippers ne se connaissent pas encore, ils se font un nom dans le monde de la course au large.
En 2008, Yannick et Kito se lancent tous les deux dans leur premier Vendée Globe. Ils démâtent à quelques minutes d’intervalle après seulement un jour de course, victimes de la même tempête. De retour aux Sables d’Olonne, l’un peut compter sur le réconfort de l’autre. Un moment terriblement fort et émouvant qui restera gravé dans les mémoires. Les compagnons d’infortune rebondissent chacun de leur côté. Kito repart pour le Vendée Globe en 2012 puis en 2016. Yannick crée Watt & Sea, une société qui conçoit des hydrogénérateurs et équipera la majorité des bateaux au départ du Vendée Globe 2016 et de la Volvo Ocean Race 2017.
5 podiums, 2 victoires sur la Transat Jacques Vabre
Entre temps, Kito et Yannick se sont souvent croisés sur des départs de courses. Particulièrement au Havre pour la Transat Jacques Vabre en 2007, 2011, 2013 et 2015. A eux deux ils cumulent 12 participations à l’épreuve, 5 podiums dont 2 victoires pour Yannick.
Ils ont aussi été concurrents dans la catégorie monocoque Class40 et se sont affrontés pour la 3ème marche du podium à seulement 1h30 d’intervalle lors de la Route du Rhum Destination Guadeloupe 2014.
Kito de Pavant :
« Je connais Yannick depuis longtemps, nous nous sommes rencontrés en Figaro et c’est quelqu’un que j’apprécie vraiment. Il était d’ailleurs remplaçant sur la Barcelona en 2011 dans le cas où l’un de nous deux (je faisais équipe avec Sébastien Audigane) n’aurait pu prendre le départ. On avait fait le convoyage entre Port Camargue et Barcelone. C’est la seule fois que nous avons navigué ensemble. Depuis c’est notre fournisseur pour les hydrogénérateurs Watt & Sea. C’est un mec cool et je pense qu’on va bien s’entendre. Il a un palmarès déjà bien étoffé, notamment sur la Transat Jacques Vabre. Et pour moi ça sera la 9e édition. C’est une bonne association, on va être assez complémentaires. On avait souvent envisagé de faire des transats ensemble mais ça ne s’était pas fait. C’est l’occasion ! »
Yannick Bestaven :
« Je suis très content de cette association, on se connaît depuis longtemps avec Kito, on a vécu pas mal de choses ensemble, notamment le retour au port en 2008 sur le Vendée Globe. Ça crée des liens forts. Kito est un marin que je respecte beaucoup tant humainement que sportivement. Il a un super palmarès et a toujours fait dans les places d’honneur sur la Transat Jacques Vabre. Ça montre son talent. C’est une très bonne opportunité pour mon projet Vendée Globe 2020 de m’associer à Kito qui a une grande expérience en IMOCA. C’est un super projet qui se met en place petit à petit et va monter en puissance jusqu’au Havre.»
La Méditerranée avant la Manche, puis l’Atlantique
L’IMOCA 60’ Bastide Otio est actuellement en chantier à Lorient où on l’habille de ses nouvelles couleurs. Il sera mis à l’eau début mai pour des opérations de relations publiques avec Le Conservateur, fidèle partenaire de Yannick. Puis ce sera direction l’Occitanie et la Méditerranée. Première épreuve prévue au mois de juin pour le duo de skippers avec la Giraglia Rolex Cup. Bastide Otio prendra ensuite ses quartiers d’été à Port Camargue, fief de Kito de Pavant et de son équipe qui pourra peaufiner la préparation technique entre deux entrainements avec Yannick Bestaven, en vue de la transat en double. L'automne lancera le convoyage de l'IMOCA Bastide Otio vers Le Havre où le départ de la Transat Jacques Vabre sera donné dimanche 5 novembre, direction Salvador de Bahia au Brésil.
« Le Groupe HBF et l’ensemble de ses collaborateurs se félicitent de l’association entre Kito et Yannick Bestaven qui seront présents sur la ligne de départ de la prochaine Transat Jacques Vabre, le dimanche 5 novembre prochain, à bord d’un nouveau bateau qui portera une fois encore les couleurs de Bastide Otio.
La persévérance et la pugnacité ont eu raison du mauvais sort qui s’acharne sur notre skipper. Après l’accident qui a entrainé le naufrage du bateau en décembre dernier, nous avons su rester solidaires. Toujours prêts à repartir au combat et revivre une nouvelle aventure, le Groupe HBF, fidèle à ses engagements, sera aux côtés de Kito et Yannick Bestaven jusqu’à la fin de cette année 2017 »
Jean-Pierre Ferraud
Président du Groupe HBF
« Le Groupe Bastide s’est inscrit dans la durée depuis 2014 aux côtés de Kito de Pavant et nous sommes heureux de ce binôme avec Yannick Bestaven pour la Transat Jacques Vabre 2017 sur un nouveau bateau aux couleurs Bastide Otio.
Kito est la preuve s’il en est que dans le domaine du sport on peut se relever de tout et nous sommes fiers d’être à ses côtés pour vivre cette nouvelle aventure !
Le Groupe Bastide est convaincu de la réussite de ce beau projet et restera fidèle aux côtés de Kito.
D’ores et déjà nous avons préparé un programme scientifique et médical spécialement adapté à cette course et nous sommes enthousiastes de voir les valeurs de notre entreprise véhiculées par ce nouveau duo ! »
Vincent Bastide
Directeur Général de Bastide Médical
Début de saison prometteur pour le Team Occitanie Sud de France

Deuxième de ce Grand Prix de Diam 24 à la Grande Motte, le Team Occitanie Sud de France a montré de belles choses durant ces 3 jours de régates en baie d’Aigues Mortes. Sur 14 manches courues, l’équipage de Pierre Leboucher et Billy Besson a signé 3 victoires et 8 places de 2. L’épreuve est remportée par l’équipe de Sofian Bouvet sur SFS. Après avoir profité des bonnes conditions qu’offre la Région Occitanie pour les entrainements d’hiver au Centre d’Entrainement Méditerranée, les Diam 24 vont se diriger vers l’Atlantique pour la suite des épreuves préparatoires au Tour de France à la Voile.
Pierre Leboucher
« SFS est un bon partenaire d’entraînement. Ils vont jouer le podium sur le Tour donc c’est intéressant de se confronter à eux et de voir qu’on arrive déjà à les embêter. On a gagné trois manches, on aurait pu en gagner plus mais comme on ne se connaît pas encore bien il y a des petites erreurs qu’on fera de moins et qu’il ne faudra pas faire sur le Tour.
On a démonté le bateau ce soir, prochaine étape le Spi Ouest France. En attendant on a tous des projets personnels mais on va s’entrainer pour continuer à progresser d’ici juillet. Demain je serai sur mon Figaro !
C’était top sympa de naviguer avec Billy et Nico. C’était la première fois que je naviguais avec eux. Au fur et à mesure on allait de mieux en mieux et quand on était devant on était vraiment bien devant. »
Billy Besson
« C’est pas trop mal pour une première. Finir 2e sur cette épreuve c’est bien mais il y a beaucoup de travail pour élever notre niveau de jeu à celui d’SFS. Pour pouvoir vraiment rivaliser il va falloir qu’on travaille un peu plus dur. Et il faut qu’on apprenne les uns des autres car on n’a jamais navigué ensemble. Il nous faut un peu de temps…
J’étais content de pouvoir naviguer à la Grande Motte. On a pu faire pas mal de manches malgré des conditions très changeantes.
Ça me fait du bien de pouvoir naviguer à nouveau et de faire des régates. Je dois un peu réapprendre à faire tout ça parce que ça faisait 7 mois que je n’avais pas touché la barre d’un bateau. Ça prend un peu de temps et il faut qu’on se cale les uns avec les autres. En Nacra on est 2 à bord et c’est déjà long. Sur Team Occitanie Sud de France on est 3, donc il y a du boulot mais on va s’entrainer d’ici juillet pour trouver tous les bons automatismes. »
Nicolas Bérenger
« Il y a beaucoup de positif dans le weekend. Quelques points de travail sont ressortis mais ce qui est bien c’est qu’on identifie les points les plus importants. C’est de la communication principalement. Il faut qu’on apprenne à se connaître et à se parler les uns les autres parce qu’on a tous des univers différents, du vocabulaire différent. C’est la base du fonctionnement d’une équipe.
On est encore dans la phase de démarrage du projet Team Occitanie Sud de France, il y a des choses à mettre en place autour du bateau, au niveau logistique, concernant le bateau d’assistance, le coach ou le remplaçant sur l’eau. Ça prend de l’énergie quand d’autres équipes ont déjà tout calé. Et puis il faut qu’on travaille chacun sur nos postes. Il y a un super potentiel, il y a plein de choses à faire… c’est prometteur pour cet été ! »
Kito de Pavant
« Deux bateaux ont mené la danse pendant trois jours, notre Team Occitanie Sud de France et SFS, vainqueur de l’épreuve. Ils ont été vraiment très très bons. Ça navigue bien, ça navigue propre. On arrive à les embêter de temps en temps mais on a des petits problèmes de calage, des détails qui ne permettent pas de les mettre derrière. Ils ont une plus petite équipe et ont navigué avec les mêmes personnes à bord depuis le début contrairement à nous qui avons un équipage plus nombreux, donc qui tourne plus à bord. Ça nous demande plus de temps pour nous caler.
Globalement c’était un bon weekend. Ça nous a permis de voir qu’on navigue devant et qu’il y a du travail pour arriver au top.
Mais avec un Billy Besson à la barre et un Pierre Leboucher à la tactique c’est sur que ça va bien ! »
Objectif Tour de France à la Voile pour le Team Occitanie Sud de France

Lancement de la saison Diam 24 pour le Team Occitanie Sud de France avec le Grand Prix de la Grande Motte, du 24 au 26 mars.
Initiée par la Région Occitanie / Pyrénées - Méditerranée et soutenue par Quadran, leader indépendant de la production d'électricité verte en France, c'est une équipe qui allie expérience, plus haut niveau international et jeunes talents locaux. Pierre Le Boucher, Billy Besson, Nicolas Bérenger, Gabriel Skoczek, Thibaut Soler et Maxime Garbay forment l’équipe navigante, entourée par Gwen Gbick, coach, et Kito de Pavant, manager du team. Autant d’énergies positives concentrées autour d’un objectif commun : faire briller le Team Occitanie Sud de France sur le Tour du France à la Voile.
L’épreuve Méditerranéenne organisée par le Yacht Club de la Grande Motte signe le coup d’envoi de la saison Diam 24 pour les équipages qui se sont entrainés depuis janvier au Centre d’Entrainement Méditerranée, sous les conseils avisés du spécialiste du multicoque Franck Citeau. Huit équipages ont rendez-vous en baie d’Aigues Mortes dont le SFS de Sofian Bouvet qui affiche la préparation la plus avancée à trois mois et demi du Tour de France la Voile. Mais il faudra compter sur le potentiel du Team Occitanie Sud de France composé de Pierre Leboucher, Billy Besson, Nicolas Bérenger et Thibaut Soler. Après avoir passé quelques jours en chantier à Port Camargue afin d’être inspecté et décoré par l’équipe de Kito de Pavant, le Diam 24 Team Occitanie Sud de France se lance aujourd’hui dans l’arène.
« Beaucoup de compétences à bord, c’est plutôt sympa » explique Pierre Leboucher, skipper du Team Occitanie Sud de France.
« Il y a des jeunes, des plus expérimentés, de différents milieux. Pour le moment, on s’entraine pour faire progresser tout le monde. Il n’y a pas d’objectif de résultats sur l’avant-saison, surtout des objectifs de travail. Nous sommes nombreux à tourner dans l’équipage et ça se passe plutôt pas mal. On essaye différentes configurations, chacun prend ses marques. Il y a du boulot pour être au top mais l’objectif c’est d’avoir une équipe prête pour le Tour. Première étape accomplie avec le bateau qui est prêt, aux couleurs du Team Occitanie Sud de France.
Les conditions vont être musclées sur ce Grand Prix mais on va naviguer propre et continuer notre progression pour être au top début juillet. »
Billy Besson, barreur du Team Occitanie Sud de France ajoute :
« L’équipe est vraiment sympathique, on a des jeunes dynamiques et la cohabitation avec Pierre se fait très bien. On s’entraine ensemble depuis assez peu de temps mais c’est bien de commencer les régates pour monter un peu en pression !
C’est sympa d’ouvrir la saison avec le Grand Prix de la Grande Motte, sur un plan d’eau que je connais bien. On s’est entrainé ici avec SFS, qui sont déjà très affutés, et Pays de l’Or – Hérault, avec l’encadrement du CEM et toutes les infrastructures qui vont bien pour progresser, en Région Occitanie où il y a 365 jours par an de très bonnes conditions pour naviguer, c’est varié et il ne fait pas froid en hiver !
Il y a un petit plateau international avec des Espagnols et des Suisses, ça va être intéressant. On devrait se positionner dans les 2 ou 3. C’est une régate d’entrainement mais ça ne nous empêchera pas d’être à fond. »
Le départ de la première course a été donné à 14h ce vendredi. L’occasion pour le Team Occitanie Sud de France de tester et valider le matériel, notamment les nouvelles voiles et les combinaisons sur-mesure fournies par Kalypse. Trois jours de régates afin de peaufiner les réglages et de se confronter pour la première fois en mode course à de sérieux concurrents pour le Tour de France à la Voile.
TEAM OCCITANIE SUD DE FRANCE
Equipage
Pierre Leboucher - skipper
Double Vice-Champion du Monde de 470, JO de Londres
Billy Besson - co-skipper
Quadruple Champion du Monde de Nacra 17, JO de Rio
Nicolas Berenger - performer, navigation
Champion du Monde Longze, 7 Solitaire du Figaro, 10 Tour de France à la Voile
Thibaut Soler - tactique, réglages
Vice-Champion du Monde ISAF 420, 1 Tour de France à la Voile
Maxime Garbay - barre, réglages
Champion de France 420, 2 Tour de France à la Voile
Gabriel Skoczek - tactique, réglages
Vice-Champion du Monde SB20, Vice-Champion du Monde Longtze
Encadrement
Brice de Crisenoy - préparateur technique
Gwen Gbick - coach
Kito de Pavant - manager
Programme 2017
24 - 26 mars : Grand Prix de la Grande Motte
13 - 17 avril : Spi Ouest France
28 avril - 1er mai : Grand Prix Guyader
25 - 28 mai : GPEN
7 - 30 juillet : Tour de France à la Voile (9 étapes dont une au Grau du Roi Port Camargue, les 23 et 24 juillet)
Trophées de l’Olympisme du Gard

Votez pour moi !
J'ai l'honneur de participer à la 16ème édition des Trophées de l'Olympisme du Gard aux côtés de 3 autres sportifs gardois : Jean-Philippe Haon joueur de l'USAM Nîmes, l'équipe du Nîmes Volley-Ball et Ismail Bedel de l'Entente Nîmoise. Les votes pour le prix du public sont ouverts du 30 janvier au 7 mars 2017.
Pour voter, c'est ici ! http://www.gard.fr/
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Enfin, me voilà sur la terre ferme.
J’ai quitté, non sans une bonne dose d’émotions, le Marion Dufresne, son équipage à qui je dois tant, et ses passagers. A peine le bateau s’était immobilisé à quai sur l’île de la Réunion que je fus assailli par une nuée de journalistes, impatients d’avoir mes premières impressions du voyage.
Et quel voyage !
Un mois en course à bord de Bastide Otio, pour contourner l’Afrique par l’ouest, puis un autre à bord du Marion Dufresne en tant que naufragé, tournée des îles australes de l’océan Indien, Crozet, Kerguelen, Amsterdam, Tromelin, Maurice et Réunion, puis 10 000 km en avion jusqu’à Paris, paysages hallucinants de la France givrée le long de la ligne TGV jusqu’à Montpellier où je retrouve toute ma petite famille dans le dernier restaurant à la mode, le « Coldrip », puis direction Cadaqués en Espagne où je retrouve quelques amis pour le réveillon.
Le Cap Creus en guise de Cap Horn
J’aurais dû me trouver au sud du Chili pour le passage à la nouvelle année, en train de doubler le mythique Cap Horn. Le sort en a décidé autrement et mon aventure en solitaire s’est transformée en un périple extraordinaire à travers les îles du bout du monde. J’étais donc au pied du non moins fameux Cabo Creus, face à la Méditerranée. Spectacle grandiose, grand beau temps, vent faible et belle balade à travers le paysage minéral de la réserve naturelle.
Rien de mieux pour démarrer cette nouvelle année 2017, que je vous souhaite excellente et forte en émotions.
Kito de Pavant
Tromelin

A peine 1 km², une cinquantaine de cocotiers, une plage de sable blanc, de l'eau turquoise, sans doute beaucoup de poissons multicolores en-dessous, une piste d'atterrissage pour je ne sais quel avion, des milliers de fous (les oiseaux!!!) voilà à quoi ressemble l'île Tromelin, perdue au milieu de l'océan Indien.
Il a fallu 5 jours au Marion Dufresne pour atteindre cet îlot minuscule depuis Amsterdam pour y livrer quelques futs de gasoil et beaucoup d'eau potable, qui manque cruellement aux trois hommes qui vivent là pendant quelques mois...
La météo a été favorable et les festivités de Noël ont pu se dérouler sans roulis et sans soucis, ainsi que les parties de tarot pour lesquelles je n'ai toujours pas de jeu, c'est la période qui veut ça...
L’île a été le témoin de quelques tragédies, notamment le naufrage de l'Utile qui a conduit environ 80 personnes à rester coincées là quelques années. Les blancs ont fui sur une embarcation de fortune en jurant de revenir chercher les esclaves malgaches mais seulement 7 d'entre eux, uniquement des femmes et un bébé, ont survécu après 17 ans de patience et de souffrance. Cela se passait au milieu du XVIIIème siècle. Il reste encore de cet épisode l'ancre rouillée de l'épave sur la plage.
Nous ne resterons que quelques heures devant Tromelin avant de reprendre la route dans l'autre sens vers Maurice...
A suivre...
Kito de Pavant
au mouillage devant Tromelin
Plus d’informations sur l’île Tromelin : www.taaf.fr/Tromelin
L’île d’Amsterdam

L’étrave du Marion Dufresne fend les eaux claires de l’Océan Indien. Cap au Nord-Ouest vers la petite, mais lointaine, Ile de Tromelin, minuscule confetti (confetto ?) au nord de La Réunion. Mission ? Livrer du Gasoil pour les frêles infrastructures (une vague piste d’atterrissage enfouie dans le sable blanc) et les 3 résidents de l’île… Il nous faudra 4 à 5 jours pour l’atteindre, à seize nœuds de moyenne.
La température extérieure est remontée aussi vite que les ° de latitude franchis. Nous sommes maintenant sous les tropiques et nous avons oublié les grands albatros à sourcils noirs, les tempêtes des quarantièmes rugissants et les couches de polaires pour se protéger du froid. La mer lisse facilite grandement l’observation des cétacés qui, infatigables, recherchent de la nourriture. Les oiseaux, eux, ont brutalement disparu tandis que les poissons volants refont progressivement leur apparition.
Nous avons fait une courte escale (2 jours et demi) sur l’île d’Amsterdam afin d’y déposer un peu de matériel pour la base et récupérer une bonne dizaine d’hivernants. Cette petite île ronde, seulement une dizaine de kilomètres de diamètre, est volcanique et pelée mais la végétation y pousse plus volontiers qu’à Kerguelen ou Crozet grâce à un climat plus doux.
Il y a même des arbres… Peu, mais il y en a… Il parait que 2 siècles auparavant, l’île était entièrement boisée de phylicas, des arbustes endémiques, identiques à ceux de Tristan Da Cunha, à la même latitude en Atlantique, qui auraient complétement disparu sans un programme de reboisement entrepris depuis quelques années… Une fois encore, quelques erreurs humaines ont bouleversé l’équilibre naturel de la flore et de la faune. Certaines espèces introduites sont, elles, en voie d’éradication.
Les stars d’Amsterdam sont les otaries et les langoustes. Le nombre d’otaries est estimé à 50 000 alors qu’elles n’étaient plus que 500 il y a quelques décennies. Elles sont partout, dans l’herbe, dans l’eau, à nager autour du Marion, sur les rochers noirs, sur l’espèce de cale où le Marion dépose le matériel quand la houle n’est pas trop forte. L’otarie, dont les palmures antérieures rappellent curieusement les foils de nos Imocas, est plutôt agressive envers les promeneurs et sa mâchoire, aussi féroce que celle d’un grizzly, pousse à la méfiance et au port obligatoire du bâton…
La venue du Marion Dufresne est un événement dans la base et il se doit de le fêter dignement, d’autant plus que cette présence signifie également le départ pour certains, et le déchirement des adieux. Au Cabanon des Marins, un barbecue est lancé pour y roussir les fameuses langoustes que l’équipage du Marion s’est escrimé à pêcher, non sans quelques difficultés. La légende dit que ça grouille dans les hauts fonds des îles d’Amsterdam et de St Paul. Mais il aura fallu 3 jours et de cruelles désillusions pour remplir quelques casiers… Le moment est convivial, d’autant plus qu’il fait un temps radieux pour l’occasion, bien mieux que la veille où le vent fort s’était mêlé à une pluie copieuse…
Et puis le Marion Dufresne a repris sa route. Noël sera largement fêté au large au beau milieu de l’océan Indien, qui a eu la bonne idée de se calmer, limitant ainsi l’ample roulis du lourd ravitailleur en acier.
De son côté, Armel Le Cleac’h, déjà en Atlantique, ne laisse aucun espoir à ses poursuivants en tête du Vendée Globe. Je suis bien évidemment les péripéties de mes ex concurrents et me désole des abandons de Thomas et de Paulo que je voyais bien dans le match pour le finish atlantique. Mais la malchance a décidé de les écarter de la course. Chacun des éclopés de ce Vendée Globe « en profite » pour faire d’autres voyages extraordinaires, les uns en Afrique du Sud, d’autres en Australie, Thomas sur la magnifique île du Sud de la Nouvelle-Zélande, Paulo, lui, a préféré la Polynésie et moi, les Terres Australes. A chacun son trip…
Tout cela n’était pas précisé dans les instructions de course de Vendée Tourisme…
Kito de Pavant, Bastide Otio