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Interview croisée à 5 jours du départ de la Transat Jacques Vabre

Il y a 5 jours, le village de la Transat Jacques Vabre ouvrait ses portes au Havre. 76 skippers étaient réunis pour lancer les 10 jours de festivités avant le grand départ dimanche prochain. Contrôles de jauge, briefings d’accueil et de sécurité, régate d’exhibition, rendez-vous médias, visites de Bastide Otio, rencontres avec le public… les sollicitations sont nombreuses pour Kito de Pavant et Yannick Bestaven. A 5 jours du départ, nous avons cherché à en savoir un peu plus sur notre duo Bastide Otio.
Ton meilleur souvenir sur la Transat Jaques Vabre ?
Yannick : Mes 2 victoires en 2011 et 2015
Kito : La première avec Bel, on découvrait le bateau qui sentait encore la peinture. On a pris un super départ et on avait un wagon d’avance sur la flotte. C’était un moment incroyable parce qu’on découvrait le bateau et on réalisait que c’était un très très bon bateau même si on avait tout fait pour que ça le soit. C’était la première fois qu’on se confrontait à la concurrence avec beaucoup d’autres bateaux neufs.
Qui connaît le mieux Bastide Otio ?
Yannick : Kito parce qu’il a une grosse expérience en IMOCA et qu’il a passé plus de temps sur le bateau que moi en Méditerranée.
Kito : Je pense que c’est moi, même si c’est son bateau, parce que je l’ai découvert en même temps que lui en avril et que j’ai passé plus de temps que lui à naviguer dessus, quasiment tous les jours depuis le début de l’été.
Ce qui est sympa avec lui à bord ?
Yannick : C’est qu’il ne se prend pas trop la tête, qu’il est passionné par ce qu’il fait et il aime être sur l’eau. C’est un vrai navigateur, un vrai aventurier.
Kito : C’est de naviguer avec quelqu’un d’efficace et compétent, qui sait faire, sur lequel on peut compter sur la marche du bateau, les choses qu’il faut surveiller, les dangers qui nous entourent. La confiance.
On n’a pas encore eu l’occasion de partager des choses plus personnelles comme la musique mais ça va venir avec la transat.
Qu’est ce que ça t’apporte de naviguer avec lui ?
Yannick : J’apprends tous les jours. Il a beaucoup d’expérience des gros bateaux, notamment en IMOCA. Sa façon de régler, de faire marcher le bateau, les transitions, les manœuvres, c’est intéressant.
Kito : Grace à Yannick on peut faire le programme prévu avec Bastide et Otio jusqu’au bout avec la Transat Jacques Vabre. Il se trouve que Yannick faisait partie de la short-liste des gens avec qui j’avais envie de naviguer en double. C’était la bonne occasion. Nous sommes complémentaires, il avait un bateau et nous les partenaires. Par ailleurs, Yannick a beaucoup de compétences, il a montré depuis longtemps ce qu’il sait faire sur l’eau. Et on a profité de ses talents pour avancer sur l’évolution du bateau, d’autant plus qu’il est propriétaire. Il y a eu de vrais échanges technologiques.
En solo ou en duo ?
Yannick : Les 2 ! J’adore le solo mais j’aime beaucoup le double surtout avec des gens comme Kito qui ont beaucoup d’expérience.
Kito : 2 univers complètement différents. Il y a des avantages en solo et en double. La Transat Jacques Vabre se court en double et on va la faire en double jusqu’au bout !
Avantages et inconvénients de s’entrainer seuls en Méditerranée ?
Yannick : On ne sait pas à quelle vitesse on va par rapport aux autres bateaux. Mais c’est Hawaï ! Il fait beau, il y a du vent et les sudistes sont sympas !
Kito : On a la chance d’avoir de belles conditions, du vent, sans doute plus qu’en Atlantique contrairement à ce que les gens pensent. On a des conditions très variées, énergiques, avec du mistral une fois par semaine. Et puis c’est pratique de pouvoir rentrer et sortir du port quand on veut sans problème de marée et d’écluse ! L’inconvénient majeur c’est qu’on n’est pas en contact avec nos concurrents. On est champion du monde de la baie d’Aigues Mortes avec Bastide Otio, on a beau s’entrainer, on manque de confrontation. Ceci dit, nos amis bretons sont les bienvenus ! Ils peuvent venir s’entrainer chez nous quand ils veulent.
Quelque chose t’a surpris en apprenant à naviguer avec lui ?
Yannick : On a des façons de manœuvrer un peu différentes notamment pour les envois de spi…
Kito : Sa façon d’envoyer et d’affaler le spi
Quelque chose t’énerve chez lui ?
Yannick : Il est souvent sûr d’avoir raison quand même… notamment pour la chaussette à spi !
Kito : Quand il cherche du réseau sur son téléphone en mer.
Qui est le plus têtu ?
Yannick : Kito sans aucun doute !
Kito : Les deux. Ça fait partie des qualités et défauts qu’il faut avoir dans la voile. Je suis têtu mais j’écoute. J’ai des opinions qui en général sont bien ancrées. L’avantage du double, c’est qu’on doit se remettre en question quand on propose quelque chose. Il faut argumenter pour qu’une proposition devienne une chose évidente. Ce n’est pas toujours facile pour des gens qui viennent du solo qui sont des caractériels ! Il y a de petits efforts à faire pour que ça se passe bien.
Qui râle le plus ?
Yannick : On est deux râleurs mais ça se passe bien à bord, il suffit juste de le savoir.
Kito : On ne râle pas forcément extérieurement mais intérieurement. Quand on fait de la voile à haut niveau on cherche la perfection qui malheureusement n’est pas de ce monde. On fait du mieux qu’on peut avec ce qu’on a, le temps qui joue contre nous et les aléas. Et il y a beaucoup de contrariétés donc on râle.
Qui laisse trainer ses chaussettes sales ?
Yannick : moi pas mal… mais Kito aussi un peu je crois (rires)
Kito : je crois qu’on est tous les deux assez mauvais élèves mais j’aurais tendance à dire Yannick qui est assez bordélique mais je le suis aussi donc…
Quelles bottes puent le plus ?
Yannick : Je n’ai pas mis le nez dans celles de Kito je ne peux pas te dire mais les miennes ne sentent pas bon, ça c’est sûr !
Kito : Ouuuuu… je crois qu’on se vaut aussi. L’arrivée à Salvador va être terrible !
Qui est le plus bavard ?
Yannick : Pas Kito (rires)
Kito : Aucun des deux
Qui est le plus superstitieux ?
Yannick : Kito je crois qu’il est superstitieux en vrai non ? Je vais essayer de ramener un lapin à bord pour voir… Mais moi aussi en fait… J’éviterais ce genre de bêtise !
Kito : Surement pas moi !
Qui est le meilleur en météo ?
Yannick : C’est le fichier !
Kito : Les deux.
Qui est le plus fêtard ?
Yannick : Kito a de la bouteille mais on n’a pas encore beaucoup fait la fête ensemble.
Kito : On vous dira ça à l’arrivée à Salvador.
Qui est le plus colérique ?
Yannick : Ni l’un ni l’autre n’est colérique.
Kito : Je ne le suis pas et lui non plus, je ne pense pas.
Le gros mot qu’il dit le plus ?
Yannick : Il ne dit pas de gros mots Kito… moi oui mais c’est la ponctuation dans le Sud-Ouest !
Qui est le plus sérieux ?
Yannick : Kito
Kito : Nous le sommes tous les deux. On donne peut-être l’impression d’être des gens cool mais on est très sérieux tous les deux.
Qui est le plus organisé ?
Yannick : Toujours Kito
Kito : Tout dépend de quelle organisation on parle !
Qui mange le plus ?
Yannick : Moi !
Kito : Je pensais qu’il allait manger plus que moi mais en fait il est juste accro au chocolat !
Qui dort le plus ?
Yannick : Moi… j’ai du mal à me réveiller parfois… C’est ce que dit Kito ! (rires)
Kito : Yannick ne dort pas beaucoup la journée… je dors plus souvent mais je dors moins profondément. Pour le réveiller le matin ce n’est pas simple !
Où et comment tu te vois dans 5 ans ? 10 ans ?
Yannick : Ça sera l’après Vendée Globe. J’espère que je serais arrivé à faire un tour. Dans 10 ans, sur un bon bateau de croisière en Polynésie ça c’est sûr !
Kito : J’ai toujours vécu au jour le jour avec des projets assez éphémères donc c’est difficile de programmer. Il y a des projets que j’aimerais bien voir naitre bientôt… Je suis dans une phase où je me pose plein de questions, j’arrive sur la fin de ma carrière sportive. Ce qui est sûr c’est que j’aimerais être sur un bateau pour continuer à sillonner la planète à la voile.
Où et comment tu le vois dans 5 ans ? 10 ans ?
Yannick : Sur un bon bateau de croisière mais aux Antilles
Kito : Il a plus de 10 ans de moins que moi. Il va encore se passer plein de choses pour lui. Il faut qu’il trouve un partenaire pour faire le Vendée Globe 2020. Une fois qu’il l’aura trouvé ça va l’engager dans plein de choses. Je le vois bien continuer à faire de la course.
Mini Transat : Jonathan 11ème de la 1ere étape !

Jonathan et Hinano / Tasty Granny ont franchi cette nuit la ligne d'arrivée de la première étape de la Mini Transat La Boulangère en 11èpme position du classement Proto, à 2 heures 39min et 10 secondes (heure française), après 10 jours, 10 heures, 39 minutes et 10 secondes de course.
C'est une première étape qui aura été longue, difficile et douloureuse. Mais ce qui domine avant tout, après 1 350 milles entre La Rochelle et Las Palmas, c'est le bonheur d’être arrivé sans trop d’encombre. Et, surtout, à moins d'une heure du Top 10, objectif initial de Jonathan.
C'est ce qui s'appelle une belle performance à bord d'un bateau d'ancienne génération, avec 14 bateaux derrière, et pas des moins récents !
« Sacrée étape ! Après le DST du cap Finisterre, je me suis retrouvé bloqué dans la molle pendant huit heures, avec Quentin (Vlamynck) et Charlotte (Méry). Le lac… Ça a été un moment un peu stressant. J’ai espéré qu’à l’Est et à l’Ouest, les autres aient été scotchés aussi mais à l’annonce du classement, le lendemain, il a malheureusement été confirmé que nous n’avions été que trois à être resté tanqués. Après, il y a eu cette fameuse météo où il a fallu décider entre une option Est et une option Ouest en fonction des dépressions qui passaient. De mon côté, j’ai décidé de partir dans l’Est, ce qui a plutôt pas trop mal marché. Au bout du compte, je termine 11ème. Je suis plutôt content. Ce n’est pas le Top 10, mais presque. Pour le reste, rien de spécial. Je n’ai même pas vu un poisson. Avec toute cette molle, j’ai beaucoup dormi et parfois regretté de ne pas avoir pris de bouquin… Je retiendrai malgré tout de supers levers de lune et de soleil. »
Kito et Yannick en mer, direction le Havre

Kito de Pavant et Yannick Bestaven ont largué les amarres ce matin à bord du monocoque IMOCA 60’ Bastide Otio. Ils ont quitté Port Camargue, direction plein sud vers les îles Baléares puis Gibraltar avant de remonter les côtes portugaises, espagnoles et françaises en direction de la Manche. Arrivée prévue dans une dizaine de jours au Havre, d’où le duo prendra le départ de la Transat Jacques Vabre le 5 novembre, en direction de Salvador de Bahia au Brésil.
Kito de Pavant avant le départ
Bastide Otio est prêt, en configuration de course à part la grand-voile neuve qui n’est pas encore à poste. Nous aurons l’occasion de l’essayer au Havre.
La météo est bonne pour partir. Il y a un peu moins de vent que prévu, notamment pour la première nuit. Dans le sud de la Méditerranée nous serons au portant avec du vent d’Est constant selon les prévisions. Ensuite ça s’annonce plutôt souple pour la remontée de l’Atlantique. On en profitera pour tester tout le matériel et vous envoyer des mots du bord régulièrement.
Nous allons partir plein sud. Pour aller au Havre il faut faire du sud… pas facile à comprendre !
Yannick Bestaven avant le départ
On va essayer de ne pas trainer en route. Il y a pas mal de milles jusqu’au Havre ! Les conditions météo sont bonnes jusqu’à Gibraltar et même après. On va en profiter pour affiner les réglages et le fonctionnement à bord à deux. Le repos, le travail sur le bateau, l’alimentation, s’attribuer les rôles. 8 à 10 jours de navigation à deux ça permet de bien prendre ses marques. C’est comme si on faisait une demi-transat. C’est un bon entrainement et pour les automatismes du double c’est bien. On a fait quelques améliorations sur Bastide Otio, notamment au niveau des bouts. On va pouvoir valider tout ça !
La Route du Café
Créée en 1993, la « Route du Café » était à l’origine une course en solitaire au départ du Havre, direction Cartagena en Colombie. Porte d’entrée historique du café venu des Antilles et des Amériques, le port du Havre accueille encore aujourd’hui près de 80% du café importé en France. La Transat Jacques Vabre est organisée tous les 2 ans depuis 1993 en hommage à cette route historique. Les destinations café évoluent au fil des 13 éditions, quittant la Colombie pour le Brésil puis le Costa Rica avant de revenir à Salvador de Bahia en 2017.
39 bateaux, soit 78 skippers, prendront le départ de la Transat Jacques Vabre dimanche 5 novembre à 13h35 du Havre en direction de Salvador de Bahia, soit 4 350 milles (8056 km) à parcourir. On pourrait croire qu’à deux c’est plus facile mais non ! Les skippers vont se relayer durant 2 semaines de course effrénée en poussant leur machine à plein régime. Le parcours demande une attention de tous les instants avec une météo très variée. De la sortie de Manche à la traversée du Golfe de Gascogne, les dépressions automnales vont secouer les 39 bateaux. Ils traverseront ensuite le fameux Pot-au-Noir au niveau de l’Equateur avec ses grains, ses orages, ses arcs-en-ciel et ses variations de vent à rendre dingue ! L’arrivée sur les côtes brésiliennes ne sera pas non plus de tout repos avec de nombreuses zones de transition, des orages, de la pétole et la fatigue d’une longue traversée de l’océan Atlantique...
Transat Jacques Vabre 2017
- Transatlantique en double - 13e édition
- 4 classes de bateaux : Class40, Multi 50, IMOCA 60 (13 concurrents), Ultime
- Départ le 5 novembre à 13h35
- Parcours : 4 350 milles (8056 km) entre Le Havre et Salvador de Bahia au Brésil
- 9e participation pour Kito qui a toujours été au rendez-vous. (2e en 2009 avec F. Gabart)
- 5e participation pour Yannick dont 2 victoires en Class40 (2011 et 2015)
A la Rochelle pour encourager Jon au départ de la Mini Transat !

Jonathan Chodkiewiez dans les starting blocks pour la Mini Transat !
Il reste désormais moins de 48h à Jonathan Chodkiewiez avant de prendre le départ de la Mini Transat La boulangère. Moins de 48h avant de voir se concrétiser un projet qu’il mène depuis plus d’un an et demi. Moins de 48h avant qu’Hinano / Tasty Granny n’entame sa première transatlantique en course.
Le compte à rebours est lancé ! Dimanche à 13h35, les 81 concurrents de la Mini Transat La Boulangère s’élanceront de La Rochelle, direction Las Palmas aux Canaries, seule étape avant leur grande traversée de l’Atlantique, en solitaire, jusqu’au Marin en Martinique. Parmi eux, Jonathan Chodkiewiez, qui ne cache plus son impatience de prendre le large :
« Là, j’ai vraiment envie de partir ! Ça partirait demain, je serais content, quitte à terminer de bricoler en mer ! » Mais avant cela, village officiel de départ oblige, le skipper du Mini n°335 Hinano / Tasty Granny a du se soumettre à quelques obligations. Vendredi dernier, c’était donc inauguration dudit village et série de briefings, samedi avait lieu la présentation officielle des skippers, tandis que dimanche se courrait le traditionnel prologue, régate d’exhibition durant laquelle chaque skipper embarque invités et jeunes licenciés de voile rochelais. « Il y avait trop peu de vent de direction instable, on n’a finalement pas pu lancer de réel départ et nous avons dû nous contenter d’une simple parade, a expliqué Jonathan. Le seul souci, c’est qu’avec les marées et les horaires d’ouverture de l’écluse du port, nous avons passé la journée entière sur l’eau, la plupart du temps à attendre. Mais ça m’a tout de même permis de vérifier certains points, c’était notre dernière sortie sur l’eau avant le départ. » Après un week-end chargé, le skipper cavalairois a donc mis sa soirée de dimanche à profit pour se reposer et préparer sa dernière semaine à terre. Au programme : rendez-vous chez le dentiste, préparation des affaires à envoyer aux Canaries, à Cavalaire et en Martinique, finaliser les diverses vérification à bord du bateau… « C’est la course ça y est, mais je reste cool ! »
Contrôles sécu et analyse de la météo avec Kito de Pavant
Restaient également les derniers contrôles exigés par la Classe Mini dont le fameux « contrôle sécu », visant à s’assurer que tout le matériel de sécurité imposé est bien embarqué : « On sait comment ça se passe, c’est comme un contrôle technique : on a toujours droit à une contre-visite pour un petit quelque chose qui manque ou qui ne va pas comme il faut. Il faut l’avoir en tête quand on approche des derniers jours avant un départ ». Mais Jonathan reste serein, sa préparation avance comme il l’entendait. « Il ne me reste plus que quelques bricoles que je m’étais gardé histoire de ne pas m’ennuyer et puis je n’aurai plus qu’à charger le bateau et continuer d’étudier la météo. » Épaulé par Kito de Pavant, skipper de l’IMOCA 60 Bastide Otio que Jonathan avait préparé pour le dernier Vendée Globe, qui fera office de routeur avant les départs de chaque étape, le skipper d’Hinano / Tasty Granny peut donc se consacrer pleinement à sa mise en configuration ‘course’. « Je sais que je ne serai jamais pleinement satisfait de ma préparation, concède-t-il cependant. C’est un peu frustrant d’avoir un ancien bateau, car je suis quelqu’un de très minutieux et je suis forcé de faire avec les moyens du bord. Mais je suis tellement heureux d’être ici, je me sens tellement chanceux que c’est tout ce qui importe. Hâte d’être à dimanche ! »
En mer pour la rentrée !

Après les entrainements de juillet, Bastide Otio a passé l’été à Port Camargue. Les vacances ont été courtes pour l’équipe Made in Midi entre les navigations avec les partenaires et la préparation du bateau pour la Transat Jacques Vabre. Ce dimanche 3 septembre, Kito a invité le commandant du Marion Dufresne et son second à naviguer à bord de son nouveau Bastide Otio. L’occasion de les remercier pour le sauvetage pendant le Vendée Globe. Des moments qui resteront gravés dans leur mémoire et qui les lient fortement. Hier, Yannick Bestaven a rejoint Kito pour 10 jours d’entrainement. Ils sont actuellement au large de la Méditerranée, en direction de Marseille où Bastide Otio accostera vers 17h ce soir.
Le team Made in Midi a profité du mois d’aout pour avancer sur les optimisations que Kito et Yannick souhaitaient faire sur le monocoque 60’ IMOCA Bastide Otio. Il s’agit essentiellement de l’organisation du plan de pont pour faciliter le travail à bord. « Nous avons lancé pas mal de petites améliorations question confort, si on peut parler de confort ! » ajoute Kito.
Les deux skippers seront en mer jusqu’au 15 septembre entre Marseille et Saint-Tropez afin de s’entrainer pour la transat en double et de valider les installations du monocoque Bastide Otio.
Le système Mediaman Assistant qui permet de filmer 24/24 7/7 a également été réinstallé par Patrice Rosay. « On a donc de quoi faire de la vidéo ! »
Laurent Chateignier, orfèvre du matelotage (préparation des cordages, épissures, surliures…) viendra fin septembre pour parer Bastide Otio de ses plus beaux bouts. « J’en profite pour remercier notre partenaire Lancelin pour ses cordages de qualité » conclu Kito.
Kito de Pavant : « Je tenais à les remercier à ma façon »
« J’étais ravi et plus que ça d’avoir le commandant du Marion Dufresne II et son second à bord de Bastide Otio dimanche. Je leur dois une fière chandelle ! On a passé un mois ensemble dans les Terres Australes et depuis le 30 décembre nous ne nous sommes pas revus. Le sauvetage reste un moment très saillant de mon Vendée Globe, si ce n’est du Vendée Globe. Je tenais à les remercier à ma façon. Rien de tel que de partager un moment en mer. Ils m’ont récupéré à bord du Marion Dufresne, je les récupère sur le Bastide Otio… Nous aurons l’occasion, j’en suis certain, de nous revoir. »
Une superbe journée, une jolie histoire
« Nous avons passé un très bon moment, avec Kito ça se passe toujours bien ! ajoute le commandant Thierry Dudouit. J’ai pu barrer le nouveau Bastide Otio, me rendre compte de ce qu’est un bateau de course, avec les conseils de Kito. C’était super. On aurait aimé organiser ces retrouvailles avec plusieurs membres de l’équipage CMA CGM, malheureusement nous avons tous des plannings compliqués, toujours à droite ou à gauche sur nos bateaux. J’espère qu’on se reverra, sur un ponton, un départ de course... Je serai en mer pour le départ de la Transat Jacques Vabre sinon je serais venu souhaiter bon vent à Kito. Et je le suivrai sur Virtual Regatta ! »
Amitié naissante entre marins du Sud
Jean-Charles Rougeulle, second du Marion Dufresne, vit à Marseille. Quand il n’est pas en mer sur un grand bateau, il en vend de plus petits, à voile, à terre ! Et comme le monde est petit…
« C’était un plaisir de retrouver Kito à bord d’un bateau à voile et non à moteur comme dans le grand Sud, et de voir que son projet Bastide Otio va de l’avant avec en ligne de mire la route du café. On se retrouvera en Méditerranée, à Marseille ou ailleurs, sur des régates. Nous nous sommes très vite liés d’amitié à bord du Marion Dufresne parce que j’ai fait beaucoup de voile et qu’on a quelques connaissances en commun. C’était un très joli moment… »
Un vendéen à Port Camargue
Yann Donnart, vainqueur de la ligue Ouest-France sur le Vendée Globe virtuel de Virtual Regatta, a remporté une navigation à bord de Bastide Otio… « Je suis venu en vacances à Port Camargue pour l’occasion. C’est une expérience exceptionnelle de naviguer sur un bateau du Vendée Globe. J’ai fait beaucoup de jaloux ! J’ai suivi le Vendée Globe via Virtual Regatta et via les carnets de bord hebdomadaires de Kito dans Ouest-France. Dans l’Ouest c’est une institution, on le trouve partout, merci Ouest-France ! »
Bilan encourageant pour le Team Occitanie Sud de France sur le Tour de France à la Voile

La grande finale méditerranéenne du Tour de France à la Voile s’est achevée ce weekend dans la magnifique baie des Anges. Le Team Occitanie Sud de France termine ce mois de course en 11e position sur 29 concurrents. Le sacre revient à Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains, l’équipage le plus régulier de cette 40e édition. Bilan…
Aux avants postes de ce Tour de France à la Voile 2017, on retrouve des équipages particulièrement affutés, des marins très expérimentés spécialistes de l’épreuve et des équipes qui ont tout misé sur leur préparation depuis fin 2016. Tous s’accordent à dire que le niveau du Tour est monté d’un cran cette année, avec un plateau aussi homogène que combatif. La bataille a duré jusqu’à la dernière étape à Nice, offrant une course haletante, pleine de rebondissements, pour le plus grand plaisir des participants, des sponsors, des medias, du public et des organisateurs.
Durant plus de trois semaines de courses, de la Mer du Nord à la Méditerranée, en passant par la Manche et l’Atlantique, le Team Occitanie Sud de France a tout mis en œuvre pour représenter au mieux les couleurs de la Région Occitanie Pyrénées/Méditerranée et ses énergies positives.
L’équipage n’a eu de cesse de se construire, d’apprendre à se connaître et à fonctionner au mieux ensemble, dans le but de progresser toujours plus et d’atteindre le plus haut niveau de performance possible. Avec une équipe composée par 6 navigants d’horizons très différents, l’enjeu était de taille. Il fallait trouver les bonnes configurations pour que chaque jour les 3 bons marins soient à bord et puissent exprimer talent, expérience, motivation et compétences.
Sur les 8 raids côtiers et 41 stades nautiques disputés par le Team Occitanie Sud de France, la compétition a toujours été la priorité. La persévérance de l’équipage, face à une concurrence des plus rudes, a donné de belles performances dès le départ du Tour, avec une 3e place en finale des stadiums à Dunkerque.
7e sur le raid d’Arzon et une victoire en stade nautique, 3e sur le raid des Sables d’Olonne, 6e en finale des stadiums de Marseille et le prix de la combativité, l’équipage occitan n’a pas démérité !
Si la 11e place du classement général n’est pas à la hauteur du potentiel du Team emmené par Pierre Leboucher (double Vice-Champion du Monde de 470) et Billy Besson (quadruple Champion du Monde de Nacra 17), elle reflète le niveau très élevé de l’épreuve qui attire tous types de champions. De l’olympisme à la course au large, des marins expérimentés au palmarès impressionnant comme de jeunes loups de mer aux ambitions débordantes, c’est ce melting-pot qui fait la richesse du Tour de France à la Voile mais aussi celle du Team Occitanie Sud de France qui reviendra sans aucun doute l’année prochaine, avec une équipe forte des enseignements de cette saison 2017.
Pierre Leboucher – skipper du Team Occitanie Sud de France
« Le bilan de ce Tour de France est positif. Il y a toujours eu une bonne ambiance dans l’équipe, c’est important quand on vit ensemble pendant un mois. Je suis satisfait de ce qu’on a réussi à mettre en place lors des entrainements avant le Tour. On a trouvé les bonnes configurations qui ont fonctionné tout le long et qui nous ont permis d’être performants et de jouer avec les meilleurs. Pour ce qui est du résultat final, nous ne sommes pas là où on nous attendait mais le top 10 était vraiment difficile à atteindre. Nous avions tous des projets parallèles, Billy avec le Nacra et The Bridge, Gaby avec sa préparation olympique en 49er, Nico, Max et Thibaut avec leur travail et moi avec la Solitaire du Figaro. C’est super d’avoir monté une équipe avec des profils et des horizons différents, c’est aussi ce qui en a fait la richesse. Nous avons vraiment le potentiel pour faire mieux, il y a beaucoup de paramètres à travailler et on fera un bilan complet pour tirer les enseignements qu’il faut. Quoi qu’il en soit, ce Tour 2017 aura été une très bonne expérience, humaine et sportive. »
Billy Besson – co-skipper du Team Occitanie Sud de France
« Depuis 2015, première année du nouveau format du Tour de France à la Voile en Diam 24, il y a eu une évolution énorme. A l’époque ce sont les grosses écuries qui ont montré la voie. Aujourd’hui, ce sont de plus petites équipes qui sont hyper investies sur le circuit et qui sont vraiment dans le coup. La différence est évidente sur l’eau. Le niveau est très homogène avec dix à douze équipages capables de gagner des étapes. Tout le monde avance très vite, c’est beaucoup, beaucoup plus dur ! Même ceux qui ont le plus navigué comme nos partenaires d’entrainement SFS ou encore les vainqueurs 2016 Lorina Limonade – n’ont pas gagné. Cette année, il fallait un peu plus de fraîcheur, un peu plus de maturité notamment sur les départs en stadiums. C’était très difficile d’entrer en finale, il n’y avait que 8 places sur 29 bateaux. Ça ne laisse pas le droit à l’erreur et il fallait être très opportuniste. J’aime vraiment bien ce format exigeant du Tour de France à la Voile même si j’ai eu du mal à m’y habituer. Ça donne envie d’y retourner et de travailler plus pour arriver à être plus performant. »
Kito de Pavant – team manager du Team Occitanie Sud de France
« Je suis heureux d’avoir pu monter ce projet Pro-Amateur avec la Région Occitanie qui avait à cœur de promouvoir la vocation maritime de cette belle et grande région. Je note que le barreur du bateau vainqueur de l’épreuve n’est autre que Damien Iehl, pur produit de la Région Occitanie… Les concurrents et le public ont également pu apprécier la puissance du vent, notamment lors de l’étape réussie du Grau du Roi Port Camargue. La démonstration a été faite que le soleil et le vent sont des ressources inépuisables en Méditerranée. Sunti et Quadran l’ont bien compris depuis longtemps.
J’en profite pour remercier tous les partenaires du Team Occitanie Sud de France, en particulier Kalypse, qui a conçu et fabriqué les belles combinaisons de l’équipe, R Révolution Santé pour le suivi de leur préparation physique, Hellocom pour la décoration du bateau, RC Automobiles pour les véhicules, Matahi pour l’énergie du Baobab et le CEM avec qui j’espère la dynamique Diam 24 va perdurer…
Bravo à toute l’équipe, les navigants bien sûr mais aussi tous ceux qui ont travaillé à leurs côtés jours et nuits… »
Au taquet à Marseille

Conditions idéales aujourd’hui sur le plan d’eau de la rade de Marseille, avec un vent d’Ouest de 15 à 18 nœuds et du soleil. La compétition a pu reprendre après l’annulation du raid côtier hier en raison d’un violent mistral. Le Team Occitanie Sud de France, impatient d’en découdre, a décroché sa place en finale des stades nautiques après 5 manches de qualification particulièrement disputées. Les 29 équipages prennent la route ce soir en direction de Nice pour le dernier Acte du Tour de France à la Voile. Le suspense sera au rendez-vous jusqu’au bout pour le podium final. Quant au Team Occitanie Sud de France, il se maintient à la 11e place à 13 points du top 10…
Pierre Leboucher : « une bonne journée de régates »
La vitesse du bateau était bonne. On a fait de bon choix tactiques qui nous ont permis de remonter des places tout le long des manches. On n’a quasiment jamais perdu de places sur aucun bord. C’est très positif vu les conditions météo très changeantes. Il nous a manqué un peu de réussite sur les départs, ça ne nous a pas empêché de nous qualifier en finale.
On s’est bien régalé sur l’eau, c’était une bonne journée de régates. Gaby connaît bien le plan d’eau de Marseille, c’était un vrai plus aujourd’hui. Il apporte également beaucoup de dynamisme sur le bateau. Il est au taquet tout le temps !
Billy Besson : « très frustrant de ne pas avoir pu jouer cette finale »
Ce qui est hyper positif c’est qu’on allait très vite. On était hyper bien coordonnés à bord. Là où ça pèche le plus c’est sur les départs. En restant tranquille au comité, ça permet de passer dans les 3-4 premiers au vent et après c’est plus facile. Je pense que c’est ce qu’il fallait faire dans ce genre de conditions, avec un vent très changeant. C’était pendant la manche que tout se jouait. Il y avait toujours moyen de se refaire et ce n’était pas facile de rester premier…
Il y a des schémas systématiques à connaître sur ce genre de départs au vent de travers. Il y a des orientations de flotte que je n’ai pas encore bien en tête. Je suis habitué à faire des départs au près. Il faut que je m’habitue à ce nouvel exercice en Diam 24. On est disqualifié au départ de la finale du jour parce qu’on part trop tôt. C’est vraiment dommage et très frustrant de ne pas avoir pu jouer cette finale…
Gabriel Skoczek : « les bons plans d’attaque »
On commence très bien la journée avec une manche de 2 malgré une pénalité au départ. On avait bien observé le plan d’eau et identifié comment fonctionnait le vent, ce qui nous a permis de faire les bons choix tactiques pour revenir. Deuxième départ moyen, on était trop juste par rapport au viseur donc on part en dernier. Les conditions étaient plus installées donc c’était plus difficile de revenir mais on a réussi à remonter en 8e position. Sur les deux manches d’après, on sécurise les starts, on part au vent. On joue vraiment avec les meilleurs et on finit 3 et 6.
Dernière manche, clou du spectacle. On était 3e au classement, il suffisait d’assurer pour être en finale. On part bien, mais avec Trésor de Tahiti c’était très serré, ils ont tenté de nous pousser à la faute. Le jury, de loin, nous a collé une pénalité qu’on estime injustifiée. Mais retournement de situation, on passe quand même en finale malgré cette très mauvaise dernière manche de 11, à 2 points seulement de nos poursuivants ! Tactiquement, je pense qu’on était l’un des bateaux les plus à l’aise. Ça n’a pas donné d’excellentes manches à chaque fois mais on avait les bons plans d’attaque et je pense que c’est ce qui nous a ouvert la porte de la finale.
Le Tour s’arrête là pour moi. Je n’ai navigué que 3 jours à bord de Team Occitanie Sud de France mais c’était super. J’étais à fond tout le temps et j’espère avoir apporté le plus possible à l’équipe !
Entrainement en Méditerranée

Transat Jacques Vabre 2017 : Entrainement en Méditerranée et banque images exceptionnelle à bord de Bastide Otio avec Kito de Pavant et Yannick Bestaven
Kito de Pavant et Yannick Bestaven ont profité des bonnes conditions estivales pour s’entrainer en Méditerranée à bord de Bastide Otio pour la Transat Jacques Vabre. Le départ de la transat en double sera donné le 5 novembre prochain du Havre, en direction de Salvador de Bahia au Brésil.
Au programme : navigation à grande vitesse, embruns, chaleur, vent et magnifiques images !
Kito de Pavant
Nous avons la chance d’avoir régulièrement du vent en Méditerranée. On a profité d’une session d’entrainement avec Yannick pour faire des images avec un drone, des images 360°, et de belles photos au large dans de très très bonnes conditions. 25-30 nœuds, de la mer, du soleil, une belle lumière, un bon photographe et un bon pilote d’hélico… Tous les ingrédients réunis pour de très belles images, je dirais même des images exceptionnelles comme on ne peut en faire qu'en Méditerranée !
Nous avons passé du temps à naviguer avec Yannick pour trouver nos automatismes. On a d’autres sessions d’entrainement à venir à la fin de l’été, au mois de septembre, puis le convoyage en octobre entre la Méditerranée et la Manche. On a encore une voile qui va arriver en fin de saison à tester. Au mois d’août on va travailler sur l’ergonomie de Bastide Otio qu’on souhaite optimiser. L’équipe Sixteam va revenir du Tour de France à la Voile et aura un peu de travail… En attendant, on profite des belles conditions en baie d’Aigues Mortes pour des sorties avec nos partenaires qui sont ravis de pouvoir profiter du bateau. Il y a pas mal d’estivants en ce moment à Port Camargue, Bastide Otio est le monument le plus visité et photographié de la Région !
Yannick Bestaven
Nous nous sommes entrainés toute la semaine dernière avec Kito à bord de Bastide Otio. Ça faisait plaisir de se retrouver en double après le long convoyage qu’on a fait en juin pour amener le bateau en Méditerranée. Le bateau va bien, se prépare petit à petit. Ça permet de trouver nos marques, d’apprendre à naviguer ensemble, de se connaître de mieux en mieux. On a passé de bons moments en mer. Nous sommes partis 24h au large de l’Espagne puis au large de Porquerolles pour faire des images dans 30 nœuds de vent. Ça nous a permis de valider le bateau et les bonhommes. C’est super de naviguer en Méditerranée avec du vent et du beau temps !
Tour de France à la Voile : clap de fin sur l’étape de Port Camargue

L’Acte 7 du Tour de France à la Voile s’achève ce lundi à Port Camargue. Le Team Occitanie Sud de France a assuré le spectacle avec les 28 autres concurrents devant la digue qui accueillait le village de l’épreuve et ses nombreux spectateurs. En tête lors de la dernière manche de qualification, les conditions musclées ont joué un mauvais tour à l’équipage qui finit à seulement un point de la finale des Stades Nautiques. Une délégation de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée était présente, emmenée par Kamel Chibli, vice-président en charge de l'Education, de la Jeunesse et du Sport, pour profiter des régates au plus prêt de la côte et encourager le Team Occitanie Sud de France.
Pierre Leboucher
Skipper du Team Occitanie Sud de France
« C’était super sympa d’être à la maison, il y avait plein de bateaux accompagnateurs et du monde à terre qui nous soutenaient. Sur l’eau hier pour le parcours côtier, ça s’est plutôt bien passé jusqu’au moment où on fait une petite faute, on touche un autre bateau. On a eu une pénalité, on a du réparer en faisant un 360° ce qui nous a fait perdre pas mal de places. Le parcours c’était de longues lignes droites, on a visité la baie d’Aigues Mortes mais techniquement et stratégiquement il n’y avait pas grand-chose à jouer donc difficile de revenir sur nos concurrents. Aujourd’hui nous avons eu des conditions plutôt musclées avec du vent tout prêt de la digue, c’était vraiment top. Il y a eu de très belles choses sur l’eau, malheureusement on ne passe pas en finale d’un point. Ça s’est joué sur un virement de bord sur lequel on a perdu quelques places. Si les résultats ne sont pas ceux espérés, nous sommes quand même contents de notre navigation. »
Kamel Chibli
Vice-Président de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, en charge de l'Education, de la Jeunesse et du Sport
« Le Directeur du Tour de France à la Voile, Jean-Baptiste Durier, affirme que nous avons en Occitanie, ici à Port Camargue, un site particulièrement propice à la mise en valeur de la voile, et c’est tant mieux. Le Team Occitanie Sud de France a montré de belles choses aujourd’hui, souvent en tête de flotte. C’est très émouvant de voir un bateau représenter les couleurs de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. Cela s’inscrit dans la continuité de la politique de la Région, de mettre en valeur les ambassadeurs des disciplines de glisse sportive, les champions de notre territoire. Le Team Occitanie Sud de France va continuer à évoluer et à se développer pour porter haut les couleurs de notre Région, entre Pyrénées et Méditerranée, aux quatre coins du monde. »
Kito de Pavant
Team Manager du Diam 24 Team Occitanie Sud de France
« Il fait beau et il y a du vent, comme très souvent en Occitanie Pyrénées-Méditerranée. Ce sont des conditions idéales pour la pratique du nautisme. Ce sont également les ingrédients nécessaires pour le développement des énergies renouvelables dont Sunti et Quadran, avec Eolmed, sont un bel exemple dans notre Région ! »
Délégation de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée :
Kamel Chibli, vice-président de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, en charge de l'Education, de la Jeunesse et du Sport
Robert Crauste, Maire du Grau-du-Roi
Paul-Edouard Despierre, Président de la Ligue de voile
Dominique Mariani, Président du pôle espoir voile de Mauguio Carnon
Philippe Baylet, Directeur de la mission attractivité international et export à l'agence économique régionale - Toulouse
Elisabeth Barincou, Directrice déléguée des sports à la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée
Le Tour de France à la Voile arrive à Port Camargue

L’information du jour, c’est l’arrivée du Tour de France à la Voile dans la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée, à Port Camargue. Les bateaux et leurs équipages arriveront dès ce soir vers 21h30. Rendez-vous demain dimanche et lundi pour un beau spectacle nautique en baie d’Aigues Mortes et la rencontre du Team Occitanie Sud de France !
Kito de Pavant, Team Manager du Diam 24 Team Occitanie Sud de France et skipper emblématique de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée est prêt à accueillir la caravane du Tour de France à la Voile sur ses terres.
« Tout est prêt à Port Camargue, le village est monté, tout le monde attend les bateaux de pied ferme. Ça va être bien. Il y a un peu de vent prévu lundi. J’espère qu’il n’y en aura pas trop pour que les régates puissent se dérouler dans de bonnes conditions. En tous cas, ça devrait être spectaculaire !
Le Tour de France à la Voile arrive dans la baie d’Aigues Mortes où il se passe beaucoup de choses depuis 30 ans. Il y a pas mal de personnes du coin qui ont animé l’épreuve comme Pierre Mas, Bernard Mallaret et des jeunes qui naviguent sur le Tour comme Teva Plichart, Damien Iehl, et bien sûr Achille Nebout à bord d’SFS.
Ça montre le dynamisme de la voile dans la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, avec une école de voile exemplaire à Mauguio Carnon, un modèle en France, et le Centre d’Entrainement Méditerranée qu’on a créé il y a une quinzaine d’années qui a vu passer pas mal de beau monde. Je pense notamment à François Gabart.
Le projet Team Occitanie Sud de France est vraiment bien pour les jeunes qui ont fait beaucoup de dériveur en 420 et 470 à Mauguio au niveau international. Ils hésitaient à continuer dans la voile ou à entreprendre une carrière professionnelle dans d’autres domaines. Le Tour de France à la Voile arrive à point nommé pour attirer ces jeunes qui ont beaucoup de talent et dont on n’entend pas beaucoup parler le reste du temps puisque la médiatisation de la voile est accaparée par les grandes courses au large comme le Vendée Globe. C’est l’occasion pour ces jeunes de montrer ce qu’ils savent faire, tout en gardant leurs projets professionnels en parallèle. »
Retour sur l’Acte 6 à Roses en Espagne
Après un raid côtier rythmé par des orages, donc des conditions très changeantes, hier le long de la côte catalane, Team Occitanie Sud de France termine à la 15e place. Ce samedi, les 29 équipages se sont affrontés sur de spectaculaires stades nautiques dans des conditions à nouveau perturbées par le relief pyrénéen, sur un parcours particulièrement exigeant. 14e après les 5 manches du jour, l’équipage occitan pointe à la 11e place au classement général, à 1 point du 10e.
Maxime Garbay : « Le bateau va bien, on a trouvé de bons réglages. On se sent très véloce. Notre Diam 24 est un petit avion de chasse et on prend de bons départs. Il nous manque juste un peu de calage en communication et en anticipation. »