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Team Occitanie Sud de France : direction la Méditerranée !

La 40e édition du Tour de France à la Voile tient toutes ses promesses et le Team Occitanie Sud de France aussi. Suspense, haut niveau et performance sont au rendez-vous ! Après les 5 Actes en Mer du Nord, Manche et Atlantique, les 2 premiers n’ont que 2 points d’écart et le classement général est assez serré pour que le match avec les poursuivants continue. Rien n’est joué donc à l’approche des étapes méditerranéennes réputées pour être complexes et piégeuses. Quant au Team Occitanie Sud de France, il confirme une solide 10e place, commence à montrer son potentiel et travaille dur pour contrarier une concurrence plus rude que jamais. Rendez-vous ce vendredi 21 à Roses pour la reprise des régates.
Meilleure performance sur les parcours côtiers pour le Team Occitanie Sud de France ce lundi aux Sables d’Olonne. Après une longue journée de navigation dans un vent faible très irréguliers et une chaleur accablante, l’équipage occitan, avec Pierre Leboucher à la tactique, Billy Besson à la barre et Maxime Garbay aux réglages, termine à une très belle 3e position.
Billy Besson, co-skipper : " On a fait une bonne régate sur le côtier. C’était très dur. Le vent était changeant pour tout le monde avec des trous d’air. Il fallait être au taquet. On pouvait vite être derrière comme on pouvait vite être devant. On a réussi à rester dans les premiers pendant les 4h de course et on finit 3. On a eu un petit souci avec le gennak qui nous a fait perdre un peu de terrain sur nos adversaires. Le bateau avance bien, l’ambiance à bord est bonne. Il faudrait qu’on soit meilleurs sur les phases de qualification, moins en dents de scie pour accéder à la finale. Le plateau est relevé, c’est dur, il faut se faire sa place. On est toujours 10 au général, j’espère qu’on va décoller ! Tout le monde est pro, que ce soit côté organisation ou côté coureurs. Les navigants se bagarrent comme des chiffonniers en mer et une fois à terre tout le monde est très respectueux. C’est parfait c’est ce qu’il faut pour une grande épreuve sportive. "
Hier, la journée de stades nautiques a débuté par une sortie chaotique du célèbre chenal des Sables d’Olonne (des bateaux ont fini sur la digue…), et dans une brise de 20-25 nœuds. Les 29 concurrents se sont affrontés au plus près de la plage pour le plaisir des nombreux spectateurs. Après avoir gagné la manche d’exhibition, Team Occitanie Sud de France signe une journée plus mitigée avec une 11e place.
Maxime Garbay, régleur : " Hier pour les stadiums on a commencé avec 20-25 nœuds de vent et un ris dans la grand-voile pour la manche d’exhibition qu’on gagne avec un invité à bord. Le bateau avance de plus en plus vite et niveau stratégie on commence à être pas mal. Sur les manches d’après on monte en puissance sur les départs au fur et à mesure de la journée. On fait quelques erreurs d’anticipation qui nous coutent très cher mais on devrait pouvoir éviter ça sur les prochaines étapes et ça changera pas mal de choses. L’équipe est vraiment montée d’un cran avec l’arrivée de Billy. On a de quoi faire de beaux Actes en Méditerranée. "
Deux jours de repos sont prévus pour permettre l’acheminement des équipages jusqu’à Roses en Espagne, au bord de la Méditerranée. Côté terre, le Team Occitanie Sud de France a pu charger tranquillement son Diam 24 sans le stress de la course du lendemain, puis l’équipe a savouré une bonne soirée bien méritée à la pizzeria Don Rico, incontournable rendez-vous de l’équipe de Kito de Pavant aux Sables d’Olonne. Puis le team a pris la route ce matin vers Roses et y a posé son chargement en fin d’après-midi. Les équipes ne sont autorisées à mâter les bateaux qu’à partir de 18h demain. Tous vont pouvoir profiter de la matinée pour se reposer ou se changer les idées dans la station balnéaire méditerranéenne.
Bilan à mi-Tour avec Pierre Leboucher, skipper du Team Occitanie Sud de France
"Beaucoup de positif sur cette première moitié de Tour de France à la Voile. On a bien démarré à Dunkerque puis on a eu un petit coup de moins bien en Manche. On a eu du mal à se mettre dans le bain avec des petites erreurs et des problèmes de vitesse auxquels on a mis du temps à trouver les solutions. Depuis que Billy est arrivé on va mieux. Aux Sables on était plus à l’aise. Et il y a encore du travail pour aller aussi vite que les premiers. Nous sommes contents des choix faits au niveau de l’équipage. Ce n’était pas évident au début de la saison de savoir qui mettre à quel poste mais on a trouvé les bonnes configurations pour être performants sur le Tour. Cette année le niveau des 10-12 premiers est beaucoup plus homogène que l’année dernière et celle d’avant. Il y a plus de match. Les points sont encore assez serrés. C’est top parce que ça donne la possibilité de remonter quelques places. Sur la dernière étape on sent vraiment le potentiel de faire beaucoup mieux. L’objectif est d’être présent à domicile sur l’étape de Port Camargue !
Un tournant prometteur

L’Acte 4 du Tour de France à la Voile s’achève ce dimanche soir à Arzon après une belle journée ensoleillée pour les stades nautiques. Il n’aura manqué que le vent pour prolonger le jeu entre les 29 Diam 24 le long de la plage du Fogeo. Team Occitanie Sud de France gagne la première manche du jour et pointe à la 10e place au classement général…
Hier, le raid côtier autour de l’île de Houat a offert un spectacle magnifique aux navigateurs ainsi qu’aux nombreux spectateurs. L’équipage mené par Billy Besson termine en 7e position après 4heures de course intense.
Pierre Leboucher sera de retour demain aux Sables d’Olonne pour le raid côtier dès 12h30… Pas le temps de souffler, mais dernière étape avant la Méditerranée !
Billy Besson – co-skipper du Team Occitanie Sud de France
« Première journée de stades nautiques mitigée. On gagne la première manche, c’est bien. Le vent était très changeant, on pouvait être premier comme huitième ou dixième. A chaque bord ça changeait, il fallait vraiment être opportuniste. C’est peut-être ce qui nous a manqué aujourd’hui, il fallait prendre un peu de risques. Je pense aussi que j’aurais pu être plus agressif sur les départs. Les jeunes sont au top, les deux à leur poste sont vraiment bons. Ils ont plein de qualités, il faut qu’on continue à progresser ensemble. C’est ce qui fait l’esprit d’équipe. Pour gagner ça passe par là, sur le bateau on n’est pas tout seul, la mayonnaise est en train de prendre. »
Maxime Garbay – n°1, tactique sur les stadiums
« Tactiquement c’était très intéressant, vraiment compliqué. On fait des coups pas trop mal d’autres moins bien. C’était dur d’être au top tout le temps parce que c’était un peu aléatoire mais je ne regrette rien. Cette journée m’a bien plu ! On est à la moitié du Tour et en même temps c’est le début d’une nouvelle configuration. Du sang neuf arrive dans l’équipe, je suis content de changer de poste, la suite va être super intéressante. Le Team Occitanie Sud de France est lancé et bien lancé. Nous ne sommes pas les plus véloces mais on a de quoi faire des manches dans les 3 premiers et d’en claquer quelques unes. »
Nicolas Bérenger – n°1, tactique sur le raid côtier
« Super ! C’est une bonne entame pour le Team Occitanie Sud de France qu’il faut continuer à construire sur la durée. On sait qu’on a un programme sur trois ans. La deuxième partie du Tour va être intense et le team a maintenant des bases bien solides pour montrer tous les talents qu’il y a à bord. Je suis très très content d’avoir partagé ça avec les jeunes et les marins d’expérience que sont Pierre et Billy. Ils apportent beaucoup au projet. On est au tout début d’une très très belle histoire. La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée construit un projet d’avenir qui est super. On a réuni tout ce qu’il fallait, la fougue et le talent de la jeunesse et l’expérience de grands champions. La mayonnaise a bien pris et maintenant il faut profiter du festin. C’est mon dernier jour sur le tour mais je reviendrai voir l’équipe en Méditerranée et j’ai hâte d’être l’année prochaine. Je tape tout de suite à la porte et si elle ne s’ouvre pas je passe par la fenêtre ! »
Thibaut Soler - régleur
« Très belle première manche, super bien gérée en tactique. L’équipage a su rester zen, il fallait parfois accepter de perdre énormément de distance pour en regagner ensuite. Max a fait un super boulot. Deuxième et troisième manches plus difficiles. On aurait bien aimé être en finale. Avec une 4e manche ça aurait pu le faire.
Pour moi c’est fini, j’ai tout donné, à fond ! Maintenant je vais les aider du mieux que je peux à terre, aux Sables et à Marseille, pour qu’ils soient dans les meilleures conditions possible. Je pense qu’avec les armes qu’on s’est données, on a fait du bon travail. Ce qui est frustrant c’est de voir qu’il y a énormément de potentiel avec de très bons navigants comme Billy et Pierre. On a un équipage fait pour gagner mais pour ça il faut beaucoup d’entrainement. On sait depuis le début que c’est ce qui nous manque mais on reviendra l’année prochaine ! »
Billy Besson rejoint le Team Occitanie Sud de France sur le Tour de France à la Voile

Billy Besson est arrivé à Arzon pour l’Acte 4 du Tour de France à la Voile qui commencera demain dans le golfe du Morbihan. Le spécialiste du multicoque sportif (8 fois Champion du Monde) rejoint le Team Occitanie Sud de France avec Pierre Leboucher, Nicolas Bérenger, Maxime Garbay, Thibaut Soler et Gabriel Skoczek. L’équipage méditerranéen est actuellement 11e au classement général après une 12e place sur le raid côtier et une 19e place sur les Stades Nautiques à Jullouville.
Les 29 équipages quittent Jullouville ce soir pour rejoindre Arzon – Port du Crouesty. Dès demain à 12h30, ils s’élanceront pour un Raid Côtier dans le Golfe du Morbihan cadre de l’Acte 4 du Tour de France à la Voile.
Retour sur les Stades Nautiques du jour avec Maxime Garbay :
« Aujourd’hui à Jullouville on a eu 15-20 nœuds de Nord-Ouest et c’est monté jusqu’à 25 nœuds avec une mer formée. La mise à l’eau des bateaux était compliquée sur la plage avec beaucoup de vagues. On nous a fait prendre un ris pour les 3 premières manches donc des conditions assez musclées. Sur le premier départ on était hyper motivés, on borde 1s trop tôt et on vole le départ donc on est BFD (disqualifié). C’est dur pour le moral mais on ne s’est pas laissés abattre. Avec un joker grillé, les départs suivants n’ont pas été super faciles et on n’avançait pas terrible au près donc ça ne nous a pas permis de jouer avec la tête de flotte. »
Retour sur le Raid Côtier de jeudi avec Nicolas Bérenger :
« Un super départ puis on a pris des algues au mauvais moment... Ce qui est top c'est qu'on va vite sous gennak au portant alors qu'à Fécamp c'était plus difficile à cette allure. Tous les bateaux sont plus ou moins à l'aise en fonction des conditions. Aujourd'hui c'était un temps un peu comme chez nous en Méditerranée, du soleil et du vent… à part les algues ! On a navigué près des îles et du Mont-Saint-Michel, c'était un chouette côtier ! »
Billy Besson, sur la route pour Arzon :
« L’équipe a super bien commencé le Tour. Là on est un peu dans le creux de la vague mais la route est longue. Le Tour de France dure un mois, il faut essayer de performer sur la durée et j’espère qu’on va y arriver. Il faut rappeler que notre objectif est de monter en puissance pendant le Tour. On est une équipe toute jeune, on doit apprendre au fur et à mesure. Le but du jeu est qu’on ait tous envie d’y retourner l’année prochaine.
Je suis content d’arriver sur le Tour. J’ai vécu une super expérience avec le Team Sodebo sur The Bridge, c’était génial. Maintenant je vais vivre une super expérience sur le Tour de France à la Voile avec le Team Occitanie Sud de France. Ça fait beaucoup de projets en parallèle du Nacra mais comme j’ai été au placard pendant un bon bout de temps, à cause de ma blessure au dos, j’ai besoin de faire de la voile très fréquemment.
On a essayé le nouveau Nacra 17 doté de foils juste avant The Bridge avec l’Equipe de France de Voile Olympique. C’est un super bateau, je suis ravi et j’ai hâte de naviguer dessus. C’est complètement différent du précédent parce que la coque ne touche plus jamais l’eau donc les appuis ne sont plus du tout les mêmes et avec une telle vitesse ça devient bien plus dangereux.
J’ai navigué sur le Tour en Diam 24 il y a deux ans. Si les bateaux n’ont pas beaucoup évolué, les équipes sont de plus en plus impliquées sur le Tour de France à la Voile et la compétition est particulièrement rude. J’ai hâte de retrouver l'équipe et d’être sur l’eau demain ! »
Retour sur le début du Tour

L’Acte 3 du Tour de France à la Voile commence demain. Les 29 concurrents ont rendez-vous à 11h30 pour le départ du raid côtier entre Chausey, le Mont-Saint-Michel et Jullouville. Après les deux premières étapes de Dunkerque et Fécamp, le Team Occitanie Sud de France est 9e au classement général. Au programme de ce mercredi 12 juillet : transfert de l’équipe et du Diam 24 vers Jullouville (Manche/Normandie), et un peu de repos avant d’attaquer une nouvelle étape. Retour sur ce début de Tour.
L’œil du coach : Gwen Gbick
Une des caractéristiques de notre équipe c’est que tout le monde s’est entrainé en amont du Tour mais pas dans les configurations d’équipage qu’on adopte sur les raids et les stades nautiques. Les impératifs des uns et des autres ne l’ont pas assez souvent permis. Chaque membre navigant du Team Occitanie Sud de France est donc à l’aise sur le bateau mais ils ont besoin de trouver leurs automatismes ensemble, de se construire pendant le Tour de France.
A Dunkerque on ne s’est pas posé de questions, on est allé à l’essentiel. Ça nous a permis de faire une bonne première étape. Tout le monde attendait avec impatience le début du Tour. Tous les équipages étaient très chauds, il y a eu beaucoup de départs prématurés, donc des disqualifications. On a réussi à ne pas en faire et on a navigué simple.
Pour la 2e étape à Fécamp, il y a eu plus de vent et surtout beaucoup de vagues. Des conditions très techniques qui demandent de bien se connaître. Ça demande du temps de construire des automatismes.
Sur le raid côtier c’était très clair, ce sont les équipes qui ont le plus navigué ensemble qui sont devant. Notre 14e place traduit qu’il nous reste des choses à caler en coordination au sein du Team Occitanie Sud de France.
Pour les inshores, il y a encore besoin de travailler sur les départs, et besoin de mieux se connaître. Pour les stades nautiques il faut des reflexes. Il faut se trouver sans parler. Un simple regard doit suffire pour la communication à bord. En face, la concurrence ne fait pas d’erreur. Sur les stadiums ce sont les automatismes qui font la différence.
L’ambiance est très bonne au sein du Team Occitanie Sud de France. C’est important parce que la route va être longue jusqu’au 30 juillet à Nice. On ne peut pas empêcher des compétiteurs d’être déçus après avoir fait des journées moyennes. Mais ils fonctionnent bien tous ensembles. On est serein, on continue à construire pour faire de belles choses sur ce Tour de France à la Voile 2017.
Pierre Leboucher - Skipper du Team Occitanie Sud de France
Sur la deuxième étape à Fécamp ça a été un peu dur en vitesse et sur les départs. D’où le résultat… Mais on n’était pas loin de se qualifier en finale des Stades Nautiques après 5 manches. Il nous manquait 2 places. A chaque fois on arrive à revenir sur nos adversaires mais en vitesse on va un peu moins bien que les meilleurs.
Ce qui est positif c’est qu’on ne lâche rien, jusqu’au bout on essaye de grappiller des places, jusqu’à la ligne d’arrivée. On commence à être bien coordonnés sur le bateau. La journée du raid a été difficile mais une bonne nuit et c’est reparti.
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Après une journée de repos, et une traversée de la Normandie (par la route) pour rejoindre Jullouville, le Team Occitanie Sud de France a encore un peu de bricolage à faire ce soir pour peaufiner la préparation de son Diam 24. Pierre Leboucher à la barre, Nicolas Bérenger à la tactique et Thibaut Soler aux réglages, seront prêts demain matin pour attaquer la 3e étape du Tour de France à la Voile, dans la magnifique baie du Mont-Saint-Michel qui leur offrira de petits airs et beaucoup de courant.
Classements : http://www.tourvoile.fr/fr/la-course/classements
4e place prometteuse après l’Acte 1 du Tour de France à la Voile

Le Team Occitanie Sud de France signe une belle performance sur cette première étape du 40ème Tour de France à la Voile. Avec une 10e place sur le raid côtier et une 3e place en finale des Stades Nautiques, Pierre Leboucher, Nicolas Bérenger, Maxime Garbay et Thibaut Soler se placent 4emes au classement général de l’épreuve. Un résultat prometteur pour la suite !
Après Dunkerque sous le soleil, direction Fécamp sous la pluie pour l’Acte 2. Billy Besson rejoindra le Team Occitanie Sud de France à partir de l’Acte 4 à Arzon. Gabriel Skoczek à partir de Roses.
Les 29 équipages du Tour de France à la Voile se sont affrontés ce dimanche à Dunkerque sur les premiers Stades Nautiques (régates entre des bouées). A ce jeu, le Team Occitanie Sud de France s’en est très bien sorti avec des manches régulières (5, 7, 6, 6) qui l’ont qualifié de justesse pour la finale du jour réunissant les 8 meilleurs des phases de qualifications. C’était l’objectif, objectif rempli !
La suite ce n’était que du bonus et Maxime Garbay, plus frileux sur les premiers départs du jour, s’est imposé sur celui de la finale. Le Team Occitanie Sud de France est donc parti sur les chapeaux de roue devant toute la flotte. Il a passé la première marque de parcours en tête avant de se faire rattraper par deux concurrents. Au coude à coude jusqu’au bout, l’équipage occitan termine sur la 3e place du podium derrière SFS et Fondation FDJ.
Ce soir, Team Occitanie Sud de France est 4e au classement général dominé par Team SFS devant Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains et Trésors de Tahiti.
La caravane du Tour prend désormais la direction de Fécamp, où débutera dès demain l’Acte 2.
Maxime Garbay – Barre : « un vrai régal »
« C’est une belle journée. Je ne pouvais pas rêver mieux. Je suis parti sur l’eau avec un peu de pression, je n’étais pas serein. Le premier jour est toujours le plus dur au niveau de la pression, parce que tu ne sais pas trop où tu en es, si ça va le faire ou pas du tout. Au fur et à mesure de la journée on a réussi à combler des petits manques sur les départs. On a réussi à être en finale ric-rac. Et le dernier départ de la finale, un vrai régal, on le gagne ! Ça fait vraiment plaisir. Tout roule bien, Pierre à la tactique est super bon, Thibaut a enquillé les manœuvres nickel. La clé c’était les départs et on a réussi à progresser toute la journée. Ça enlève de la pression pour la suite et ça met tout le monde en confiance. Mais il ne va pas falloir nous reposer sur nos lauriers ! »
Thibaut Soler – Réglage : « On va recommencer ! »
« L’équipe est vraiment montée en puissance. Max et Pierre se sont bien calés en communication, en choix tactiques et en positions sur les départs. C’était l’élément clé de la journée. On avait quelques problèmes sur les lancements et les placements de dernière minute. Sur la finale on a réussi à partir comme on voulait et on prend un super départ. Après on arrive à jouer devant plus facilement. On navigue simple et ça marche bien. Il y a encore des points à travailler mais on va continuer à monter en puissance. Je ne réalise pas trop encore, j’étais tellement concentré. Même s’il n’y avait pas beaucoup d’air c’était une journée longue et physique. Maintenant que ça redescend, je suis super content et fier du travail d’équipe. On ne lâche pas le morceau, on est toujours à fond, on a mis en place des routines efficaces. C’est de bon augure pour la suite ! »
Pierre Leboucher – Skipper – tactique : « Super journée »
« On n’a pas pris de plomb pendant la phase de qualifications. Avec le courant c’était compliqué, certains de nos concurrents ont été disqualifiés aux départs (BFD). On est passé juste, à égalité avec le 9e, pour nous qualifier pour la finale. Peu importe, l’objectif c’était ça, réussir à passer en finale. Ensuite on n’avait rien à perdre. On a pris un super départ, Max a été génial sur ce coup. Ça nous permet de passer en tête à la première marque. A la deuxième on perd deux places face aux attaques de nos adversaires. Puis on maintient notre 3e place jusqu’à ligne d’arrivée. C’est top !
C’est un super début de Tour de France à Dunkerque. On finit 10e du raid côtier vendredi, c’est une bonne place. Le Tour est une épreuve longue, il faut être régulier et ne pas prendre de bâche. Et là on finit avec un podium sur la super finale. C’est nickel. Et on a de la chance il fait super beau, on se croirait dans le Sud ! »
Classement général à l’issue de l’Acte 1 à Dunkerque
1- TEAM SFS / BOUVET Sofian
2 - FONDATION FDJ - DES PIEDS ET DES MAINS / SEGUIN Damien - IEHL Damien
3 - TRESORS DE TAHITI / PLICHART Teva
4 - TEAM OCCITANIE SUD DE FRANCE / LEBOUCHER Pierre - BESSON Billy
5 - VIVACAR.FR CEFIM / SOUBEN Matthieu
Classement complet : http://www.tourvoile.fr/fr/la-course/classements
10e du 1er raid côtier, le Team Occitanie Sud de France est dans le match !

Les conditions ont été très techniques pour ce premier jour de course du Tour de France à la Voile à Dunkerque. Dans un vent d’ouest très léger et un fort courant, le Team Occitanie Sud de France a pris un très bon départ et a joué au coude à coude avec ses concurrents jusqu’au bout pour passer la ligne d’arrivée en 10e position. Une belle performance pour l’équipage qui a eu très peu de temps d’entrainement en comparaison avec les forces en présence.
Il fallait garder son calme et être patient. La navigation le long des dunes de Flandre dans les petits airs et sous un soleil de plomb rappelait les conditions estivales méditerranéennes. Le Team Occitanie Sud de France a su garder une attention de tous les instants. Pierre Leboucher a pu s’exprimer à la barre avec un excellent départ et une bonne vitesse, Nicolas Bérenger a su faire les bons choix stratégiques et Thibaut Soler a réactualisé au bon moment les réglages du Diam 24 occitan.
Nicolas Bérenger (performer, navigation)
« Beaucoup de positif à retirer de cette première journée. Ça a été beaucoup plus intéressant que ce que je pensais. Il y a eu plein de petits coups à faire, du boulot pour tout le monde. Pierre a fait de très belles choses à la barre. Thibaut a été très présent sur les réglages, il a progressé tout au long de la journée, a su adapter ses modes de réglages. On a fait évoluer nos manœuvres et travaillé tous les petits calages qui nous manquaient.
Je pense qu’on rate une manche de 5 sur un virement qu’on n’a pas fait au premier bord de près. On est dans le rythme avec les équipes qui vont bien dans des conditions très techniques donc c’est très positif. A 2 milles de l’arrivée on était 15e puis on fait le bon choix, on l’assume jusqu’au bout et on revient petit à petit en gardant un maximum de vitesse. On a su faire notre course en fonction de nos envies à nous sans que nos choix ne soient imposés par d’autres concurrents. »
Franck Citeau (directeur du Centre d’Entrainement Méditerranée)
« Leur départ était superbe, je pense qu’ils prennent un des 5 plus beaux départs de la flotte. En vitesse ils vont aussi bien que les meilleurs. Il n’y a rien à dire, ils sont dans le match ! »
La mer n’est pas assez grande : l’odyssée au grand sud de Kito en librairie

Kito de Pavant, le skipper venu du Sud, de l’Occitanie, a joué de malchance pour sa 3e tentative dans le Vendée Globe. Il a heurté un cachalot dans le sud de l’Océan Indien et s’est vu contraint d’abandonner son monocoque Bastide Otio.
Kito, recueilli par le Marion Dufresne, navire de ravitaillement des Terres Australes et Antarctiques Françaises, va vivre un autre voyage. Il fera la rencontre à bord du dessinateur Hippolyte.
Ce livre est donc tout à la fois le carnet de bord, le livre de course de Kito de Pavant, avec tous ses mots du bord, mais aussi le témoignage, bercé d’un autre rythme, des 3 semaines passées sur le Marion Dufresne. Kito de Pavant, Hippolyte le dessinateur, la photographe Maud Bernos et le journaliste Jean-Loup Robertier vous font vivre l’odyssée au grand sud de Kito, partager ses projets de grand large, mais aussi et surtout, nous invitent à découvrir la chaleur d’âme, le sens du collectif d’un navigateur que l’on dit « solitaire ». Un livre hors normes, un récit polyphonique émouvant. Un grand récit de mer et un vrai témoignage humain.
Aux Editions Privat.
Le Team Occitanie Sud de France au départ du Tour de France à la Voile

Les énergies positives de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée réunies autour d’un défi
- Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, toute une région engagée sur le Tour de France à la Voile
- Pour la valorisation d’un territoire, de ses athlètes et de ses entreprises engagées dans l'innovation et les énergies renouvelables
- 6 marins à bord du Diam 24 Team Occitanie Sud de France : diversité, polyvalence, expérience et excellence
Au départ du projet Diam 24 Team Occitanie Sud de France, il y a la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. Sa présidente Carole Delga croit en l’économie de la mer, à la croissance bleue. Ce territoire compte plus de 200 km de côtes, baignées par plus de 200 jours de soleil et de vent par an, ce qui en fait le spot idéal pour les sports de glisse nautique. Il fournit également les ressources naturelles essentielles pour produire l’énergie verte. Deux acteurs de la transition énergétique ont d’ailleurs rejoint le projet Diam 24 Team Occitanie Sud de France : le Groupe Quadran (leader indépendant de la production d’électricité verte en France) et plus récemment Sunti (fournisseur de chaleur solaire pour les procédés industriels).
Aux côtés du Groupe Quadran et de Sunti, la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée a pour ambition d’être une des premières région à énergies positives d’Europe et elle se donne les moyens de ses ambitions en investissant massivement dans l’innovation, les énergies renouvelables, la formation et l’apprentissage.
Le Team Occitanie Sud de France a pour but de valoriser le territoire dans ce qu’il a de meilleur : les athlètes bien sûr mais aussi les entreprises qui le dynamisent et son littoral singulier. Le défi du Tour de France à la voile 2017 est l’occasion de rassembler toutes ces énergies positives et se donner les moyens de briller sur une grande épreuve sportive au rayonnement international.
Pierre Le Boucher et Billy Besson ont la performance chevillée au corps. Skippers hors pair, ils savent que la force d’un équipage réside dans la cohérence des fonctions assumées par chacun. Trois jeunes navigateurs héraultais, formés au pôle de Mauguio-Carnon, Maxime Garbay, Thibaut Soler et Gabriel Skoczek, bénéficieront de l’encadrement de Pierre et Billy mais aussi de l’expérience de Nicolas Bérenger, solide régatier au palmarès océanique et grand habitué de l’épreuve. Une dimension collective qui porte et nourrit Team Occitanie Sud de France et son staff Kito de Pavant (Manager), Gwen Gbick (Coach), Franck Citeau (consultant technique du Centre d’Entrainement Méditerranée).
L’esprit d’équipe et le potentiel du Team Occitanie Sud de France ont convaincu de nombreux partenaires de rejoindre l’aventure du Tour de France à la Voile aux côtés de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, Sunti et Quadran : Kalypse, Manera, R-Révolution Santé, RC Automobiles, Hellocom, le Centre d'Entraînement Méditerranée et bien sur Le Grau du Roi Port Camargue.
Ils seront donc 6 marins à se relayer à bord du Diam 24 Team Occitanie Sud de France. Jeunes talents, polyvalence, performance et expérience définissent l’équipe qui portera haut les couleurs et la chaleur de la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée sur les côtes françaises, de Dunkerque à Nice, du 7 au 30 juillet.
Le Team Occitanie Sud de France c’est 15 athlètes de haut niveau répartis dans 12 disciplines du monde de la glisse. Top athlètes ou rookies, ils cumulent plus de 26 titres de champions du monde junior et seniors, qu’ils s’expriment sur l’eau ou sur la neige, le Team Occitanie Sud de France leur permet une formidable émulation. Emmenés par Martin Fourcade, ils portent haut les couleurs du team aux quatre coins du globe, des JO de Rio à la conquête du globe de cristal.
Entre Pyrénées et Méditerranée, la région Occitanie abrite parmi les meilleurs spots d’Europe. Avec 200 km de côtes et plus de 200 jours de vent et de soleil par an, avec la chaîne des Pyrénées sur 400 km, les conditions de pratique, pour le loisir, comme le haut niveau, sont optimales. Les nombreuses écoles de voiles et ski clubs sont là pour en témoigner, comme les pôles espoir et pôles nationaux (kitesurf Montpellier-Leucate / snowboard Massif Pyrénéen / CEM La Grande-Motte / CER LR Mauguio-Carnon).
La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée a une ambition claire : devenir la première région à énergie positive en Europe d’ici 2050.
Porté haut par Carole Delga dès le début de son mandat, le projet vise à couvrir 100 % des besoins en énergie du territoire par les énergies renouvelables. Deuxième région française en production d’énergies renouvelables, la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée est déjà bien engagée sur ce chemin. Elle est pilote dans l’éolien flottant en mer, avec l’installation, dès 2021, de 2 fermes expérimentales au large de Leucate et Gruissan. Côté ressources naturelles, elles sont suffisantes pour couvrir en énergie verte les besoins du territoire, notamment grâce aux gisements solaire et éolien (plus de 200 jours par an de vent et d’ensoleillement, 220 km de côtes…).
Sunti, fournisseur de chaleur solaire pour les procédés industriels
Sunti, acteur français de la transition énergétique, propose une solution de fourniture de chaleur produite à partir de technologies solaires thermiques pour répondre aux besoins des procédés industriels. En prenant en charge l’intégralité des études, la conception et l’exploitation des centrales solaires thermiques, Sunti permet aux industries consommatrices de chaleur de bénéficier sans risques d’une énergie compétitive et décarbonnée, en substitution des énergies fossiles.
Quadran, énergies vertes à 360°
Leader indépendant de la production d’électricité verte en France, Quadran est présent sur les principales sources d’énergies renouvelables : l’éolien, le photovoltaïque, l’hydraulique, le biogaz & la biomasse. Grâce à cette diversité de production et à la force de son implantation locale, Quadran est un acteur incontournable de la transition énergétique en France métropolitaine et outre-mer.
TEAM OCCITANIE SUD DE FRANCE
Equipage
Pierre Leboucher - skipper
Double Vice-Champion du Monde de 470, JO de Londres
Billy Besson - co-skipper
Quadruple Champion du Monde de Nacra 17, JO de Rio
Nicolas Berenger - performer, navigation
Champion du Monde Longze, 7 Solitaire du Figaro, 10 Tour de France à la Voile
Maxime Garbay - barre, réglages
Champion de France 420, 2 Tour de France à la Voile
Thibaut Soler - tactique, réglages
Vice-Champion du Monde ISAF 420, 1 Tour de France à la Voile
Gabriel Skoczek - tactique, réglages
Vice-Champion du Monde SB20, Vice-Champion du Monde Longtze
Encadrement
Kito de Pavant - manager
Gwen Gbick - coach
Franck Citeau - consultant technique du Centre d’Entrainement Méditerranée
Brice de Crisenoy - préparateur technique
Françoise Velland - nutritionniste
Cécile Gutierrez - attachée de presse
Parcours du Tour de France à la Voile 2017
7-9 juillet : Grand départ de Dunkerque
10 - 11 juillet : Fécamp
13 - 14 juillet : Jullouville
15 - 16 : Arzon - Port du Crouesty
17 - 18 juillet : Les Sables d'Olonne
21 - 22 juillet : Roses (ESP)
23 - 24 juillet : Le Grau du Roi Port Camargue
26 - 27 juillet : Marseille
28 - 30 juillet : arrivée à Nice
Arrivée Giraglia Rolex Cup : Bastide Otio 7e à Gênes

Bastide Otio est arrivé en 7ème position cette nuit à Gênes. Le Maxi 72 Momo gagne la grande course, suivi par Caol Ila, 8 minutes plus tard sur la ligne d’arrivée. En tête de la flotte de plus de 200 bateaux dans la nuit de mercredi à jeudi, l'équipage de Bastide Otio a eu des difficultés à passer le rocher de la Giraglia au nord du Cap Corse, au près dans un vent d’Est très faible. Concentré jusqu'au bout, le team reprend de la distance sur ses concurrents et arrive à quelques minutes d’écart seulement du 4ème. A Gênes, Kito et Yannick sont plutôt contents de leur première course à bord de Bastide Otio !
Après 40 heures de course au large des côtes méditerranéennes, Bastide Otio a franchi la ligne d’arrivée de la Giraglia Rolex Cup ce vendredi 16 juin en fin de nuit.
L’équipage (Kito de Pavant, Yannick Bestaven, Yann Regniau, Brice de Crisenoy, Elodie Hernandez) a mené la flotte pendant une bonne partie de la descente entre Saint-Tropez et la Giraglia. Mais les petits airs à l’approche du Cap Corse ont eu raison de leur avance et quelques-uns de leurs concurrents ont pu s’échapper plus vite vers l'Italie. Du 3ème au 9ème, les grands bateaux de la classe IRC 0 sont restés au coude à coude tout le long de la remontée vers la côte Ligure. Le 60’ IMOCA Bastide Otio se classe finalement 7ème en temps réel et 6ème dans la classe IRC 0 dont les bateaux font tous entre 70 et 90 pieds, et sont normalement plus rapides.
« Nous sommes plutôt contents d’avoir battu Lionel Pean et son VOR70 SFS II ! » souriait Kito ce matin sur le port de Gênes. « On a bien navigué. Notre IMOCA Bastide Otio n’est vraiment pas fait pour ces conditions-là, mais on a fait avec. Il fallait sans arrêt essayer de faire avancer le bateau, même quand il n’y avait pas un souffle d’air. Ce qui n’aide pas c’est qu’il n’y a qu’une drisse à bord pour les voiles d’avant, donc à chaque fois qu’il y a un changement de voilure, ça prend des heures et c’est des grosses manœuvres. A quatre ce n’est pas simple !
Nous étions devant Pendragon à l’approche de la Giraglia, on a fait à-peu-près la même route, puis il s’est vraiment échappé entre la Corse et l’Italie, il est allé super vite. Arctic Energy était juste derrière nous au cap Corse mais je crois qu’il finit 3h après.
A un moment dans la première nuit, on était en tête, on a fait un super coup par le Sud. On avait 2 ou 3 milles d’avance sur Caol Ila et Momo et après on n’a pas su recroiser devant. Mais comme toujours c’était une super régate, je reviendrai ! »
« Comme prévu, on n’a pas eu beaucoup de vent » ajoute Yannick. « Ce n’est pas simple le petit temps, je crois que c’est aussi fatiguant que le gros temps. Ça n’avance pas, c’est stressant. Faut avoir les nerfs solides !
On est content d’être là, d’être arrivé plutôt pas mal dans le groupe de bateau avec lequel on naviguait. Sur la fin de parcours on a eu un petit vent qui refusait, sinon on aurait pu sortir 2 ou 3 bateaux de plus.
Mais bon, on ne va pas se plaindre, il y en a qui sont encore en mer ! Il fait hyper chaud et il n’y a pas un souffle d’air.
J’étais avec Brice pour les quarts, et Kito était avec Yann. Tout le monde bossait sur le bateau la journée, et la nuit on se relayait toutes les deux heures. C’était fatiguant parce qu’on a fait beaucoup de changements de voiles, mais tout s’est bien passé !
Ce n’est pas le même exercice que la course au large en double comme sur la Transat Jacques Vabre, mais ça permet d’en apprendre toujours plus sur le bateau et de beaucoup manœuvrer. C’est un bon entrainement ! »
« C’est un truc de fou ! » s’extasiait Elodie Hernandez, invitée du groupe HBF (marque Otio), à bord pour la grande course. « J’ai été impressionnée par ce boulot d’équipe et tout ce qu’il y a à faire à bord. Quand on se dit que sur le Vendée Globe ils font tout ça tout seul… c’est surhumain ! Ils sont 4, chacun à sa place et il n’y en a jamais un qui reste sans rien faire. C’est un univers que je ne connaissais pas, mais je trouve ça dingue !
Hier soir c’était magique. On a mangé dehors au coucher de soleil, escortés par des dauphins, c’était magnifique. La vie à bord a été plus facile que ce que j’aurais cru. Une fois que tu as passé les 24 premières heures, tu t’habitues au manque de confort. Même la nourriture lyophilisée, j’ai trouvé ça super bon ! C’était une expérience exceptionnelle.
Kito et Yannick font vraiment une bonne équipe. L’un s’appuie sur l’autre dans le choix des manœuvres, dans le choix des voiles. J’ai l’impression qu’ils sont très complémentaires. »
Bon départ pour Bastide Otio sur la Giraglia Rolex Cup

Bastide Otio a pris le départ de la grande course de la Giraglia Rolex Cup ce mercredi en milieu de journée. Sous un soleil de plomb et une petite brise, le spectacle était magnifique au large de Saint-Tropez avec plus de 200 bateaux s’élançant vers le large. Ils vont parcourir 241 milles dans les petits airs de la piégeuse Méditerranée, entre Saint-Tropez, le rocher de la Giraglia au nord du cap Corse, puis Gênes pour l’arrivée prévue vendredi matin.
Après 3 jours de régates côtières dans le golfe de Saint-Tropez, Bastide Otio s’est lancé en direction de Gênes avec son équipage composé de Kito de Pavant, Yannick Bestaven, Yann Regniaux, Brice de Crisenoy et Elodie Hernandez, du Groupe HBF.
« Pour la grande course ça va être très tranquille avec peu de vent » commentait Yannick avant le départ. « Il y a une dépression thermique sur le milieu du parcours à contourner. Il faudra passer en-dessous pour aller à la Giraglia puis à sa droite pour aller en Italie à Gênes. Ça rallonge un peu la route et le vent ne dépassera pas les 8 nœuds. On a les voiles adaptées pour ces conditions, notamment le Code 0 qui va nous tracter dans le petit temps. Selon les ETA de routage on devrait arriver vendredi matin à Gênes. »
« C’est vrai que c’est un joli spectacle la Giraglia » ajoute Kito. « J’ai l’habitude de venir ici régulièrement, on est bien accueilli et il y a de très jolis bateaux. C’est un vrai plaisir pour les yeux et on se bagarre avec de gros et beaux bateaux très rapides. Ça nous permet de nous préparer pour la Transat Jacques Vabre avec Yannick. On apprend à régler Bastide Otio, à le connaître. Et puis c’est sympa de changer un peu de cadre. Entre le Vendée Globe et la Giraglia il y a un monde ! »
Retour sur les parcours côtiers
Des conditions légères et ensoleillées ont rythmé les trois jours de régates côtières de la Giraglia Rolex Cup 2017. Compétition, spectacle et convivialité étaient au rendez-vous avec près de 300 bateaux au contact dans le golfe de Saint-Tropez et au large de Pampelonne.
« Naviguer en équipage permet d’enchainer les manœuvres et les changements de voiles » expliquait Yannick Bestaven. « C’est toujours très instructif pour savoir quelle voile utiliser dans quelles conditions et pour optimiser les manœuvres quand on se retrouve seul ou à deux.
On a récupéré le bateau il y a très peu de temps. L’équipage ne s’est pas du tout entrainé pour ça mais les manœuvres se déroulent plutôt bien. Je navigue depuis 3 ans en équipage en TP52 mais à bord on est 15 donc c’est beaucoup plus simple. Il y a du monde pour affaler les spis et les envoyer !
C’est sympa et utile de faire de la régate au contact. C’est très complémentaire de la course au large, ne serait-ce que pour les départs de courses où il y a des parcours en baie à faire avant de prendre le large. Partir devant c’est bon pour la tête et pour la suite, ça motive !
Les régates côtières permettent aussi de travailler les réglages du bateau, reconnaitre ses polaires de vitesse, se faire des repères. Et ça tu ne peux le faire que lorsque tu es au contact d’autres concurrents et pas quand tu es tout seul au large. On arrive à tenir en cap et en vitesse des bateaux plus pointus, au près notamment, c’est plutôt bien. »
Kito, au sujet de la participation d’Elodie Hernandez, Responsable Communication du Groupe HBF (marque Otio) :
« C’est sympa qu’Elodie, qui s’occupe du projet Otio depuis 2 ans, puisse venir participer à la Giraglia à bord de Bastide Otio et partager l’expérience de la grande course avec l’équipe. C’est vraiment bien que les partenaires soient enthousiastes et qu’ils aient envie de découvrir un monde qui est complètement étranger à ce dont ils ont l’habitude. Et puis on aura ses commentaires à l’arrivée ! »
Elodie Hernandez, Responsable Communication du Groupe HBF (marque Otio) :
« C’est le genre d’occasion qui ne se refuse pas dans une vie donc j’ai sauté dessus. J’ai un peu d’appréhension, ça va être ma première nuit en mer, mais je pense que ça va être une expérience unique et que ça mérite d’être vécu. »