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Bon départ pour Bastide Otio sur la Giraglia Rolex Cup

Publiée le : 14 juin 2017

Bastide Otio a pris le départ de la grande course de la Giraglia Rolex Cup ce mercredi en milieu de journée. Sous un soleil de plomb et une petite brise, le spectacle était magnifique au large de Saint-Tropez avec plus de 200 bateaux s’élançant vers le large. Ils vont parcourir 241 milles dans les petits airs de la piégeuse Méditerranée, entre Saint-Tropez, le rocher de la Giraglia au nord du cap Corse, puis Gênes pour l’arrivée prévue vendredi matin.

Après 3 jours de régates côtières dans le golfe de Saint-Tropez, Bastide Otio s’est lancé en direction de Gênes avec son équipage composé de Kito de Pavant, Yannick Bestaven, Yann Regniaux, Brice de Crisenoy et Elodie Hernandez, du Groupe HBF.

« Pour la grande course ça va être très tranquille avec peu de vent » commentait Yannick avant le départ. « Il y a une dépression thermique sur le milieu du parcours à contourner. Il faudra passer en-dessous pour aller à la Giraglia puis à sa droite pour aller en Italie à Gênes. Ça rallonge un peu la route et le vent ne dépassera pas les 8 nœuds. On a les voiles adaptées pour ces conditions, notamment le Code 0 qui va nous tracter dans le petit temps. Selon les ETA de routage on devrait arriver vendredi matin à Gênes. »

« C’est vrai que c’est un joli spectacle la Giraglia » ajoute Kito. « J’ai l’habitude de venir ici régulièrement, on est bien accueilli et il y a de très jolis bateaux. C’est un vrai plaisir pour les yeux et on se bagarre avec de gros et beaux bateaux très rapides. Ça nous permet de nous préparer pour la Transat Jacques Vabre avec Yannick. On apprend à régler Bastide Otio, à le connaître. Et puis c’est sympa de changer un peu de cadre. Entre le Vendée Globe et la Giraglia il y a un monde ! »

 

Retour sur les parcours côtiers

 Des conditions légères et ensoleillées ont rythmé les trois jours de régates côtières de la Giraglia Rolex Cup 2017. Compétition, spectacle et convivialité étaient au rendez-vous avec près de 300 bateaux au contact dans le golfe de Saint-Tropez et au large de Pampelonne.

« Naviguer en équipage permet d’enchainer les manœuvres et les changements de voiles » expliquait Yannick Bestaven. « C’est toujours très instructif pour savoir quelle voile utiliser dans quelles conditions et pour optimiser les manœuvres quand on se retrouve seul ou à deux.

On a récupéré le bateau il y a très peu de temps. L’équipage ne s’est pas du tout entrainé pour ça mais les manœuvres se déroulent plutôt bien. Je navigue depuis 3 ans en équipage en TP52 mais à bord on est 15 donc c’est beaucoup plus simple. Il y a du monde pour affaler les spis et les envoyer !

C’est sympa et utile de faire de la régate au contact. C’est très complémentaire de la course au large, ne serait-ce que pour les départs de courses où il y a des parcours en baie à faire avant de prendre le large. Partir devant c’est bon pour la tête et pour la suite, ça motive !

Les régates côtières permettent aussi de travailler les réglages du bateau, reconnaitre ses polaires de vitesse, se faire des repères. Et ça tu ne peux le faire que lorsque tu es au contact d’autres concurrents et pas quand tu es tout seul au large. On arrive à tenir en cap et en vitesse des bateaux plus pointus, au près notamment, c’est plutôt bien. »

 

Kito, au sujet de la participation d’Elodie Hernandez, Responsable Communication du Groupe HBF (marque Otio) :

« C’est sympa qu’Elodie, qui s’occupe du projet Otio depuis 2 ans, puisse venir participer à la Giraglia à bord de Bastide Otio et partager l’expérience de la grande course avec l’équipe. C’est vraiment bien que les partenaires soient enthousiastes et qu’ils aient envie de découvrir un monde qui est complètement étranger à ce dont ils ont l’habitude. Et puis on aura ses commentaires à l’arrivée ! »

 

Elodie Hernandez, Responsable Communication du Groupe HBF (marque Otio) :

« C’est le genre d’occasion qui ne se refuse pas dans une vie donc j’ai sauté dessus. J’ai un peu d’appréhension, ça va être ma première nuit en mer, mais je pense que ça va être une expérience unique et que ça mérite d’être vécu. »