Made in Midi
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Rolex Middle Sea Race : la Méditerranée pour terrain de jeu
Le skipper de Made in Midi a rallié La Valette à Malte. Samedi prochain, il s’élancera en équipage pour une boucle de 600 milles à travers la Méditerranée dans le cadre de la Rolex Middle Sea Race qui réunit une flotte exceptionnelle.
Ils sont arrivés vendredi dernier dans le port de La Valette, à Malte, sourires aux lèvres. Kito de Pavant et Gwen Gick venaient de parcourir 750 milles en 72 heures, depuis Port Camargue, le port d’attache de Made in Midi. À l’arrivée, 30°C dans l’air, 25°C dans l’eau et un grand bol d’enthousiasme. « On a eu de supers conditions avec un vent de nord-ouest assez fort, confie Kito. Et puis on a pu faire un peu de tourisme, en passant notamment le long des îles de Gozo et de Malte ».
La Rolex Middle Sea Race, un « rassemblement magique »
Malte, l’île de 316 km2 située au cœur de la Méditerranée, a toujours eu une place à part dans le cœur du skipper. « C’est un endroit que j’apprécie beaucoup parce qu’il est chargé d’histoire. Au fil des siècles, de nombreuses populations de cultures différentes y ont laissé leur patte ». Il ne pouvait pas y avoir meilleur écrin pour l’un des derniers rendez-vous de la saison : la Rolex Middle Sea Race. « C’est un rassemblement assez magique de bateaux parmi les plus beaux qui croisent en Méditerranée », assure Kito. Pour cette 41e édition, 79 bateaux seront au rendez-vous, 21 pays seront représentés au sein d’une flotte éclectique, malgré la propagation du Covid-19 qui n’a pas freiné les ardeurs des organisateurs et des participants.
Le samedi 17 octobre donc, tous s’élanceront depuis le port de La Valette, sous les coups de canon. « C’est un départ pittoresque et exceptionnel. Il est difficile aussi, parce qu’il y a souvent très peu de vent », raconte l’Héraultais qui a participé à la Rolex Middle Sea Race lors de ses jeunes années. Ensuite, direction la Sicile que les concurrents vont contourner par le sens inverse des aiguilles d’une montre. Au programme : le détroit de Messine, le passage au large du Stromboli, les îles Favignana, Pantelleria puis Lampedusa avant de bifurquer à nouveau vers Malte. Au total, environ 600 milles à parcourir en l’espace de 4 à 5 jours en Class40.
Une bande d’inséparables pour un beau défi
« Ce parcours et les conditions que l’on peut rencontrer vont concentrer tout ce qu’on aime et qu’on déteste dans la Méditerranée, confie Kito. Il peut y avoir de tout : du vent violent autour des îles, de longues périodes de pétole, des courants forts, des changements de vent près des côtes… » Mais le marin est prêt à relever le défi. D’autant qu’à ses côtés, il pourra compter sur sa bande d’inséparables, ceux avec qui il partage tant d’aventures ces dernières années.
À bord donc, on retrouvera Gwen Gbick – qui avait fait équipe avec Kito lors d’une Transat AG2R – et Brice de Crisenoy qui accompagne le skipper depuis 15 ans. Ils pourront compter aussi sur la Belge Florine Cogen, « qui mettra de l’enthousiasme et une touche féminine dans l’équipage ». Un équipage déjà soudé qui donnera tout pendant la compétition. « Nous allons tenter d’être les plus rapides des Class40 (5 devraient être au départ) et essayer de bien figurer au classement IRC si les conditions nous sont favorables avec du reaching et du vent fort. Le bateau peut créer la surprise mais il faudra être vigilant et surtout se faire plaisir ».
Apprécier soigner ses trajectoires, tout donner à bord, se battre pour son équipage : autant de valeurs aussi simples que fortes qui imprègnent l’aventure Made in Midi. Après une année particulièrement mouvementée à cause de la propagation du Covid-19, le plaisir simple de participer à une régate fait son effet. Mais Kito l’affirme : « je ne me focalise jamais sur ce qui ne marche pas pour avancer ». Plus au nord, il sait que le Vendée Globe partira sans lui dans quelques semaines. Une première en plus de 15 ans. « Il y aura forcément un peu d’amertume mais heureusement, il y a tant de challenges dans la voile et ailleurs pour continuer à avancer et à être enthousiaste. »
Embouteillage sur les Griffes du Lion
Le fort coup de vent de ce week-end a fortement motivé certains coureurs à venir se frotter aux différents parcours proposés. Sans doute ont-ils compris que l’été était fini et que les conditions pour naviguer ne vont que se durcir dans les prochaines semaines….
Aujourd’hui, c’est le dernier 5X sorti du chantier Outremer qui a ouvert le bal sur La Tartine Cup, 20 milles entre les Phares de L’Espiguette et de Beauduc. A bord, outre l’heureux propriétaire, Jean Luc Boixel, on retrouve Gérald Allemand, Grégoire Potot ainsi que Bernard Mallaret, accompagné de son fils Marc, tout auréolé de son podium sur la dernière étape de la Solitaire du Figaro. Le vent de nord-ouest de plus de 30 nœuds devrait leur permettre de réaliser un très bon temps dans la catégorie Multicoque de croisière.
Dimanche matin, ce sera le tour de quelques Figaros Bénéteau 2 et d’un Pogo 30 d’inaugurer la catégorie « Transquadra » en double ou en solo. Gwen Gbick, avec lequel Kito de Pavant a un ambitieux projet dont on vous parlera bientôt, revient à ses premières amours, tandis que Jean-Marc Lambot, jeune retraité, partagera ce bon moment de glisse avec Walden Bompaix. Eric Thomas aura lui l’objectif de démontrer toute la puissance de son pogo 30.
Lundi, la franco-allemande Doris Wetzel s’élancera sur le Run du Lion en kite. Un parcours engagé de 87 milles pour traverser le Golfe du Lion en rasant la côte.
Le record de la famille Bourgnon sera-t-il menacé ?
Et pour finir, c’est Thibaut Vauchel-Camus qui tentera de mettre tout le monde d’accord sur la Tartine Cup avec son Multi 50 fraichement arrivé de Bretagne….
Bon vent à tous !
Un premier temps de référence sur la Dragonera, 3ème parcours des Griffes du Lion
16h 32m 50s : c’est le temps qu’a mis Kito de Pavant, à bord de son Class40 Made in Midi, pour rejoindre la petite île Dragonera, dans l’archipel des Baléares, en partant de Port Camargue. Soit un long run de 250 milles à la vitesse moyenne de 15,11 nœuds, avec des pointes à 28 nœuds, jusqu’à 40 nœuds de vent, une mer déchaînée et des orages…
Il s’agit du premier temps de référence établi sur ce troisième volet des Griffes du Lion, quatre parcours chronométrés en Méditerranée, au départ de la station balnéaire du Grau du Roi.
Parti dimanche soir de Port Camargue à 19h15 précises au niveau de la cardinale ouest de l’Espiguette, Kito a profité d’une fenêtre météo particulièrement favorable pour filer en direction du sud. Arrivé hier à 11h 47m 50s exactement entre le phare de l’île Dragonera et la tour qui lui fait face sur l’île de Majorque, le skipper occitan signe un excellent temps de référence de 16h 32m 50s après un long run de 250 milles dans des conditions dantesques.
« C’était chaud bouillant, raconte Kito actuellement à Palamos où il fait escale en attendant de meilleures conditions pour rentrer à son port d’attache.
La première partie du parcours a été super rapide, puis les orages sont arrivés à partir du Cabo Creus, il y en avait partout !
L’aérien et l’informatique n’aiment vraiment pas ça quand il commence à y avoir des éclairs, et moi non plus ! L’informatique a planté, je n’avais plus de météo, plus de carto, j’ai tout fait avec Navionics sur mon téléphone portable. Je savais que les chats n’aimaient pas l’eau, et bien les souris non plus…
J’ai eu du vent tout le temps, le bateau a fait des pointes à 28 nœuds, c’était impressionnant.
J’alternais entre le J2 et le petit gennak. En arrivant sur la ligne d’arrivée, le vent est tombé, j’ai eu de la chance. Mais il n’a jamais autant plu aux Baléares et avec les orages, j’ai préféré faire demi-tour tout de suite, au près dans 3 à 4 mètres de creux. J’ai pu dormir 3 fois 20 minutes depuis le passage de la ligne d’arrivée mais pas avant », termine Kito.
Tout schuss, direction la Dragonera
Kito de Pavant a quitté Port Camargue ce soir à 19h15 en direction de l’île Dragonera à l’ouest de Majorque. Le vent fort de nord-ouest tournant nord puis nord-est annoncé devrait permettre au skipper du Class40 Made in Midi d’atteindre les Baléares en moins de 20h. L’occasion d’établir un premier temps de référence sur le troisième parcours de record des Griffes du Lion : La Dragonera, 250 milles entre la pointe de l’Espiguette et la petite île escarpée.
« La météo semble favorable pour que je puisse m’élancer de Port Camargue en solo pour établir un temps de référence sur la Dragonera, le 3ème volet des Griffes du Lion, expliquait le skipper méditerranéen avant son départ. La plus grande difficulté reste de garder du vent sur l’ensemble du parcours. On sait que la tramontane sera forte dans le golfe du Lion, mais la chaîne des Pyrénées est une barrière haute qui perturbe le flux de vent qui doit en faire le tour. Ça accélère beaucoup au large du Cabo Creus mais plus au sud, il est rare que le vent tienne jusqu’aux îles Baléares les plus à l’ouest. Ça a l’air d’être le cas cette fois-ci et ça tombe bien car j’avais un petit trou dans mon programme de sorties partenaires…
Je m’attends donc avoir du vent de nord-ouest assez fort sur la première partie du parcours (30 à 35 nœuds) qui tournera progressivement au nord-est en mollissant (20 à 25 nœuds). L’état de la mer sera aussi un élément clef de la performance. Les vagues sont courtes en Méditerranée et pas faciles à traverser. Ça va être humide….
Les routages me donnent 18 heures environ pour parcourir les 250 milles du parcours. Arrivée prévue demain à la mi-journée. Ça va être sport !!! »
Code vert pour une tentative de record sur la Dragonera
Le mistral soufflera en début de semaine prochaine, de quoi filer tout schuss vers le sud sur 250 milles entre la Pointe de l’Espiguette au Grau-du-Roi et l’ile Dragonera, à l’ouest de Majorque aux Baléares.
Avec une dépression qui se balade sur l'archipel, entraînant un fort vent de nord-est... Une météo un peu particulière qui devrait nous permettre de faire un aller-retour express avant de nous diriger vers la cité phocéenne pour Marseille Horizon 2024 !
#LESGRIFFESDULION
Clap de fin sur la Quadra Solo-Duo
Cette dernière journée hier aura finalement accouché d’une souris. Un peu optimiste, le comité a lancé à 11h un grand parcours de 20 milles dans un bon vent de sud-est improbable d’une quinzaine de nœuds qui emmenait la flotte de 53 bateaux virer les îles de Maïre puis de Riou. Magnifique !!!
Malheureusement, cette jolie brise s’évaporait au niveau de Riou et laissait la place à une jolie pétole rédhibitoire. La manche était annulée et le classement général de la veille restait inchangé.
Made in Midi, malgré 4 victoires de manches, soit la moitié des 8 courses effectuées, finit 8ème. Un très joli résultat en IRC, un système de jauge très peu favorable aux Class40.
Le bilan de cette semaine entre Marseille et Porquerolles est très positif. Un terrain de jeu splendide, des conditions météo idylliques (hormis cette dernière journée) un niveau concurrentiel très élevé et surtout, un réel plaisir de partager tout cela avec Mikaël Mergui, un grand gars bien sympa et très talentueux, que j’espère revoir très vite sur des courses au large (une Route du Rhum lui irait bien…).
Ce fut un grand plaisir de représenter dignement l’ensemble de nos partenaires Made in Midi. Le bateau rouge et jaune a été très remarqué durant la semaine…
Un grand bravo à l’équipage toulousain d’Ilogan, le grand vainqueur de cette épreuve, très régulier, très rapide et toujours dans les bons coups.
Comme quoi, l’Occitanie restera un territoire de marins !
A bientôt,
Kito
Photo : © Thierry Minvielle
Headlight Run Cup : record battu !
Alors que la grande course de la Quadra Solo-Duo entre Marseille et Porquerolles est reportée, Kito et Mikael ont profité du fort mistral pour tenter de battre un des records du Yacht Club of Malmousque d'Antoine Beysens. Et c'est chose faite !
Record battu ce dimanche 23 aout entre Marseille et l'île du Planier, avec un équipage composé de Kito bien sûr, Mikaël Mergui et Bernard Mallaret de Delta Voiles.
Il leur a fallu 1h 00min 58s pour parcourir les 14 milles du parcours Canoubier > balise du phare du Planier > Canoubier, soit 20min de moins que le précédent temps de référence établi par Mathieu Claveau en juillet avec son Class40.
Leur vitesse moyenne sur le parcours a été de 13,78 noeuds, la vitesse max de 19,7 noeuds, dans 30 noeuds de nord-ouest soit un vent à 90° et quelques paquets de mer qui ont rincé pont et équipage !
Retrouvez toutes les photos d'Antoine Beysens ci-dessous :
Quadra Solo-Duo Méditerranée : première journée sportive avec Mikaël Mergui !
Quadra Solo-Duo Méditerranée : jour 1
Deux parcours côtiers sont au programme de cette première journée de régate à Marseille. Avec 48 duos sur la ligne de départ et jusqu’à 20 nœuds de vent d’Ouest annoncés, « ça va être chaud, disait Kito au départ du ponton ce matin, on va bien dormir ce soir ! »
Mikaël Mergui : « ça va être sportif avec le Class40 ! »
« On a fait deux heures de nav’ hier pour se caler un peu, que je prenne mes marques. Kito à la barre à l’arrière et moi à la manœuvre plus à l’avant du bateau. C’est la première fois que je régate en Class40, j’ai pu voir la puissance du bateau ! On va se faire plaisir, essayer de faire de belles manœuvres.
Je suis très content de faire ce tour en Class40 avec Kito, ça me branche vraiment ! Je regarde cette classe du coin de l’œil depuis un moment parce que la course au large en solo ou en duo m’attire beaucoup. J’ai pour objectif de faire la prochaine Route du Rhum en Class40 et il n’y pas mieux que Kito pour commencer, il a une super expérience. C’est top de pouvoir naviguer avec lui pour le bateau, la nav’ mais aussi sur toute la partie montage et suivi de projet. »
Rentrée des classes sur la Quadra Solo-Duo Méditerranée pour Made in Midi
Privés de compétition pendant neuf mois, Kito de Pavant et son Class40 Made in Midi feront leur rentrée des classes sur la Quadra Solo-Duo Méditerranée, sur laquelle le skipper occitan va s’aligner aux côtés du régatier varois de haut vol Mikaël Mergui. Organisée par la Société Nautique de Marseille et l’association Course des Vieux Safrans du 21 au 28 août prochains, la régate en six actes, ouverte à tous les bateaux jaugés IRC, compte 55 inscrits cette année : 7 solitaires et 48 duos comprenant au moins une personne âgée de plus de 40 ans.
A moins de 24h du coup d’envoi de la Quadra Solo-Duo Méditerranée 2020, Kito de Pavant n’a qu’une seule envie : reprendre le chemin de la compétition. « Tout le monde a besoin de retourner sur l’eau pour régater et de retrouver cette ambiance de départ, tirer des bords, passer des bouées, faire des manœuvres... Cette course annuelle, qui prend de l’ampleur, c’est un peu la rentrée des régatiers en Méditerranée. C’est d’ailleurs la seule qui n’ait pas été reportée », lance le skipper de Made in Midi, qui a privilégié le double au solitaire et choisi d’embarquer Mikaël Mergui. « Mikaël est à l’origine du premier défi Made in Midi qu’on s’était lancé en 2013 avec pour objectif de participer au Tour Voile en M34 avec un équipage méditerranéen. On avait loué un bateau pour la saison et commencé à s’entraîner avec des ambitions assez élevées, mais on n’avait malheureusement pas réussi à convaincre assez de partenaires et notre aventure commune s’était arrêtée là. Cette course est l’occasion de renouer et de faire une bonne semaine de nav’ ensemble », se réjouit-il.
Objectif victoire en temps réel
Pour sa première course de l’année, Kito de Pavant met la barre haute. « Il y aura beaucoup de coureurs que l’on connaît bien mais contre qui on n’a pas l’habitude de régater. Avec Mika, on n’a pas navigué ensemble depuis longtemps mais on se donne pour objectif de se faire plaisir et d’essayer de gagner toutes les régates en temps réel. On sait que ça sera vraiment compliqué en compensé avec le rating de Made in Midi, qui n’est adapté à la jauge IRC. Mais ce n’est pas très important. L’important, c’est d’être sur l’eau et de régater », avance-t-il. « On va avoir des parcours côtiers et peut-être quelques bananes, avec des courses dans la rade de Marseille et sûrement une ou deux nuits en mer sur un parcours un peu plus long et compliqué entre Marseille et Porquerolles. Ça va nous rappeler la bonne époque de la Generali et de ces courses où l’on régate dans des endroits idylliques. Il y a un peu de vent annoncé, ça va être sportif et engagé. On va essayer de ne pas prendre de risques avec le bateau ».
Si les conditions et le timing le permettent, Kito et Mikaël profiteront de l’occasion pour tenter le record du Sunlight Yacht Club of Malmousque entre Marseille et Porquerolles.
La Rolex Middle Sea Race en ligne de mire
Une fois la Quadra Solo-Duo dans son sillage, Kito consacrera le mois de septembre aux navigations avec ses partenaires et participera à la course Marseille Horizon 2024, du 18 au 20 septembre, avec l'Atelier d'Architecture Emmanuel Nebout. Il se concentrera ensuite sur la Rolex Middle Sea Race, objectif majeur de l’année, dont le départ sera donné de Malte le 17 octobre. Le skipper méditerranéen devrait également tenter d’établir un temps de référence sur la Dragonera, parcours de 250 milles entre la Pointe de L’Espiguette au Grau-du-Roi et l’île de la Dragonera, à l’Ouest de Majorque (Baléares) dans le cadre des Griffes du Lion, une série de quatre records au départ de Port Camargue, lancés au printemps dernier en partenariat avec Hurricane Events.
LA QUADRA SOLO-DUO MÉDITERRANÉE EN BREF :
22 août : 1ère étape Marseille – Marseille
23 août : 2e étape Marseille – Porquerolles
25 août : 3e étape Rade de Porquerolles
26 août : 4e étape Porquerolles – Marseille
27 août : 5e étape Marseille – Marseille
28 août : 6e étape Marseille – Marseille
Le vrai du faux
Le mois de juillet se termine déjà. Le mistral et la tramontane auront soufflé largement pendant cette période, mettant à mal des idées reçues, largement répandues, mais à tort, comme quoi il n’y a pas de vent en Méditerranée. La preuve : l’alerte maximale des sapeurs-pompiers, extrêmement vigilants sur les départs de feux de forêts.
Du vent dans les voiles de Made in Midi
Rien de mieux que ces conditions ventées pour réaliser le programme Made in Midi. En premier lieu les parcours des Griffes du Lion, initiés au tout début du déconfinement, et pour lesquels nous attendons les cadors de la glisse et autres multicoques de Course au large (le mois de septembre devrait afficher complet) et puis la traditionnelle banque d’images annuelle, que nous programmons depuis bien longtemps toujours en juillet et qui rend jaloux bon nombre de nos amis bretons (voir images ci-dessous)
Du soleil et des cigales
C’est au son des infatigables cigales que Kito de Pavant scrute patiemment les fichiers météo pour choisir précisément le lieu, la date et l’horaire de ces banques d’images. La recette est simple. Il suffit de réunir un bateau en parfait état, son skipper en tenue, des voiles marquées comme il se doit, du vent et du soleil, mais ça, ça ne manque jamais par ici et puis un photographe talentueux et peu sensible au mal de mer, un vidéaste qui ne l’est pas moins, le matériel de prise de vues et puis les moyens de prendre du recul, un hélico et son pilote ou, depuis peu, un drone plus maniable et moins coûteux, piloté depuis le bord.
En visionnant nos archives des 20 dernières années, on peut affirmer que nous avons souvent rempli toutes les cases. Un grand merci à Gilles Martin-Raget, Guilain Grenier, Robin Christol et les autres.
Cette année, c’est en améliorant son temps de référence sur la Tartine Cup (16, 54 nœuds de moyenne) que Robin Christol a pu capter le Class40 de Kito en action. Photos et vidéos de la banque images 2020 sont donc à retrouver sur le serveur media Made in Midi et sur le site madeinmidi.org !
Des partenaires avec le sourire
Mais le mois de juillet a été surtout l’occasion de retrouver nos partenaires et de partager avec eux de belles navigations qui sont sans nul doute l’un des succès du projet Made in Midi.
En cette année si particulière, nous avons lancé un défi à chacun d’entre eux, sur une proposition de Jean-Michel Estibals, de SeeNovate. Il s’agit de réaliser, pendant la période où ils sont à bord, la plus grande distance sur 10 minutes. A eux de choisir le meilleur moment de la journée, le meilleur angle, la meilleure configuration de voiles et… le meilleur barreur du groupe.
A ce petit jeu, le podium provisoire du Big Run* est le suivant :
1. Amos Toulouse/ 2, 57 milles / 15,42 nœuds de moyenne
2. Ex aequo : Itesoft et Kalypse
3. La Région Occitanie
*le challenge sera clôturé fin septembre et les prétendants sont encore nombreux !
