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HBF – Reforest’Action : à l’assaut de la Rolex Giraglia

Moins d’une semaine après leur première compétition de la saison, Kito de Pavant et Gwen Gbick, associés à Brice de Crisenoy et Sam Tamiser, s’élanceront ce dimanche à 19h sur la Rolex Giraglia. L’occasion d’emmagasiner une expérience précieuse à bord du Class40 HBF - Reforest’Action.
Ils sont engagés dans une course contre-la-montre. Pour Kito de Pavant et Gwen Gbick, l’arrivée de l’été n’est pas vraiment propice au farniente. Samedi dernier, ils bouclaient leur première course de la saison, ‘Au large de Saint-Tropez’ en parcourant 400 milles en 2 jours, 21 heures et 58 minutes. Une semaine plus tard, ils s’apprêtent à être de nouveau sur une ligne de départ pour une course de nuit de 60 milles entre Saint-Tropez et Sanremo puis un parcours de 240 milles autour du rocher de la Giraglia avant une arrivée à Gênes.
Un parcours modifié mais un sacré challenge
« Ces derniers jours, nous nous sommes avant tout attachés à nous reposer, explique Kito de Pavant avant de sourire : « à nos âges, on a besoin de bien récupérer ! » Ensuite, les deux marins se sont faits happés par les petites missions du quotidien : gestion administrative, « bricoles » à réaliser sur le bateau, préparation de la logistique avant le nouveau départ… En somme, pas le temps de chômer ! En effet, tout doit être prêt pour dimanche prochain. C’est ce jour-là qu’ils s’élancent pour une course de liaison entre Saint-Tropez et Sanremo.
Une fois arrivés dans le port italien, place aux derniers préparatifs avant le plat de résistance de la Rolex Giraglia : un parcours de 240 milles qui les mènera au niveau de la rade d’Agay puis au rocher de la Giraglia, au nord du Cap Corse, avant de mettre le cap sur Gênes. « C’est une course qu’on a l’habitude de faire », explique Kito de Pavant. Mais le contexte sanitaire et économique à quelque peu modifié la physionomie de la course. Pas de régates côtières à Saint-Tropez, moins de bateaux et un tracé modifié. « Généralement, c’est une belle fête, un vrai plaisir pour les yeux en matière d’esthétisme avec tous les concurrents qui s’élancent de la baie de Saint-Tropez », confie Kito.
Un équipage et quatre amis de longue date à bord
Les restrictions de voyage ont également eu un impact en baissant le nombre de bateaux inscrits qui s’élève à 147 tout de même. Mais Kito conserve son optimisme et son enthousiasme. Parce qu’HBF - Reforest’Action va se mesurer à des bateaux plus imposants et qu’il faudra être malin pour en tirer le meilleur dans le petit temps. Parce que la Méditerranée charrie toujours avec elle ses caprices météorologiques et que le vent pourrait être faible au large des côtes hexagonales. Et parce qu’une course n’est pas seulement une confrontation, c’est une rencontre avec tout ce qu’elle compte de retrouvailles et de moments chaleureux.
Il y en aura sur les pontons mais aussi à bord du Class40. Car pour la première fois depuis l’été dernier, c’est en équipage qu’HBF - Reforest’Action s’élancera. En plus des inséparables Kito de Pavant et Gwen Gbick, Brice de Crisenoy, de toutes les aventures de Kito depuis 15 ans et actuel boat captain, sera de la partie. Ils seront également accompagnés par Sam Tamiser, un ami de longue date. « Ensemble, on va pouvoir s’attacher à faire de belles manœuvres, à les sécuriser aussi. La nouvelle étrave va faciliter le travail en équipage. On peut être à 110% tout le temps ! » Une nouvelle occasion de peaufiner la préparation et de tirer le meilleur du monocoque HBF - Reforest’Action au cœur de la Méditerranée.
‘Au large de Saint-Tropez’ : le plein de confiance

Kito de Pavant et Gwen Gbick ont disputé leur première compétition de la saison, une longue boucle de 400 milles depuis Saint-Tropez menant tout autour de la Corse. En franchissant la ligne en première position, en 2 jours, 21 heures et 58 minutes à bord de leur Class40 HBF - Reforest’Action, les deux hommes ont retrouvé leurs automatismes et ont tiré de nombreux enseignements précieux en vue de la suite de la saison.
Ils n’avaient plus couru ensemble en course depuis l’été dernier, à la Rolex Middle Sea Race. Kito de Pavant et Gwen Gbick ont retrouvé le goût de la compétition entre mercredi et samedi sur la course ‘Au large de Saint-Tropez’. Au programme : un départ de Saint-Tropez, le tour de la Corse et un retour dans le port provençal pour 400 milles à parcourir au cœur de la Méditerranée. « Avant le départ, sur les pontons, on savourait le bonheur d’être là, de disputer enfin une compétition. Et dès le départ, nous avons retrouvé nos sensations et nos automatismes », raconte Gwen Gbick.
« On s’est mis dans le rouge niveau fatigue »
La suite, c’est Kito de Pavant qui la raconte : « on a eu de nombreuses conditions très variées, typiques de la Méditerranée. Du reaching, du vent fort au près, du vent fort au portant pour passer le Cap Corse et des zones de transition de pétole à attendre le vent… On ne s’est pas ennuyé ! » Surtout, HBF - Reforest’Action a rapidement démontré sa capacité à être dans le rythme, au point de se retrouver rapidement seul devant ses concurrents.
Les deux hommes ont également retrouvé leurs automatismes à bord et cette envie qui les caractérise de tout donner et de ne jamais rien lâcher. « On s’est un peu mis dans le rouge niveau fatigue », reconnaît Kito. « C’est vrai qu’on n’a pas compté nos efforts, poursuit Gwen. Mais progressivement, nous avons quand même réussi à avoir de bons moments de récupération. »
« La Corse mérite bien son surnom »
C’était l’occasion, aussi, de mesurer les bénéfices offerts par la nouvelle étrave, fruit d’un long et patient travail à l’hiver et au printemps en étroite collaboration avec l’architecte Guillaume Verdier. Et après ces 400 milles au cœur de la Méditerranée, les deux skippers sont unanimes : « on est très satisfait du comportement du bateau ». « Nous avons trouvé de nombreuses choses intéressantes, de nouveaux réglages et cette étrave est particulièrement efficiente, explique Kito. Au large du Cap Corse, on a eu 17-18 nœuds de vent sous grand spi avant d’accélérer et d’atteindre les 30 nœuds sans encombre ».
« Au portant, le bateau mouille beaucoup moins, ajoute Gwen. On a beaucoup moins de litres d’eau à évacuer et le bateau est particulièrement facile à manœuvrer ». Déterminés à se surpasser tout au long de la course, ils ont aussi pu profiter du panorama que leur offrait la Méditerranée. Gwen raconte : « même si on était focalisé sur la course, nous avons été fascinés par les côtes de la Corse, qui mérite bien son surnom d’île de Beauté. Tu matosses, tu as chaud, tu es en sueur et dès que tu lèves la tête, tu vois des sommets encore enneigés… »
La course contre-la-montre continue
Les deux skippers sont arrivés ce samedi matin à Saint-Tropez. Ils terminent le parcours en 2 jours, 21 heures et 58 minutes. Unique Class40 engagé dans cette course, ils ont franchi la ligne avec plus de 60 milles d’avance sur les deuxièmes mais le rating IRC n’était pas vraiment à leur avantage. L’essentiel est ailleurs : Kito de Pavant et Gwen Gbick avaient la certitude du travail bien fait. « Nous avons beaucoup appris sur le bateau et c’est très positif pour la suite de la saison ».
Engagés dans une course contre la montre jusqu’au départ de la Transat Jacques Vabre, en novembre prochain, les deux marins vont prendre le temps de bien récupérer et de s’affairer sur les « quelques bricoles à faire » sur le Class40. Et dès la semaine prochaine, ils se présenteront à nouveau sur une ligne de départ, cette fois-ci celle de la Rolex Giraglia. De quoi continuer à emmagasiner une expérience précieuse pour la suite de la saison.
Au large de St Tropez : 1ère course de la saison pour le duo De Pavant-Gbick

Le duo retrouve la compétition pour la première fois de la saison avec ‘Au large de St Tropez’ dont le départ a lieu ce mercredi à midi. Au programme : un tour de la Corse et un retour dans la cité balnéaire, soit 400 milles à parcourir au cœur de la Méditerranée. L’occasion de retrouver l’adrénaline des courses et de pouvoir tirer le meilleur de leur Class40 HBF-Reforest’Action.
Ils avaient des fourmis dans les jambes. L’envie de prendre la mer, de se confronter à d’autres bateaux et de ressentir leur Class40 fendre les vagues et accélérer. « Ça fait un moment que l’on trépigne d'impatience, assure Kito de Pavant. On a envie d’en découdre, de se retrouver sur une ligne de départ, d’avoir le palpitant qui s’emballe et de tout donner ». Depuis la mise à l’eau, fin avril, Kito et son équipe se sont surtout attelés à préparer HBF - Reforest’Action, « à régler tous les petits détails ». Le skipper précise : « nous nous sommes entraînés, on a fait un convoyage mais on a toujours besoin des conditions réelles de course pour se mesurer, pour répéter nos gammes et faire face aux éléments ».
Une « course très ouverte »
Alors, la régate « Au large de Saint-Tropez » arrive à point nommé. Kito de Pavant et Gwen Gbick font partie des 32 duos à s’y être inscrits. Ils seront départagés au classement IRC donc « tout le monde a sa chance », sourit Kito. Pour lui, l’enthousiasme est au rendez-vous. « J’ai eu la chance de faire beaucoup de courses dans ma vie : des Vendée Globe, Route du Rhum, Transat Jacques Vabre et là, c’est une grande première, s’amuse Kito de Pavant. Il s’agit d’une nouvelle course et de notre première de la saison. Ça s’annonce passionnant ! »
Après s’être élancés de Saint-Tropez, les concurrents devront contourner la Corse avant de revenir sur les rives du village provençal. « C’est une course qui s’annonce très ouverte. Avec le relief, il faudra être particulièrement attentif aux variations du vent, entre les zones de reliefs, les zones de courant d’air ». Et il faudra faire preuve de patience, car peu de vent est attendu. Kito préfère en sourire : « ce sera peut-être un peu mollasson en matière de conditions météorologiques mais ça veut dire que l’été arrive ! »
« Retrouver nos réflexes de régatiers »
Il s’agit donc de la première course de la saison pour le duo, de la première aussi du Class40 HBF - Reforest’Action avec sa nouvelle étrave, pensée par l’architecte Guillaume Verdier et conçue au printemps dernier. « La nouvelle étrave a contribué à changer drastiquement le comportement du bateau, notamment dans la brise, assure Kito. Avant, le bateau était très humide. Désormais, à plus de 15 nœuds, il n’y a plus une goutte d’eau sur le pont. L’eau ne passe plus au-dessus mais en-dessous ».
Kito et Gwen ont également constaté que les données du bateau s’étaient améliorées par rapport à l’an dernier. « C’est plus agréable, la nouvelle forme de la carène permet un effet de lift qui est bénéfique. Ça va dans le bon sens ! » Désormais, les deux marins ont à cœur de tout donner. Kito conclut : « on a hâte de retrouver nos reflexes de régatiers”.
Transat Jacques Vabre : Gwen Gbick en duo avec Kito de Pavant

Amis de longue date, Kito de Pavant et Gwen Gbick ont déjà participé à une transat en double, ont travaillé ensemble pour le Vendée Globe et ne comptent plus les milles parcourus en Méditerranée. C’est avec beaucoup de plaisir qu’ils s’associent à nouveau pour participer à la Transat Jacques Vabre, dont le départ aura lieu début novembre, à bord du Class40 HBF - Reforest’Action.
Ils ont les mêmes mots pour décrire le plaisir simple de naviguer ensemble. Gwen Gbick parle d’une « sacrée dose de plaisir », Kito de Pavant insiste sur leur « complicité naturelle ». « On s’entend bien, je connais ses qualités et ses défauts et il ne découvre plus mes défauts », s’amuse Kito. Le choix de disputer ensemble la Transat Jacques Vabre à bord du Class40 HBF - Reforest’Action a valeur d’évidence. Le skipper de 60 ans poursuit : « je suis ravi de faire cette transatlantique avec lui. On se connaît bien, il n’y aura pas de phase d’apprentissage, on va tout de suite pouvoir aller à l’essentiel pour tirer le meilleur de notre bateau ».
Avec ses élèves, « Gwen a fait des merveilles »
Cette histoire d’amitié s’est nouée sur les rivages de la Méditerranée. Kito de Pavant y a ses habitudes et s’est amusé de la trajectoire de Gwen qui est né en Bretagne, a fait ses études dans le Sud et n’en est jamais reparti. « J’ai trouvé qu’il y avait tout à faire sur ce littoral, confie le navigateur qui a commencé sa carrière avec deux préparations olympiques. En Méditerranée, j’ai apprécié les climats différents, les îles, les nombreuses façons de naviguer... C’est là que je voulais m’impliquer dans le monde du nautisme. » Pendant plus de 15 ans, Gwen dirige le club de voile de Mauguio-Carnon. « Il a permis à de nombreux jeunes de découvrir la voile, de progresser, de rêver… Avec eux, Gwen a fait des merveilles », raconte Kito de Pavant.
À ses élèves, Gwen aime rappeler « qu’il ne faut jamais perdre la source », que l’entraînement ne peut avoir de sens sans confrontation et sans compétition. C’est pour cela que le Breton a sauté le pas quand Kito de Pavant l’a appelé en 2008. « Je voulais qu’il travaille avec nous sur notre IMOCA en vue du Vendée Globe », se souvient Kito de Pavant. Les deux hommes se découvrent, s’apprécient. Gwen salue « le travail incroyable de Kito sur ses bateaux », Kito apprécie « sa capacité à échanger et à trouver des solutions ».
De nombreuses aventures communes
Après l’aventure Vendée Globe, ils ont pris part à une Transat AG2R en 2014. Quelques mois plus tard, à bord de Made in Midi, Gwen Gbick, dispute la Solitaire du Figaro. « On l’a accompagné avec plaisir dans ce projet. C’était l’un de ses rêves », se souvient Kito de Pavant. Gwen a ensuite repris ses activités de coaching, notamment en voile olympique auprès de l’équipe d’Oman Sail ces derniers temps.
Les deux skippers gardent néanmoins une forte complicité. Ainsi, quand Kito achète son Class40 en 2017, c’est Gwen qui se rend en Norvège pour aller le chercher avec Hugo, le fils de Kito. Ce sont eux qui ont fait les premiers bords, les premiers milles sur ce bateau. « Kito m’a permis de découvrir le goût du large, le plaisir de s’adapter au rythme des éléments et cette ambiance si différente. »
Kito et Gwen s’étaient également retrouvés sur la Middle Sea Race, une course en équipage au cœur de la Grande Bleue l’automne dernier. « Depuis, on n’a quasiment pas navigué,reconnaît Kito de Pavant dont le Class40 a passé l’hiver en chantier. Il va falloir reprendre les entraînements, retrouver les automatismes, découvrir les nouvelles sensations avec la nouvelle étrave et passer du temps sur l’eau ». Le programme s’annonce donc chargé à l’approche de l’été, avec de nombreuses courses en Méditerranée. L’occasion pour les deux skippers de se préparer au mieux avant le grand rendez-vous de l’année, le départ de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre le 7 novembre prochain.
P R O G R A M M E 2 0 2 1
- Au large de Saint-Tropez : départ mercredi 2 juin pour 400 milles entre le Sud des Baléares, le bas de la Sardaigne, les Iles Pontines et le Nord Corse avant de revenir couper la ligne d’arrivée à Saint-Tropez.
- Giraglia Rolex Cup : départ à 19h dimanche 13 juin de Saint-Tropez, direction Sanremo. Puis départ le mercredi 16 pour la grande course de 243 milles : Sanremo - au large du Golfe de Saint-Tropez - Giraglia - Gênes. Remise des prix le 19 juin.
- Corsica Med : départ le 28 juin. Une boucle de 500 milles entre Marseille et la Corse.
Après avoir franchi la ligne de départ en rade de Marseille, le parcours proposé comprend un passage aux iles Sanguinaires, dans le golfe d’Ajaccio, un point de passage au niveau du Cap Corse, puis le contournement des îles de Capraia et Gorgona, à laisser à bâbord, avant de remettre le cap sur la cité phocéenne ou sera jugée l’arrivée.
- Palerme - Montecarlo : départ samedi 21 août à 12h00. 500 milles entre Palerme en Sicile et Monaco.
- Transat Jacques Vabre : du 29 octobre au 20 novembre. Départ Le Havre le 7 novembre, arrivée à Fort de France en Martinique.
Kito dévoile les nouvelles couleurs de son Class40 HBF – Reforest’Action

Engagé auprès de Reforest’Action depuis quelques mois, Kito de Pavant avait lancé le pari, dans une période qui n’inspirait guère à l’optimisme, de réunir de nombreuses entreprises soucieuses de l’avenir de notre planète autour de cette noble cause qu’est la restauration des forêts dans le monde. C’est désormais chose faite, avec le retour du Groupe HBF comme sponsor titre et l’arrivée de nouvelles entreprises, séduites par le programme du skipper occitan.
Les fidèles et de petits nouveaux au rendez-vous
Les dernières aventures de Kito ont resserré ses liens déjà forts avec le pool de partenaires Made in Midi. Tous ont répondu à son appel et continueront à vibrer cette année encore. Parmi eux, la Région Occitanie, la start-up VOGO, le groupe Qair et ses éoliennes offshore, Itesoft-Yooz, la ville du Grau du Roi - Port Camargue, PMB Alcen, Rouillé & Coulon, l’école AMOS de Toulouse ou encore le Groupe Cousty.
Mais l’une des bonnes surprises de l’hiver est sans conteste l’arrivée de nouveaux partenaires. L’effet Vendée Globe ? Le besoin de respirer ? La qualité du programme présenté ? L’âge du capitaine, qui inspire plus de confiance ou de sagesse ? Toujours est-il que nous avons l’immense plaisir d’accueillir à bord Mint Energie, distributeur d’énergie renouvelable, Laedana, revêtement écoresponsable pour la construction automobile du groupe TESCA et Liberty Floor Solutions dont le groupement de distributeurs, UDIREV, agit lui aussi fortement pour les forêts.
Kito peut aussi toujours compter sur ses partenaires techniques que sont Printevent, la Corderie Lancelin, la voilerie Delta Voiles, le chantier Sillage Nautisme, Les Transports Rachet, Guillaume de Martin Levage, l’équipementier allemand Marinepool, Bepeho pour vous régaler avec les vidéos du bord ou encore le couturier des grands fonds, Kalypse sans oublier toute l’équipe technique de Port Camargue, port d’attache du skipper. Et nous attendons la réouverture urgente du fameux restaurant La Réserve Rimbaud pour fêter cela tous ensemble !
Le retour du Groupe HBF
Kito de Pavant et le Groupe HBF, via sa marque OTIO, ont déjà partagés de sacrés moments riches en émotion. Ensemble, ils ont en effet connu deux Route du Rhum en Class40 (3e en 2014, 5e en 2018), autant de Transat Jacques Vabre (dont une 5e place avec Yannick Bestaven en 2017) et un Vendée Globe (en 2016).
Après une pause due au déménagement de son siège social en Ariège, le Groupe HBF a décidé de relancer l’aventure aux côtés du navigateur occitan et partagera ses couleurs et le nom de course du bateau avec Reforest’Action pendant les 2 prochaines saisons.
Depuis plus de 25 ans, le groupe s’est imposé comme un acteur incontournable en matière de solutions électriques et numériques destinées à améliorer le confort et la sécurité de chacun à la maison. Grâce à ses forces-vives – quelques 300 collaborateurs répartis sur 3 sites dans l’hexagone – il s’attache à favoriser le bien-être de ses collaborateurs et à les fédérer autour d’une culture d’entreprise. Ainsi, ceux qui avaient connu le partenariat entre Kito de Pavant et Otio se sont mobilisés pour que l’aventure reparte afin de la partager en interne. L’attachement humain, la capacité à s’identifier, la nécessité de se surpasser, à ne jamais rien lâcher résonnaient comme des aspects forts, capables de mobiliser, de faire vibrer et d’offrir un motif de fierté à l’ensemble des salariés du groupe dont les nombreux nouveaux collaborateurs qui n’ont pas encore connu les émotions du grand large.
Une politique RSE ambitieuse et des synergies nombreuses
Kito de Pavant Comme le skipper, engagé à sensibiliser au respect de l’environnement, l’entreprise française qui a notamment adhéré au Global Compact des Nations Unies depuis 2019, se mobilise via une politique RSE ambitieuse, en matière d’inclusion sociale, de mixité mais aussi de développement durable. L’entreprise se penche sur la production à base de matières recyclées et le fabriqué en France, développe des produits disposant d’une longévité accrue et optimise ses packagings.
Dans ses locaux, les supports sont dématérialisés pour réduire les impressions, le recyclage des fournitures et des déchets est favorisé et les palettes utilisées sont transformées en copeaux de bois puis réutilisées. Par ailleurs, un parc de voitures électriques et des bornes de rechargement sont mises à disposition des collaborateurs pour faciliter une mobilité douce. Des initiatives qui font le lien avec les engagements du marin, plus que jamais enthousiastes à l’idée de s’élancer avec tous ses partenaires dans de nouvelles aventures passionnantes.
Jean-Pierre Ferraud, président du Groupe HBF : « Nous restons fidèles à Kito et sommes très heureux aujourd’hui de pouvoir partager, de nouveau, un projet de course au large. La voile s’articule autour de valeurs fortes qui nous animent : l’esprit d'équipe, le dépassement de soi, la cohésion mais aussi la recherche de la performance. Autant d’éléments qui nous ont convaincus de nous rallier à ce projet.
Au-delà d'être une discipline dynamique, la voile est un sport propulsé par une énergie propre qu'est le vent. Savant mélange d’innovation et de haute technologie, la voile est une discipline qui nous ramène à la nature et aux fondamentaux. Dans le cadre de notre démarche « Engagement » nous travaillons drastiquement à réduire nos emballages, à produire des produits plus respectueux de l’environnement et à travailler sur leur recyclabilité, une démarche qui prend aujourd’hui un nouvel élan avec Reforest’Action à nos côtés sur le projet. »
Kito de Pavant, skipper du Class40 HBF - Reforest’Action : « Je suis heureux de démarrer la saison sous d’aussi bons auspices : un bateau transformé, de nouvelles couleurs, des partenaires enthousiastes, des retrouvailles… L’année écoulée n’a pourtant pas été facile avec la pandémie mais je constate, malgré tout, les quelques effets positifs de cette période. Une prise de conscience partagée entre nous, les marins et beaucoup d’entreprises, de notre vulnérabilité et de la nécessité d’agir pour la préservation de notre planète.
C’est aussi une lourde responsabilité pour moi que de devenir ainsi en quelque sorte l’ambassadeur d’autant de structures, si différentes les unes des autres. Ça va causer sur les réseaux sociaux en 2021 ! Je tiens aussi à remercier ma petite équipe qui n’a pas chômé pendant l’hiver, notamment, Brice de Crisenoy et Éric Lefèvre mais aussi Fréderic, Morgan, Françoise, Clément, Cécile, Hugo, Gwen, Jean-Philippe… Ils n’ont pas compté leurs heures ni l’huile de coude pour réussir à sortir le bateau du chantier dans les temps impartis. Le travail n’est pas fini mais comme dirait Brice : ‘Ça commence à sentir l’iode !’ »
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- Porquerolle's Race : du 12 au 16 mai, une série de régates dans la baie de Hyères et autour des îles de l'or.
- Au large de Saint-Tropez : départ mercredi 2 juin pour 400 milles entre le Sud des Baléares, le bas de la Sardaigne, les Iles Pontines et le Nord Corse avant de revenir couper la ligne d’arrivée à Saint-Tropez.
- Giraglia Rolex Cup : départ à 19h samedi 23 juin de Saint-Tropez, direction Sanremo. Puis départ le mercredi 16 pour la grande course de 243 milles : Sanremo - Cannes - Giraglia - Gênes. Remise des prix le 19 juin.
- Corsica Med : départ le 28 juin. Une boucle de 500 milles entre Marseille et la Corse.
Après avoir franchi la ligne de départ en rade de Marseille, le parcours proposé comprend un passage aux iles Sanguinaires, dans le golfe d’Ajaccio, un point de passage au niveau du Cap Corse, puis le contournement des îles de Capraia et Gorgona, à laisser à bâbord, avant de remettre le cap sur la cité phocéenne ou sera jugée l’arrivée.
- Palerme - Montecarlo : départ samedi 21 août à 12h00. 500 milles entre Palerme en Sicile et Monaco.
- Transat Jacques Vabre : du 29 octobre au 20 novembre. Départ Le Havre le 7 novembre, arrivée à Fort de France en Martinique.
Kito de Pavant : une nouvelle étrave pour le Class40

Avant une nouvelle saison particulièrement intense, qui sera animée notamment par les participations aux grandes classiques méditerranéennes et à la Transat Jacques Vabre, Kito de Pavant a fait appel à Guillaume Verdier pour concevoir une nouvelle étrave sur son Class40. Explications.
Construit au chantier BG Race en 2014 pour Yannick Bestaven, récent vainqueur du Vendée Globe, le plan Tizh40 a un sacré palmarès. En 2015, il a remporté quasiment toutes les courses du circuit dont la Transat Jacques Vabre. Kito de Pavant, qui a parcouru plus de 20000 milles à son bord depuis 2017, a également signé une 5e place à la Route du Rhum en 2018 puis un podium sur le Défi Atlantique.
Au fil des saisons, Kito de Pavant et son équipe n’ont cessé d’optimiser le Class40. Et comme à chaque fois avec le skipper du Midi, ces évolutions sont appuyées par l’expertise d’hommes de confiance. L’automne dernier, Kito a donc appelé son vieux complice Guillaume Verdier, architecte du Class40 mais surtout de quelques-uns des bateaux les plus rapides du Vendée Globe dernier, ou encore du spectaculaire « dragster » Team Emirates New Zealand qui vient de remporter l’America’s Cup. Ce dernier parle de Kito comme « d’un grand frère » rappelant qu’il a « connu ses premières aventures comme architecte » à ses côtés, avec la conception de l’IMOCA Groupe Bel en 2007.
« L’allure d’un hydravion ou d’un canadair »
Pendant plus de deux mois, Kito de Pavant, Brice de Crisenoy (son fidèle boat captain), Guillaume Verdier et ses talentueux collaborateurs, Romaric Neyhousser et Véronique Soulé ont ainsi challengé plusieurs voies de développement du Class40. Une démarche particulièrement précieuse notamment pour « contrer les avantages des nouveaux bateaux »,souligne le marin. « L’objectif était de gommer les défauts constatés de notre carène tout en gardant ses nombreuses qualités ». À l’issue d’études hydrodynamiques poussées, ils ont donc décidé de modifier l’avant du Class40 qui « avait tendance à buter dans les vagues » dixit Guillaume Verdier.
Deux options se sont confrontées, comme le détaille l’architecte : « la première consistait à couper le tiers-avant du bateau et l’élargir. La seconde était de créer une sorte de spatule de ski à l’avant, pour créer du « lift ».
Cette dernière solution, « qui donnera l’allure d’un hydravion ou d’un canadair », a finalement été privilégiée. Elle contribue à réduire la surface de la coque au contact de l’eau, notamment dans des allures au portant dans lesquelles le Class40 devrait être plus rapide. « Nous avons pris le temps d’étudier toutes les options possibles avant de lancer, en janvier, la phase de chantier et la découpe de plus de 3 mètres de coque… », poursuit Kito.
« Passer de la théorie à la pratique »
Dans le même temps, ils se sont attachés à reculer les masses, là encore pour optimiser la performance. « L’idée est d’essayer de concurrencer les nouveaux bateaux de la classe qui n’ont pas que des avantages. Ils sont très larges donc moins polyvalents. Kito aura la capacité de se faufiler, d’avoir un bateau plus passe-partout », abonde Guillaume Verdier. Par ailleurs, l’architecte est revenu sur son enthousiasme à propos du développement des Class40. « C’est une classe très vivante et très active comme il en existe peu dans le monde, hormis les Mini 6.50 et les IMOCA. Elle laisse libre court à l’architecture, tout en s’attachant à conserver des prix raisonnables. C’est rare et précieux pour faire cohabiter à la fois des skippers professionnels et des amateurs ».
Pour Kito désormais, il convient de « passer de la théorie à la pratique » en multipliant les sorties en mer avec cette nouvelle étrave. « Je suis convaincu que cela va avoir un impact conséquent sur le bateau », se réjouit Guillaume Verdier. Le skipper acquiesce : « nous savons que ces travaux vont modifier sensiblement le comportement du bateau. Et on espère que ces modifications vont se transformer en améliorations ! ».
La mise à l’eau, prévue fin avril à Port Camargue, permettra donc de lever le voile sur le nouveau design mais aussi les nouvelles couleurs du Class40 de Kito de Pavant.
Kito de Pavant embarque Reforest’Action sur la Transat Jacques Vabre

Kito de Pavant donne une dimension environnementale à son projet Made in Midi en s’engageant pour la forêt. Accompagné par ses partenaires et son équipe, il naviguera désormais sous les couleurs de Reforest’Action, entreprise dont la mission est de préserver et restaurer les forêts partout dans le monde. Avec la Transat Jacques Vabre en ligne de mire, Kito de Pavant et Reforest’Action se sont fixé pour objectif de sensibiliser un maximum d’entreprises et de citoyens aux enjeux et aux bénéfices des forêts, et de leur donner des clés pour agir de manière concrète en faveur de l’environnement.
Depuis 2013, Made in Midi, l’écurie de course au large de Kito de Pavant, fédère les entreprises, les collectivités et les structures de formation du bassin méditerranéen autour d’aventures sportives et humaines sur les océans. Toujours animé par l’envie de régater, le skipper occitan souhaite désormais « naviguer utile » en sensibilisant tous ceux qui le suivent à la protection de l’environnement.
« C’est une évidence pour nous, les marins, d’essayer d’agir en faveur du climat et de faire en sorte que la course au large devienne utile pour les générations futures. On voit d’ailleurs apparaître sur nos voiles beaucoup d’initiatives dans les secteurs de la santé, du social et de l’environnement. C’est peut-être la conséquence positive de la période difficile que nous vivons, lance Kito de Pavant. Je réfléchis depuis un moment à essayer de faire quelques-chose mais l’an passé, en plein confinement, c’est devenu primordial. J’ai pris l’initiative de provoquer une rencontre avec Reforest’Action, qui semblait correspondre en tous points à mes convictions. Je leur ai proposé de porter gracieusement leurs couleurs sur les océans, puis j’ai contacté mes fidèles partenaires, réunis sous la bannière Made in Midi, pour savoir s’ils m’accompagneraient dans cette démarche. Tous ont répondu à mon appel et d’autres devraient nous rejoindre prochainement ».
EMBARQUEZ POUR LA FORET
Conscient de l’urgence d’agir face au changement climatique et à l’érosion de la biodiversité, Kito de Pavant apportera sa pierre à l’édifice en participant à l’action collective en faveur de la protection et de la restauration des forêts aux côtés de Reforest’Action. En 2021, soutenu dans sa démarche par ses partenaires, le skipper mettra ainsi à profit le partage de ses aventures au large pour sensibiliser les entreprises et les jeunes générations.
Outre la visibilité offerte à Reforest’Action sur la coque et les voiles de son Class40, optimisé et orné d’une nouvelle décoration, Kito interviendra tout au long de la saison auprès des entreprises et des écoles de la Région Occitanie pour porter des messages destinés à comprendre les enjeux et bénéfices des forêts.
Kito sera présent sur les épreuves méditerranéennes du printemps et de l’été, avant de prendre le départ de la Transat Jacques Vabre le 7 novembre du Havre. Ce sera sa onzième participation à la course transatlantique en double qui mettra le cap sur la Martinique pour la toute première fois.
CROWDPLANTING
Convaincus que chacun d’entre nous a un rôle à jouer pour protéger et renforcer les forêts, Reforest’Action et Kito proposent de participer à une opération de « crowdplanting » permettant de financer la restauration d’écosystèmes dégradés et de soutenir le développement socio-économique des populations locales à travers deux projets forestiers, l’un en Guinée et l’autre au Brésil.
Pour contribuer à cette opération, et ainsi participer à la préservation et la restauration des forêts, rendez-vous sur : www.reforestaction.com/embarquez-pour-la-foret
« Les océans et les forêts sont les deux poumons de la planète. Traverser les premiers, juste poussés par le vent, pour aider à convaincre un maximum de personnes de la nécessité de préserver et restaurer les forêts me parait être une activité vertueuse. Les arbres sont l’une des rares richesses que nous pouvons reproduire à condition d’agir sur leur protection en parallèle.
C’est le début d’une nouvelle aventure dans laquelle je souhaite embarquer chacun des collaborateurs de mes partenaires, mais aussi les milliers d’internautes qui suivent notre sillage. Tous ensemble, nous pouvons agir de manière positive pour l’avenir. »
Kito de Pavant, skipper
« Les forêts du monde se trouvent à un tournant historique. Ce momentum s’illustre notamment par le lancement cette année de la Décennie de l’ONU pour la restauration des écosystèmes, dans le sillage d’un fleurissement d’initiatives qui visent à agir vite et fort, dans les dix années à venir, pour la restauration des écosystèmes forestiers et la reforestation à l’échelle planétaire. Plus que jamais l’heure est à l’action collective ! Nous sommes très heureux que Kito ait choisi d’embarquer la cause de la forêt sur son voilier et très heureux d’embarquer Kito dans le formidable univers qu’est la forêt. »
Stéphane Hallaire, Président de Reforest'Action
Rolex Middle Sea Race : Made in Midi, l’échappée belle

Malgré des conditions parfois délicates avec notamment deux longues journées englué dans la pétole, Made in Midi est parvenu à franchir la ligne d’arrivée, ce jeudi matin à La Valette, dans le ‘top 10’ après 4 jours et 21 minutes de course. Avant le convoyage retour dès demain vers Port Camargue, Kito de Pavant revient sur cette sacrée aventure.
Une arrivée majestueuse. C’était ce jeudi matin, à une heure où les lumières artificielles de La Valette résistaient encore au lever du soleil. Made in Midi venait d’achever la Rolex Middle Sea Race, un parcours très sélectif de 600 milles au cœur de la Méditerranée. À son bord, Kito de Pavant et ce qu’il appelle affectueusement « sa bande de potes », Brice de Crisenoy, Gwen Gbick et Florine Cogen. « Nous sommes heureux d’en être venus à bout, ce n’était pas si évident de faire le tour de la Sicile », confie Kito. À l’arrivée, Made in Midi termine 9e en 4 jours et 21 minutes, derrière des bateaux bien plus taillés que le Class40 pour les conditions méditerranéennes.
Le Stromboli, un spectacle époustouflant
La Méditerranée justement, celle que connaît tant Kito, a été « conforme à sa réputation » dixit le skipper. Dans la matinée, alors que le soleil inondait enfin La Valette, le marin a pris le temps de revenir sur cette aventure particulièrement dense et exigeante. Tout avait commencé au même endroit, à La Valette, un « départ grandiose dans un théâtre naturel exceptionnel ». Les conditions météorologiques étaient favorables et le moment rare : « on a pu se bagarrer avec les plus gros bateaux de la flotte pendant plus de 12 heures ». Ensuite, il a fallu s’accrocher. Il y a d’abord eu les forts courants après le détroit de Messine, puis les trombes d’eau qui se sont abattues sur leur parcours.
Un peu plus loin, le Stromboli leur a offert un spectacle époustouflant à la tombée de la nuit. « Il y avait des irruptions volcaniques, des jets de lave toutes les dix minutes. C’était magnifique », souligne Kito. Après, il a fallu se replonger dans la course et faire preuve de patience, la faute à plus de 2 jours de pétole. « C’était laborieux, on pensait qu’on n’arriverait jamais à finir ». Mais l’équipage s’est serré les coudes, s’est battu pour chasser les doutes et pour continuer à avancer. Le vent du sud-ouest qui s’est levé ensuite a offert enfin du répit et un surplus de vitesse.
« Cette année, tout le monde a joué le jeu »
Made in Midi a alors retrouvé son rythme de croisière sous un grand soleil. « Des conditions de rêve pour faire du bateau », sourit Kito. Ainsi, ils ont vogué jusqu’à Lampedusa et repris leur route vers Malte. Pour égayer la fin de la course, il y a eu une ultime bagarre avec un HH42, Artie, qu’ils ont fini par devancer sur la ligne d’arrivée de quelques centaines de mètres. « Il était trop tôt pour qu’il y ait du monde à l’arrivée mais c’était tellement beau qu’on en a bien profité ».
Cette arrivée-là marque aussi la fin d’une saison où il a fallu s’accrocher. Le bonheur du moment ravive ainsi le souvenir de ces derniers mois où tous, à commencer par les partenaires, ont fait preuve d’une incroyable solidarité pour résister aux épreuves liées à la propagation du Covid-19. « Tout le monde a joué le jeu et on a pu faire une belle saison, battre des records et participer à de belles courses », s’enthousiasme Kito.
Désormais, il va profiter avec son équipe d’une journée de tourisme sur l’île. Demain déjà, il faudra mettre le cap sur Port Camargue, un convoyage qui s’annonce corsé avec le Mistral annoncé. Pourtant, pas de quoi entamer l’enthousiasme de Kito de Pavant qui fourmille déjà de projets pour la saison prochaine avec Made in Midi !
Rolex Middle Sea Race, c’est parti !

Ce samedi matin à 11h40, Made in Midi a quitté le port de La Valette pour un parcours de 608 milles au cœur de la Méditerranée. Kito de Pavant et son équipage – Brice de Crisenoy, Gwen Gbick, Florine Cogen – devront faire face à des conditions météorologiques qui s’annoncent très variables.
Il s’agit d’un luxe qui ferait rêver tous ceux qui regrettent déjà l’été et sa douceur. À Malte ce samedi matin, l’équipage de Made in Midi s’est réveillé avec 20°C. Une température idéale une poignée d’heures avant le grand départ de la Rolex Middle Sea, un parcours de 608 milles au cœur de la Méditerranée, qui a été donné à 11h40 ce samedi matin.
« Il va falloir se creuser les neurones »
Un départ « magique, pittoresque et exceptionnel » souligne Kito de Pavant alors que les bateaux s’élancent depuis le port de la Valette après avoir entendu raisonner les coups de canon depuis les remparts. Ensuite, place à la compétition et elle s’annonce engagée, la faute à une météo qui sait se faire capricieuse. « Il va falloir se creuser les neurones pour trouver les solutions à toutes les difficultés qui se profilent », explique Kito. « On va d’abord mettre cap au nord vers Syracuse et le détroit de Messine. Cette première partie s’annonce rapide, au reaching dans du médium, une des allures favorites de Made in Midi ».
Ensuite, place au contournement de la Sicile par le sens inverse des aiguilles d’une montre. « Le relief sicilien va beaucoup nous perturber à cause d’un vent de nord-ouest qui nous rendra la nuit difficile ». Demain matin, l’équipage franchira le détroit de Messine « et ses courants facétieux »avant que le vent ne mollisse légèrement à l’approche du Stromboli.
« On espère boucler le parcours en quatre jours et demi »
La suite sera plus délicate, la faute à des « tous petits airs que le bateau n’aime pas du tout ». Mais Kito se veut optimiste, évoque « le retour d’un vent plus soutenu dès mardi », l’idéal pour « descendre » vers Pantelleria et Lampedusa. « Si tout se passe comme prévu, le dernier bord vers Malte sera au reaching, comme au départ. On espère boucler le parcours en quatre jours et demi mais… Rien n’est moins sûr ! », assure le skipper qui reste prudent et conscient des difficultés.
Il n’empêche, l’Héraultais pourra compter sur un collectif aussi expérimenté que soudé. Tous se sont retrouvés mardi dernier à Malte. « Que c’est cool de naviguer en équipage », apprécie Kito de Pavant. Avant le grand départ, il a tenu à faire les présentations :
Brice de Crisenoy
N° 1, barre
Nous nous sommes rencontrés il y a plus de 15 ans lors d’un convoyage entre Nouméa et Phuket en passant via le détroit de Torrès, Darwin, Bali, Singapour… Depuis, Brice est le boat cap’tain de tous les bateaux que j’ai menés (Figaro, Imoca, Diam24, Class40). Il a donc participé à toutes nos grandes aventures. Il a construit de ses mains ‘Groupe Bel’ qui s’apprête à disputer son 4e Vendée Globe (avec Maxime Sorel devenu V and B-Mayenne). Brice est, et c’est peu de le dire, la pièce maitresse du projet Made in Midi…
Gwen Gbick
Tactique, Réglages, Barre
Gwen a été le gourou du Yacht Club de Mauguio Carnon puis de celui de La Grande Motte. Il a travaillé plusieurs années avec nous à Port Camargue, notamment sur nos projets Vendée Globe. L’année 2020 l’a un peu éloigné de sa mission au sein d’Oman Sailing Team qui consiste à qualifier un équipage Omanais pour les Jeux Olympiques de Tokyo… JO reportés d’1 an, impossibilité de voyager pour rejoindre les quelques régates olympiques maintenues : j’en ai profité pour lui rappeler qu’il adore le Large….
Florine Cogen
Piano, barre
Elle rêve de Volvo Ocean Race, mais se console depuis dix ans avec les convoyages hauturiers et les régates de Made in Midi, comme la Giraglia Rolex Cup. Florine est l’exception dans cet équipage de Sudistes puisque native de Belgique et elle vit en Bretagne, Nord en plus… C’est la plus jeune du groupe, la plus légère – quoiqu’il y a match avec Brice – et c’est donc elle qui sera chargée de grimper en tête de mât pour scruter les risées.
Françoise Velland
Logistique
Impossible de ne pas citer Françoise même si elle reste à terre cette fois-ci. Elle gère à merveille tous les aspects logistiques de notre petite virée maltaise !
Et bien sûr, je superviserai le tout au niveau météo et stratégie et je pense que je n’ai plus besoin de me présenter…
Petite halte à Malte
