Made in Midi
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Et une complète, une… !

La troisième étape de La Solitaire du Figaro – Eric Bompard Cachemire entre Roscoff et Les Sables d’Olonne est à l’épreuve, ce que la galette complète est à toute bonne crêperie bretonne qui se respecte… Un grand classique du genre entre navigation côtière le long de la Bretagne et portions de large dans le golfe de Gascogne. Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ces 505 milles (927 km), un passionnant troisième acte dont le départ sera donné dimanche à 15h00. A mi-parcours, Gwen Gbick poursuit son apprentissage. Et si la régate au contact de jour comme de nuit, sans fermer l’œil ou presque, en mangeant ce qui passe sous la main pour ne pas quitter la barre, a de quoi rendre fou ou accro, le skipper de Made in Midi est littéralement tombé sous le charme de La Solitaire.
« Cette course est magique, elle m’a envouté ! »
Avec déjà deux étapes derrière lui, le skipper de Made in Midi qui fêtait jeudi ses 47 ans, a bien conscience que la clé d’un bon résultat réside dans la gestion de l’énergie du marin. «Tout est question de priorité et de lucidité, » révèle Gwen. « Sur la fin de la deuxième étape, j’avais l’impression d’être lucide mais j’ai considéré le facteur vent comme le plus important et je me suis fait coincé par le courant. La Solitaire, il faut la faire pour se rendre compte à quel point c’est difficile mais le plaisir est aussi à la mesure de la difficulté. Nous passons dans des endroits sublimes. Cette course est magique, elle m’a envouté ! » Explique le skipper de Made in Midi qui découvre aussi la grande famille des figaristes. « Il y a sur l’eau, quelque chose qui est encore plus fort que de l’amitié ou de la convivialité. C’est tout le paradoxe de cette épreuve. A des niveaux différents, nous sommes tous logés à la même enseigne. Personne ne se relâche dans la flotte, il y a une bagarre perpétuelle et parallèlement, il y a un sens marin unique qui se développe. On veille tous les uns sur les autres. C’est un état d’esprit que je n’ai jamais vu ailleurs. »
Du côtier, du large, du portant et du près… What else ?
A 48 heures du départ, Gwen Gbick a retrouvé la forme et le recul nécessaire pour se projeter sur la troisième et avant-dernière étape vers Les Sables d’Olonne. Dimanche à 15h00, les 38 concurrents de La Solitaire du Figaro s’élanceront de Roscoff pour une étape de 505 milles dont le parcours pourrait être légèrement modifié par la direction de course demain samedi en fin de journée. Mais une chose est sûre, entre le contournement de la pointe bretonne et une longue portion de large dans le golfe de Gascogne, le scénario s’annonce une nouvelle fois à rebondissement. « Sur les deux premières étapes, les passages de l’île de Wight et du Fastnet constituaient les deux temps forts. Sur cette troisième étape, c’est la navigation en mer d’Iroise que j’attend avec impatience. Entre le passage du chenal du Four et la sortie du raz de Sein, il va falloir être en phase avec le courant. C’est le paramètre clé de la première partie du parcours, » explique Gwen, studieux et déjà absorbé par sa navigation. « Ensuite, nous irons contourner la bouée ODAS au milieu du Golfe de Gascogne en passant ou pas par Belle-Ile. Nous saurons également demain si nous allons virer la bouée BXA avant d’arriver sur les Sables d’Olonne. » Si une grande partie de l’étape devrait se jouer sous spi, le final vers la ville départ du Vendée Globe pourrait se faire au près dans un vent modéré.
Les petits problèmes d’informatique de la deuxième étape réglés, le skipper bien reposé… Made in Midi est d’attaque pour le troisième round ! Top départ dimanche à 15h de Roscoff et arrivée prévue entre le 24 et le 25 juin aux Sables d’Olonne.
Gwen à l’épreuve du Figaro

Cette course pourrait paraître inoffensive à première vue : pas de grand prototype fougueux à maîtriser mais un petit bateau de 10 mètres identique à celui de ses concurrents, pas d’océan à traverser ni de quarantièmes rugissants à supporter, mais des allers/retours en Manche, en Mer d’Irlande ou dans le Golfe de Gascogne. Pourtant, La Solitaire du Figaro est un réel tour de force. La régate au contact de jour comme de nuit, sans fermer l’œil ou presque, en mangeant ce qui passe sous la main pour ne pas quitter la barre, a de quoi rendre fou ou accro. Seule l’expérience permet de mieux se connaître et de tenir la distance. En tant que bizuth, Gwen est en apprentissage. Ce matin, il ferme la marche à Roscoff, épuisé et forcément frustré après trois jours éreintants dans les petits airs entre Plymouth, le phare du Fastnet et la Bretagne nord. Sur le finish, son ordinateur a lâché. Sans position GPS, il a ressorti les cartes papiers mais s’est fait piéger dans les courants et a perdu beaucoup de temps.
En grand vainqueur, Yann Eliès s’est imposé sur cette seconde étape. Il est ce qu’on appelle un cador de la série. Le Figaro, il en mange depuis 15 ans. Victime d’un démâtage sur la première étape (comme quoi la Solitaire n’épargne personne), le skipper des Côtes d’Armor a joué les forças sur ces 1 000 kilomètres de régate et l’a emporté.
Pour le skipper de Made in Midi, les choses ont été plus éprouvantes. Beaucoup sont passés avant lui par cette phase mais le métier rentre et la motivation est là : « L’apprentissage continue ! C’était une étape très intéressante avec un passage du Fastnet que je rêvais de passer un jour. Il y avait de bonnes conditions avec du soleil et peu de vent. J’ai réussi à revenir dans le bon groupe à ce moment-là et cela restera un très beau souvenir de cette étape. Globalement, je me rends compte que je fais encore trop de bêtises par rapport au niveau qu’il y a sur cette course. Ce sont essentiellement des erreurs de stratégie. A court terme, je suis bon, j’arrive à être dans le coup, à réaliser de bons bords aux bons moments mais la vision à long terme est plus compliquée. Il faut que j’arrive à faire des choses plus simples. J’ai aussi des difficultés avec la gestion des courants. Cet aspect me plaisait beaucoup mais c’est compliqué à gérer quand cela devient le paramètre principal de la course. Depuis hier midi, j’ai un problème d’informatique, mon ordi est HS. Je m’en suis sorti dans l’après-midi mais, cette nuit, avec l’arrivée sur Roscoff, c’était difficile sans position GPS. J’ai ressorti les cartes papiers mais je suis finalement arrivé dans le goulet entre la côte et l’ile de Batz pile à la marée descendante, il a fallu que j’attende la renverse… Côté sommeil, j’ai progressé mais il y a encore de la marge. Je n’ai dormi que 3h30 soit 1h30 de plus que sur la première étape…Je manque forcément de lucidité et cela influe sur ma stratégie. Je garde néanmoins du plaisir à naviguer et je suis très content d’être là ! L’objectif maintenant est de bien récupérer car je suis épuisé. »
Dimanche 22 juin, après quatre jours de repos, Gwen prendra le départ de la troisième étape entre Roscoff et Les Sables d’Olonne, soit 501 milles (927 km) de régate côtière avec une portion au large dans le Golfe de Gascogne.
L’oeil de Kito : Le Rocher du Fastnet

C'est un caillou surmonté d'un phare, là-bas au sud-ouest de l’Irlande qui a sans doute inspiré Hergé pour Tintin et son Ile Noire. C'est un caillou de légende, et d'une beauté rare, qu'il convient de passer une fois dans sa vie de marin.
J'y suis allé pour ma part une dizaine de fois, en figaro, en multicoque et l'an passé en 40' pour la fameuse course qui porte son nom. Il m'est arrivé de passer à 100 mètres sans le voir, juste le deviner, l'entendre et le sentir, tant le brouillard y était épais. Il m'est arrivé de le voir dans la brise forte d'ouest et la houle de l'Atlantique qui s'y écrase.
Gwen, à bord de Made in Midi, le verra aujourd'hui pour la première fois. Il a de la chance. Il fera beau et ce sera de jour.
La flotte de la Solitaire est très regroupée ce matin puisque le vent de nord-est n'a pas offert de choix stratégique déterminant. C'est tout droit... Après un départ difficile, Gwen se situe, à mi-parcours, dans le paquet. Il faut s'accrocher pour se rapprocher de la tête de la course. Yann Eliés , impressionnant, est encore en tête... La course risque d'être encore longue et il faudra sans doute une 4eme nuit sans sommeil pour arriver à Roscoff. Ce sera sans doute mercredi.
Kito de Pavant
Top départ de la 2ème étape !

Avec un peu de retard, faute de vent, Gwen et les 37 autres skippers de la Solitaire du Figaro ont pris le départ de la deuxième étape vers Roscoff, via le célèbre rocher du Fastnet. Nous souhaitons bon vent à notre figariste du Sud !
Toutes les informations sur cette deuxième étape :
Plymouth (Angleterre) > Roscoff
Départ : 14 juin 2014
Arrivée : 17 ou 18 juin 2014
Distance : 535 milles nautiques (983 kms)
Cette 2ème étape symbolise l’étape du large, avec une seule marque de parcours pour rejoindre Roscoff, un « col hors catégorie » : le Fastnet...Les bateaux mettront le cap très vite vers cette marque mythique de la course au large. Les difficultés vont s’enchainer peu de temps après le départ, d’une part avec l’approche du Cap Lizard, et ses très forts courants dû à la marée de vives eaux, mais aussi avec la nouvelle contrainte des zones de séparation de trafic à respecter (zones interdites) autour des Iles Scilly, qui laissera le choix aux skippers de parer ces trois zones selon la manière qu’ils souhaiteront. Cette ouverture de jeu scindera probablement la flotte avant qu’elle n’aborde la Mer d’Irlande, en route pour le « caillou » (surnom donné par les navigateurs) distant encore de 165 milles de Land’s End. A l’approche du Fastnet, une nouvelle zone de séparation de trafic (zone interdite), libre d’être virée d’un bord ou l’autre, déterminera de nouveau à l’aller comme au retour des choix de contournement. La ligne d’arrivée de Roscoff sera encore distante de 270 milles et les skippers devront savoir gérer sur cette longue étape la performance, le pilotage, la veille mais aussi des courtes périodes de repos afin de garder le niveau de vigilance nécessaire. Gueules de marins et histoires du large assurées à l’arrivée de cette étape la plus longue de cette 45e édition ! ( Source : Solitaire du Figaro)
Manche, Fastnet et mer d’Irlande, vers une 2e étape magique !

Après une première étape de trois jours et trois nuits, Gwen Gbick s’attaque à la deuxième dès demain à 19h30 (heure française). Avec 535 milles nautiques (983km) de Plymouth à Roscoff, en passant par le mythique phare du Fastnet (Irlande), cette seconde manche se présente comme le gros 'morceau' de cette 45ème édition de La Solitaire du Figaro. Bien reposé, bien décidé à pallier aux petites erreurs de sa première étape, le skipper de Made In Midi fait le point à 24 heures du départ.
Détendre le corps et l’esprit
"Je me suis bien reposé pendant deux jours. J’ai fait de la kiné car, à la barre d’un Figaro, il y a des tensions permanentes sur les trapèzes, ces muscles du cou qui descendent dans le dos. Cela contribue à tendre tout le haut du corps. Le bas du dos demeure aussi plus sensible. Lorsque l’on borde les voiles, on se cambre et on répète les mêmes mouvements toutes les minutes parfois pendant trois jours et trois nuits. C’est une position qui n’est pas naturelle. Forcément, cela tire un peu sur le corps mais aujourd’hui, je me sens prêt à réattaquer !"
535 milles (983 km) en Manche et en mer d’Irlande !
"Sur le papier, cette deuxième étape est relativement simple, même si c’est la plus longue. Nous aurons un régime de vent modéré à médium de nord-est assez stable, ce ne sera pas la tempête comme souvent en mer d’Irlande. On fera tout sur un bord à l’aller et au retour. Dans la réalité, cela peut se compliquer un peu ! De Plymouth à Wolf Rock, il y a des pointes à passer, comme sur la première étape, le long des côtes anglaises, il y aura des passages à niveau avec le courant et les effets de côte. Stratégiquement, cela va encore être passionnant ! Au phare du Fastnet, en fonction de l’orientation du vent, nous pourrions subir les dévents des côtes ! Ensuite, c’est la grande traversée vers la Bretagne et Roscoff avec de nouveau des zones perturbées ! Quelques soient les conditions de vent, sur l’ensemble du parcours, il y a toujours un peu de clapot, cela ne sera pas très confortable !"
Le phare du Fastnet, toute une histoire.
« Pour moi, le passage de Wolf Rock et ses déferlantes, c’était magique mais là, contourner le Fastnet, si nous avons la chance de ne pas avoir trop de brouillard, ce sera un grand moment. Ce "caillou" est à l’origine de grandes histoires de la course au large. Aujourd’hui, c’est un rocher mythique qu’il est important de passer dans la vie d’un navigateur. Je ne l’ai jamais fait donc j’attends l'étape avec impatience ! »
Le départ de la deuxième étape sera donné demain samedi à 19h30 (HF) en baie de Plymouth. Les 38 concurrents sont attendus entre le 17 et le 18 juin à Roscoff.
« Une étape stratégiquement passionnante »

Un lever de soleil dans la pétole le long de l’île de Wight, des manœuvres techniques dans les déferlantes du mythique phare de Wolf Rock, trois traversées de la Manche, les croisements à quelques mètres seulement de gigantesques cargos, c’est plein d’incroyables images dans la tête que Gwen Gbick refait sa course au lendemain de son arrivée. Trois jours, cinq heures et quarante-sept minutes de Deauville à Plymouth à la vitesse moyenne de 6,22 nœuds de moyenne, et voilà Gwen le bizuth du Sud officiellement dans le grand bain de La Solitaire du Figaro.
Dimanche à Deauville 1er juin, Made in Midi s’élançait face à un plateau de 37 concurrents parmi lesquels Yann Eliès, Jérémie Beyou, Alain Gautier et autres ténors du prestigieux circuit Figaro Bénéteau. Sans surprise, c’est une étape à rebondissements dans des conditions variées allant de la pétole à la brise, alliant bords de près et glisse au portant que s’est offert Gwen Gbick. Satisfait de quelques bons coups le long des côtes anglaises, le skipper de Made in Midi qui a pris la 33ème place de cette première étape est aussi un peu frustré de sa fin de parcours. Comme prévu, la gestion du sommeil a été l’une des clés de cette étape rythmée d’un bout à l’autre comme toujours sur La Solitaire du Figaro !
« Cette course est magique ! La régate au contact qui te pousse sans cesse à te dépasser, les effets de côte et les courants avec lesquels il faut jouer, c’est stratégiquement passionnant. C’est exactement ce que je suis venu chercher. Le compétiteur que je suis, est forcément un peu frustré de ce résultat car je n’ai pas été très bon sur la dernière traversée de la Manche mais cela me donne envie de repartir, d’approfondir, d’apprendre encore et encore. Je suis resté longtemps dans le match mais j’ai eu des difficultés à gérer mon sommeil. Le problème n’était pas l’envie d’aller dormir mais je n’avais pas confiance en mon pilote automatique. Dès que je lâchais la barre, je perdais tout de suite du terrain sur mes concurrents les plus proches. A partir de là, j’avais beaucoup de mal à me dire que j’allais forcément sortir du jeu, le temps d’une petite sieste. Du coup, j’ai eu un gros coup de fatigue après Wolf Rock. Je vais m’atteler à régler ce problème de pilote pour être plus serein sur la deuxième étape. En discutant avec les autres concurrents à l’arrivée, je me rends compte qu’ils ne barrent quasiment pas au près et au portant. Moi, il n’y avait que sur le bord de reaching sur la deuxième traversée de la Manche que j’ai réussi à dormir un peu. Sur les trois jours de course, je n’ai dormi que 2 heures… En revanche, en vitesse, le bateau est à la hauteur pour jouer avec les meilleurs, il faut juste que j’arrive à être un peu plus constant. C’est motivant pour la suite, la marge de progression est énorme ! »
A Plymouth, le skipper de Made in Midi est passé entre les mains expertes des kinés de la course, et après une première journée de repos, dès demain vendredi, Gwen va s’atteler à la préparation météo de la deuxième étape. A peine arrivé qu’il faut déjà songer à repartir ! Samedi à 19h30 heure française, les 38 concurrents de La Solitaire du Figaro mettront le cap vers Roscoff pour un deuxième acte de 535 milles (983 km) – la plus longue étape de cette 45ème édition – qui les emmèneront virer le mythique phare du Fastnet en mer d’Irlande. La grande aventure de Gwen en solitaire ne fait que commencer !
Les premiers mots de Gwen à l’arrivée

Le skipper de Made in Midi termine à la 33ème place de cette première étape Deauville - Plymouth : « J'étais enthousiaste tout le long. J'ai trouvé que le parcours était superbe avec des passages à niveau, un peu comme en Méditerranée, où tout n'est pas fait dès la première bouée. Les spectacles étaient somptueux, comme le rocher de Wolf Rock. C'était magique ! Comme la descente dans les vagues pour aller jusqu'à Roscoff. Je suis content parce que j'ai fait des trucs sympas, par contre c'était irrégulier, comme un bizuth qui démarre. La dernière traversée, je n'ai pas trop compris. J'essayais d'être sur la route directe en exploitant les bascules et le courant. Mais il fallait gérer la dorsale. Je ne l'ai pas senti par l'Est, donc j'ai protégé l'Ouest. J'ai fait une erreur qui coûte cher, c'est énorme ce que je prends dans la figure. C'est ma grosse déception. Je suis fatigué de partout, je vais aller voir les kinés. » (Source : Solitaire du Figaro)
Etape 1 / Jour 4 : L’analyse de Kito

Bonjour à tous,
Cela fait donc 3 jours et 3 nuits qu'ils se bagarrent comme des chiffonniers, sans dormir, ou si peu (des tranches de 10 à 20 mn maximum). Malgré le vent faible et les courants de marée, la flotte est restée compacte pendant les 2 premiers jours mais dès que le vent est rentré lundi soir, les écarts se sont creusés. Les favoris sont devants, les nouveaux venus derrière. Quoi de surprenant? Les bateaux ont beau etre tous identiques, l'expérience de ce genre de rendez vous est déterminante. Il y a une foule de petits détails à gérer, des manoeuvres, des réglages, enlever les algues qui se collent aux appendices et qui font perdre un dizième de noeud, manger et dormir au bon moment, vérifier le remplissage des ballasts, se positionner dans la flotte en prévision de la prochaine bascule de vent , rester concentré, barrer, 22h/24,...
Et puis les aléas, le vent qui tourne, pas comme prévu,le cargo en route collision ou les bateaux de pêche, le mat qui tombe, pas prévu non plus par Yann Eliès alors qu'il est en tête à Wolf Rock ....
Gwen découvre les "plaisirs" de la Solitaire du Figaro. Il s'est accroché pendant les premières 24h aprés un départ en dedans pour remonter dans les 10 premiers. Ce matin, il pointe à la 29ème place. Toujours est il que rien n'est fini. Il reste une cinquantaine de miles avant l'arrivée ce soir a Plymouth . Tout peut encore se passer d'autant plus que la pétole revient et j'attend avec impatience les images du visage de Gwen à l'arrivée de sa première étape de la Solitaire du Figaro
A ce soir donc
Kito
Gwen Gbick : « Quel rythme ! »

Gwen, 21ème ce matin, est impressionné par le rythme de la course :
« Cette nuit, ça a été « bof ». Il n'y a rien de dramatique à bord, mais je n'ai pas beaucoup dormi. Je suis plutôt content car je n'étais pas très bien parti sur cette première étape et depuis cette nuit quand les conditions ont forci, c'est mieux. Le clapot est plus serré qu'en Méditerranée ici. J'imaginais le rythme mais tant que tu ne l'as pas vécu… J'avais bricolé un petit truc pour cette nuit avec une sieste pendant le reaching mais le vent est rentré donc j'ai été à la barre, et il y a eu un changement de voile… C'est pas imaginable le rythme ! Je pense qu'il peut se passer encore des choses en arrivant sur la côte anglaise s'il n'y a pas trop d'écarts. Le plus compliqué, on est en train de le vivre en ce moment ! »
Etape 1 / Jour 2 : L’analyse de Kito

Bonjour à tous
Même si c'est difficile pour moi de suivre la Solitaire du Figaro derriere un ecran d'ordinateur, je suis heureux de vous donner mes impressions sur ce qu'il se passe sur l'eau, du moins de ce que j'imagine. Contrairement aux autres courses que vous avez pu vivre, les coureurs ont des moyens de communication trés limités, essentiellement une VHF pour parler entre eux et avec la direction de course qui leur transmet oralement les classements et la météo.
Privé de telephone par satellite, Gwen ne peut donc pas vous envoyer de ces nouvelles , ni de photos et encore moins de videos... C'est l'organisation qui s'en charge grâce aux bateaux accompagnateurs et je vous suggère d'aller sur le site www.lasolitaire.com pour voir les images de cette épreuve mythique. Pour ce qui est des conditions de navigation, elles ont été parfaites pour la traversée de la Manche avec un vent de Nord-Est qui a permis d'aller vite et (presque) directement chez nos amis anglais.Et peut être même , pour les plus précautionneux, de dormir quelques dizaines de minutes..
Mais les choses se sont compliquées ce matin avec la pétole qui s'est installée ainsi que le courant contraire de la marée montante. Du coup, l'ensemble de la flotte, trés compacte, s'est collée à la côte pour s'abriter du fort courant. Cela ne parait pas très judicieux (vu de mon canapé...) car le vent est sans doute mieux établi au large mais aucun des concurrents ne semble vouloir prendre des risques de s'ecarter du troupeau... La renverse de courant ce matin va permettre aux solitaires d'avancer un peu vers l'ouest où les attend un flux de Sud Ouest puissant. Ce vent devrait atteindre 30 noeuds la nuit prochaine... Les premiers qui le toucheront auront fait un grand pas vers la victoire à Plymouth, terme de cette première étape...
Gwen et Made in Midi sont en embuscade dans le paquet, concentré et je lui fait confiance pour ne pas lâcher le morceau
Kito de Pavant