Made in Midi
Archive de la catégorie "Non classé"
Le mot du bord : Bienvenido en Atlantico

Bonjour à tous,
Les jours se suivent et se ressemblent. Nous avons pourtant changé de terrain de jeu. L'Atlantique a remplacé la Méditerranée. Mais le scenario est toujours le même, pétole et vent de face, grand soleil et lune pleine comme un œuf. Mais tout cela devrait changer, le vent va s'installer au Sud-Ouest (c'est déjà le cas) et le ciel devrait s'assombrir.
Jules semble s'inquiéter de la raréfaction des réserves de nourriture pour la suite du parcours. Achille poursuit son apprentissage du Grand Large. Quant à moi, je gère tant bien que mal notre lente progression vers la Bretagne...
Bises.
Otio-Bastide Médical par 36°28N et 7°41W
Le mot du bord : Gibraltar

Bonjour à tous,
Le soleil se lève, un peu plus tard chaque jour. Nous arrivons à peine sous le rocher de Gibraltar. Les dernières 24 heures ont été pénibles. Nous avons dû lutter contre un vent de face, un fort courant contraire et un clapot court très désagréable. Nous avons préféré longer la côte espagnole en tirant des bords souvent peu favorables plutôt que d'affronter les 30 nœuds de vent d'ouest dans l'axe du détroit.
La route était plus longue mais moins cabossée... Heureusement, le soleil puis la lune, énorme, nous ont permis d'admirer le paysage.
Cinq jours pour la méditerranée, ce n'est pas rapide. On espère faire mieux en Atlantique mais rien n'est moins sûr...
A bientôt !
Kito, Jules, Achille
Le Cap de Gate

Bonjour à tous,
Nous sommes à Almerimar (à l'ouest d'Almeria) depuis 6 heures du matin. Nous attendons l'ouverture de la pompe à essence. L'escale sera de courte durée, du moins je l'espère.
Nous avons donc franchi cette nuit le redouté Cap de Gate en compagnie d'un bateau de 40 pieds et d'un vieux IMOCA (l'ancien Ecover de Mike Golding) préparant la Barcelona World Race. Il a fallu louvoyer toute la soirée puis enclencher le moteur pour parer au manque de vent.
Nous pensons arriver à Gibraltar demain avec du vent en pleine face... Manon est en avance sur nous et a passé le détroit cette nuit.
Bonne semaine a tous !
Kito, Jules, Achille
Départ vers St Malo, premier mot du bord

Bonjour à tous !
Nous sommes partis vers Midi de Port Camargue, plein sud, pour aller à St Malo. Non ! Nous ne nous sommes pas trompés de route mais le seul passage connu pour passer en bateau à voile reste l'étroit détroit de Gibraltar. Nous aurions pu emprunter le canal du Midi ou remonter par le Rhône mais notre tirant d'eau nous l'interdit...
Bref, on fait du sud, vers les Baléares sous un franc soleil et un vent capricieux de Nord. Le grand beau temps a remplacé le déluge des jours derniers et c'est tant mieux. Nous sommes 3 à bord, Jules Nyssen, Achille Nebout et moi-même.
Toute l'équipe était au complet pour terminer les "quelques" bricoles qui restaient à finir avant le départ , anticipé de 24h. Un grand merci à eux (Hervé, Gwen, Françoise, Daniel, Léa, Ricos, Jason,, Lolo, Mémé, et j'en passe...) car depuis quelques semaines , ils n'ont pas chômé pour que ce bateau soit fin prêt...
Le départ de la Route du Rhum aura lieu le 2 novembre. Nous sommes le 2 octobre... Il était temps qu'on y aille...
Ktio, Jules, Achille, à bord d'Otio-Bastide Medical
Par 42°55N et 4°16 E
En route pour Saint-Malo !

A J-30 du top départ de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, le Class40 Otio-Bastide Médical skippé par Kito de Pavant est parti ce jeudi midi de Port Camargue, son port d’attache, pour rejoindre Saint-Malo en convoyage où il est attendu dans une douzaine de jours.
Un dernier entraînement de 2 000 milles !
« A un mois du départ de La Route du Rhum, passer dix nuits en mer est un luxe que peu de concurrents de la Class40 peuvent s’offrir, » précise Kito de Pavant. Au moment de quitter le ponton, le skipper du Class40 Otio-Bastide Médical ne cachait pas son plaisir : « nous allons bénéficier de bonnes conditions météo avec du vent de nord pour naviguer au portant. Pendant ce convoyage, je vais valider mes voiles neuves et l’ensemble du travail qui a été réalisé depuis le mois d’août. L’idée est de ne pas prendre de risque mais de naviguer intelligemment. » Pour rejoindre Saint-Malo, le Class40 Otio - Bastide Médical doit contourner la péninsule ibérique, traverser le Golfe de Gascogne et remonter la Manche, soit près 2 000 milles (3 700 km), ce qui représente presque deux tiers du parcours de la Route du Rhum ! A cette occasion, Kito embarque notamment avec lui un jeune talent du Yacht Club de Mauguio-Carnon : Achille Nebout, membre de l’équipe de France de Voile Olympique en 470, équipier de Nicolas Charbonnier.
Kito fait le plein d’encouragements chez HBF
Avant de larguer les amarres, le skipper du Class40 Otio-Bastide Médical a rendu visite ce mercredi aux salariés du groupe HBF à Auterive près de Toulouse. Présentation du projet, visite de l’usine, Kito a fait le plein d’encouragements et de soutiens avant le grand départ. « Nous allons tous vivre une merveilleuse aventure ensemble et c’était important que Kito rencontre nos collaborateurs avant La Route du Rhum. L’accueil est très bon car la voile est un sport dans lequel on ne triche pas et cela colle parfaitement à notre entreprise, » explique Jean-Pierre Ferraud, Président du groupe HBF. « Je suis très touché de voir autant de personnes mobilisées seulement trois mois après le lancement du projet. C’est une formidable récompense pour moi, » conclut Kito de Pavant.
Après le baptême du Class40 Otio-Bastide Médical début septembre et le lancement officiel de La Route du Rhum jeudi dernier à Paris, ce convoyage vers Saint-Malo marque un nouveau pas vers le départ de la légendaire transatlantique en solitaire qui accueille cette année pas moins de 90 marins, un record ! Top départ le 2 novembre prochain.
La Route du Rhum : laboratoire du sommeil pour Bastide Médical et Kito de Pavant

Le 2 novembre, 90 marins solitaires s’alignent au départ de la légendaire Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Parmi les engagés, Kito de Pavant a choisi avec l’un de ses partenaires principaux : Bastide Médical, de mener une étude approfondie sur la gestion du sommeil en milieu hostile. Le métier de marin demande nombre de qualités et sur une course en solitaire, la gestion de la lucidité est l’un des piliers de la performance. Explications.
Gérer la dette
Trouver le sommeil sur une course en solitaire n’a rien d’une sinécure. Un environnement instable, humide, bruyant, avec la pression de l’enjeu sportif et celle de garantir sa sécurité, le cocktail idéal pour devenir insomniaque ! Il devient donc évident que c’est bien plus la dette de sommeil, que le sommeil en lui-même, que les navigateurs doivent apprendre à gérer. En mer, en course, les marins ont un sommeil dit polyphasique, c’est à dire fractionné en courtes périodes de repos.
Les coureurs s’inscrivent dans la durée
Les précédentes études menées sur des navigateurs solitaires ont montré leur grande capacité d’adaptation au contexte dans lequel ils évoluent, celui du format de la course comme des conditions météo. Si les premières heures de régate relèvent de la somnolence plutôt que d’un repos réparateur, les bienfaits du sommeil polyphasique se ressentent dès le deuxième jour et celui-ci devient réellement réparateur dès le quatrième jour de mer quand le solitaire est capable, sur une très courte durée, d’entrer directement dans la phase cruciale de sommeil lent et profond. Ce dernier atténue la fatigue, réhabilite les fonctions et redistribue l'énergie. Une phase durant laquelle le skipper se coupe de son environnement d’où l’installation à bord de plusieurs réveils puissants.
Kito de Pavant, un marin branché !
Le skipper du Class40 Otio-Bastide Médical a donc débuté cet été une étude menée par le Docteur Bertrand de la Giclais, expert du sommeil et de la vigilance au centre d’Annecy-Argonnay. Équipé d’un polysomnographe, le navigateur vient de boucler un entraînement de quelques jours en Méditerranée. « Les données relevées pendant cette navigation au large vont être intéressantes car je me suis mis en configuration course. Je suis allé chercher du vent du côté de l’île de Minorque puis de la Sardaigne. J’ai porté les électrodes en permanence et pris soin de noter chacune de mes siestes. Avec les années, je me connais bien en mer et je sais quelles sont mes limites par rapport à la fatigue. Ce qui m’importe aujourd’hui, c’est de déterminer mon temps de sommeil minimum réellement réparateur soit 20, 30 ou 40 minutes, » explique-t-il.
Trouver les ‘portes du sommeil’ pour les marins…
L’étude permettra à Kito de mettre en place un bon rythme afin d’améliorer la qualité des épisodes de repos et bien sûr de réduire le risque de somnolence lié au manque de sommeil. « Avec Kito, nous effectuons des polysomnographies, à terre de nuit, puis en mer sur un rythme proche de celui de la course, ce qui nous permet de déterminer ensuite quelles sont, pour lui, les meilleures ‘portes de sommeil’ sur un cycle de 24 heures afin qu’il optimise son rythme et dorme au bon moment, » explique le Docteur de La Giclais qui accompagne toute l’année des patients souffrant de diverses pathologies du sommeil. « Nous mettons aussi en place des rituels pour aider Kito à s’endormir et nous travaillons sur la nutrition puisque certains aliments favorisent l’endormissement ou, au contraire, la vigilance. »
…et les terriens.
Référent en matière de santé à domicile, Bastide Médical travaille notamment sur le dépistage de l’apnée du sommeil, phénomène répandu devenu un réel problème de santé publique. L’étude menée avec le skipper qui porte leurs couleurs a aussi pour but de faire avancer la recherche et solutionner des problèmes d’insomnie et d’efficacité dont peuvent souffrir les travailleurs de nuit ou en horaires décalés. « Quelques soient les domaines, la qualité de la vigilance requise à un instant 'T' dépend de la gestion du sommeil en amont et en aval, » précise le médecin.
Bien accompagné sur cette question centrale du sommeil en mer, Kito de Pavant qui s’est forgé une solide expérience au large depuis plus de 20 ans, s’aligne aujourd’hui sans complexe sur La Route du Rhum en Class40. Avec pas moins de 40 bateaux au départ dans cette catégorie - soit près de la moitié de la flotte - le match promet d’être fabuleux à suivre et très engageant pour le skipper d’Otio-Bastide Médical.
Le sommeil du marin en chiffres :
- 20 minutes à 1 heure, c’est la durée moyenne du repos à bord
- 3 à 4 heures c’est la durée moyenne de sommeil par tranches de 24 heures
- Il faut au moins 24 heures pour trouver son rythme et trouver un sommeil réparateur.
Made in Midi et les Jeux Olympiques de la Jeunesse

Deux ans que le projet est en tête, deux ans que l’école, les passe-temps, l’entraînement tournent autour d’un but unique pour un athlète de 15 ans : les jeux olympiques. En mai dernier lors du national de printemps, Tom Monnet remporte l’épreuve et se qualifie pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse qui ont eu lieu à Nanjing en Chine du 18 au 24 août. Pour ceux qui ne connaissent pas Tom, à 15 ans, son palmarès est simplement impressionnant : champion du monde, 2 fois vice-champion du monde, double champion d’Europe, champion de France… Le plus gros palmarès de sa géné¬ration. Alors aller chercher l’or olympique, il en rêvait.
Même si cette épreuve est celle de la jeunesse, elle n’en reste pas moins une régate olympique. Pour l’accompagner cela fait 5 ans que François l’entraîne, qu’ils réfléchissent, glissent, travaillent, « s’engueulent » (surtout François sur Tom) et vivent des émotions uniques. La Fédération Française de Voile a choisi François pour encadrer les planches à voile sur l’épreuve. C’est donc deux sudistes qui sont partis ensemble en Chine.
Départ le 05 août, Tom et François retrouvent à Paris le reste de l’équipe de France, toutes les disci-plines sont réunies, accueillies par Tony Estanguet (triple champion olympique) qui sera le chef de mission de la délégation. Les t-shirts « Made in Midi » sont rem¬placés par ceux de l’équipe olympique. Après 24 heures de voyage, c’est l’arrivée sur le site olympique et là, toute la dimension de l’épreuve prend forme : 240 nations, 4000 athlètes, 2000 encadrants, tous les sports représentés. L’épreuve sera bien unique et atypique. Après 5 jours de préparation le temps de régler le matériel, récupérer du voyage, s’affûter physique¬ment : le premier jour de course arrive.
20 nations présentes (que les meilleurs). Dès le premier départ on sent que cela va être très particulier. La flotte est très dense, l’engagement physique est impressionnant, la moindre petite faute coûte très chère. Sur cette première journée Tom a du mal à trouver le bon rythme, les bons placements qui permettent d’être devant. Malgré son surnom « pomping machine », il n’arrive pas à concrétiser et se place 4ème au général.
Deuxième jour, une chaleur humide s’installe ainsi qu’un ciel bleu qui laisse le lac de lisse toute la journée. Après 6 heures d’attente, pas de course et donc un retour au village olympique. Troisième jour : un vent léger est présent sur la zone, c’est reparti pour trois courses, La première du jour sera très dure, une grosse erreur sur le départ, un mauvais choix tactique et le doute s’installe chez Tom. François et Tom remettent les choses à plat, reconstruire les habitudes en les adaptant aux formats. Deuxième course, il y a moins de fautes mais il manque en¬core l’étincelle. À la fin de cette course les mots furent brefs mais directs pour préparer la 3ème course du jour : dès les 10 premières secondes, cette manche sera pour lui. La machine est lancée.
Les jours 4 et 5 vont se suivre et malheureuse¬ment se ressembler. La chaleur revient et bloque tous les échanges d’air possible. Trois jours à ne pas courir, à attendre que le vent rentre pour pouvoir s’exprimer, montrer l’envie d’aller chercher cette médaille, mais la météo en décidera autrement. Ces 5 jours marquent la fin des phases de série et laissent place à une unique manche de finale qui aura pour seule particularité de ne pas pouvoir être retirée des point finaux. En vue du classe¬ment, il n’a plus toutes les cartes en mains mais un tiercé gagnant est jouable. Pour Tom, le but est simple, ga-gner puis attendre la faute des 3 concur¬rents placés devant lui. Un vent très irrégulier mais soutenu laisse s’envoler Tom qui gagne la manche sans aucune faute. Mais derrière la lutte est acharnée, les médailles d’or et d’argent sont très vite inaccessibles. Tom tiendra le bronze jusqu’au dernier bord mais le néer¬landais viendra prendre la place qu’il faut pour conserver une médaille de bronze.
Tom, déçu d’avoir peu régaté, prend la 4ème place qui bien sûr est remplie d’amer¬tume. Au final, sept manches courues sur seulement 3 jours, une victoire de l’Argentin suivi du Russe puis du Néerlandais. Cinq points entre Tom et le premier, cinq petites fautes que l’on peut retrouver facilement mais qui coûte l’or olympique à Tom. Désormais, Tom va changer de catégo¬rie avec un an d’avance, il passe en RSX soit le support olympique pour les « Vrais » Jeux ce coup-ci. La route est encore longue mais cette amertume aura sûrement disparu à Tokyo en 2020...
A bord d’Otio – Bastide Médical : Plein Sud !

Bonjour à tous
Me revoilà donc en mer, comme prévu, pour un petit entrainement en solo de 3 jours. Apres un début septembre bien agité et marqué par un joli baptême , puis une rencontre avec la joyeuse bande de HBF à Port Camargue puis avec la non moins joyeuse tribu Bastide à Marne la Vallée mais surtout un gros chantier pour le bateau (mat, gréément, carène, renforts structurels, fabrication des dernières voiles, etc), Il était temps de remettre les voiles et dépoussiérer le pont d'Otio-Bastide Médical.
C'est chose faite avec les orages de la nuit... Toujours impressionnant en mer. Il fait meilleur ce matin, on a retrouvé le soleil. Je fais cap au sud vers l'ile de Menorca aux Baléares dont je ferai le tour la nuit prochaine. Au programme, enregistrement du sommeil, réglages du pilote, essai photo et vidéos et quelques bricoles sur l'aménagement.
Tout a l'air de bien mieux fonctionner à bord.
A bientôt
Kito par 41°48N et 4°53 E
Le Class40 Otio-Bastide Médical de Kito de Pavant baptisé à Port Camargue !

Que de monde ! A deux mois du coup d’envoi de La Route du Rhum-Destination Guadeloupe, le baptême du Class40 Otio-Bastide Médical de Kito de Pavant, hier à Port Camargue, avait des allures de départ de course. Ému et entouré de ses partenaires, le skipper avait confié à Charlotte Consorti, triple championne du monde de kitesurf, la responsabilité de casser, non pas une bouteille de Champagne mais de Rhum pour lancer officiellement cette belle aventure !
Hier, les partenaires de Made In Midi sont venus saluer leur marin et partager un moment symbolique pour ce bateau qui fera son baptême du feu - cette fois-ci - à Saint-Malo le 2 novembre au départ de la 10e édition de cette course de légende à destination de Pointe-À-Pitre. Grâce à ses nouveaux partenaires titres : la marque Otio, filiale du groupe HBF, et Bastide Médical, le skipper y participe pour la deuxième édition consécutive. Le créateur Little Marcel ainsi qu’une trentaine d’entreprises réunie dans l’écurie Made In Midi, ont aussi embarqué avec beaucoup d’enthousiasme. Un pari réussi donc pour le navigateur qui, comme toujours, se livre corps et âme dans ses projets.
Kito de Pavant, skipper du Class40 Otio-Bastide Médical : « Je remercie du fond du cœur les partenaires du projet, les grands comme les petits. Toutes ces entreprises du Sud qui croient en notre projet ; comme nous, nous croyons en ces jeunes talents qui pratiquent les sports nautiques ici, dans le Sud, et Charlotte en est un magnifique exemple. La Route du Rhum est l’épreuve qui m’a donné envie de faire de la course au large. Et j’espère que ce projet fera naître de nouvelles vocations et donnera l’énergie nécessaire aux jeunes pour tenter cette fabuleuse aventure qu’est la voile professionnelle. Être de nouveau au départ de cette transat, avec la belle bagarre annoncée en Class40, est un super défi. Merci à tous de le partager avec moi ! »
Charlotte Consorti, triple championne du monde de Kitespeed, recordwoman absolue de vitesse à la voile (50,43 nœuds, Namibie, 2010) et marraine du Class40 Otio-Bastide Médical : « Avec Kito, nous avons le même bureau, la mer, et le même patron, le vent. Nous sommes voisins, moi à naviguer en bord de plage et lui à sillonner la baie d’Aigues Mortes. Je le regarde depuis longtemps avec beaucoup d’admiration et je suis vraiment fière d’être la marraine de son bateau aujourd’hui. »
Jean-Pierre Ferraud, président du groupe HBF et de la marque Otio : « La voile est un sport propre, parfaitement en phase avec notre démarche chez Otio, marque de domotique en plein développement dans le groupe HBF. Nous sommes très heureux de participer à cette aventure aux côtés de Kito. Je souhaite lui dire qu’il peut compter sur nous et qu’il a déjà beaucoup de supporters chez nous ! »
Vincent Bastide, directeur général de Bastide Médical : « Nous sommes très enthousiastes de partager cette histoire avec nos partenaires et nos prescripteurs. Accompagner Kito sur La Route du Rhum représente aussi un formidable terrain d’investigation pour Bastide Médical. Au travers de l’étude sur le sommeil que nous menons avec lui, nous allons coacher Kito pour l’aider à être encore plus performant en course. »
Éric Schieven, directeur général de Little Marcel : « C’est avec un grand plaisir que nous sommes aujourd’hui partenaires de cette épreuve magique qu’est La Route du Rhum et c’est d’autant plus un honneur d’être représentés par Kito, un excellent navigateur mais aussi un ami. »
Robert Crauste, Maire du Grau du Roi - Port Camargue et Conseiller Régional Languedoc-Roussillon : « Depuis que tu as 10 ans, Kito, tu es ici chez toi à Port Camargue. Nous sommes très honorés et fiers de raconter cette nouvelle histoire avec toi. La présence à tes côtés de Charlotte, une championne qui, comme toi, partage cette passion pour la mer, mais aussi celle de ces nombreux partenaires qui t’accompagnent aujourd’hui, montre la force de la voile et la richesse du nautisme dans notre magnifique baie d’Aigues-Mortes. Kito, tu nous fais tous rêver et nous voulons rêver avec toi. »
La course est lancée pour Tom Monnet

Ça y est la course est lancée. Quand on dit que les jeux olympique c'est à part et bien même pour les jeunes c'est bien vrai que cela soit à terre et surtout sur l'eau. 3 manches ont été courues, avec une météo entre 4 et 7 nds dans un vent très oscillant environ 30° d'écart entre les différentes risées, il fallait être dans le coup physiquement et mentalement : toute la dualité de la planche à voile. Dès la première course, la flotte montre que cette régate est hors du commun, l'engagement physique est énorme rien à voir avec les régates internationales classiques.
Tom est dans le coup et se bat dans le peloton de tête sur la première manche. Sur la deuxième, le premier près est décisif. Tom pousse un peu trop une option, il termine 9ème. Puis sur la dernière, l'option stratégique ne paye pas sur le premier tour mais il tire les bons bords sur le deuxième et passe de la 9ème à la 4ème place. Ces 3 manches étaient très éprouvantes physiquement, un peu comme si il avait fait 3 x 10000m en athlétisme dans la même journée. Tom est 4ème au au classement général, l'écart de point est minime avec une flotte assez dense.
François Bovis, coach de Tom Monnet