Les actus de Made in Midi

 

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Impressions et réactions de l’équipe de Made in Midi

Publiée le : 29 juillet 2015

Après trois semaines de compétition, l'équipe de Made in Midi dresse le bilan de ce premier Tour de France à la Voile en Diam 24. 

Thibaut Soler, 24 ans, licencié au YC Mauguio Carnon : "C’était une grande et une belle première ! Je suis content d’avoir participé à ce nouveau format et surtout que l’on se soit confronté aux grands noms de la voile, ceux qui en font leur métier. On voit que c’est difficile et que cela demande du travail ! On a répondu à nos objectifs : en faisant tourner 9 personnes sur le Diam, on recherchait surtout la découverte et à faire quelques coups d'éclats en terme de performance. Si l’on veut revenir l’année prochaine, il faut bien définir nos objectifs. Les jeunes de l’équipage Vannes Agglomération naviguent avec nous en olympisme et ils ne sont pas meilleurs que nous, en revanche, ils se sont entraînés tout l’hiver pour le Tour de France à la Voile et cela a payé. Je n’avais pas d’expérience en multicoque, et j’ai beaucoup appris. Le Diam est un super bateau que l’on peut encore exploiter, nous n’avons pas encore toutes les réponses. C’est une perspective qui me plait. Pour moi, la préparation d’un deuxième Tour de France à la Voile sera mon objectif en 2016, avec une équipe de navigants réduite et des entraînements, on peut viser plus haut !"

 Robin Christol, 24 ans, licencié au Yacht Club de la Grande-Motte :  "Vu mon gabarit (1m95 pour 102 kg), je n’ai pu naviguer que quand il y avait du vent et finalement les conditions ont été globalement assez légères sur ce Tour de France à la Voile. Mais j’ai tout suivi à terre. Entre la logistique et les photos, c’était un sacré job ! Pour faire des photos c’était vraiment super et cela me donne évidemment envie de naviguer davantage. Il y avait une ambiance sympa entre toute l’équipe et c’était chouette de réunir plusieurs générations sur ce projet !"

Achille Nebout, 25 ans, licencié au YC Mauguio Carnon :  "Je me suis régalé sur l’eau et à terre. Nous savions que nous avions du potentiel mais nous avons été trop irréguliers. On a fait de beaux raids et on gagne deux manches en stade nautique, ce que seules 14 équipes ont réussi à faire ! Le Tour est un format que j’adore et je suis bien sûr partant pour une deuxième saison. Le large m'attire aussi alors j'aimerai me lancer dans un projet Figaro début 2016. D’ici là, je vais participer au championnat de France équipage espoir en Longtze à la fin du mois à Martigues."

Pierre Quiroga, 22 ans, licencié à la Société des Régates d’Antibes : " Le bilan est positif, c’était super d’être au départ de ce Tour nouvelle génération. Le format est dynamique, intéressant et proche du public. Il y a du match sur chaque manche et pas de temps mort ! J’adore et j’adhère ! On va faire un bilan tous ensemble mais si nous repartons l’année prochaine, il faut que nous soyons plus compétitifs avec une préparation plus poussée. J’ai fait la première étape et j’ai repris ensuite à Marseille et je me suis rendu-compte que les équipages avaient nettement progressé notamment sur les départs. A Marseille pour être dans le match, il fallait prendre de gros risques sur les départs et cela a été compliqué pour nous. Soit, nous faisions de très bons départs soit nous faisions des rappels individuels. Nous avons eu du mal à bien jauger cette phase décisive en stade nautique. Avec Normandy, Dynamique, nous sommes les équipages a avoir fait tourner le plus de navigants et nous sommes tous au même niveau au classement général. Mais il fallait le faire pour voir si cela marchait. C’était une belle expérience que j’espère renouveler ! Je repars dès mercredi à Pornichet pour les internationaux de Match Racing."

Maxime Garbay, 25 ans, licencié au YC Mauguio Carnon : "Je suis très content ! Je n’oublierai pas cette expérience ! Des bateaux qui vont vite, de la voile spectacle, du niveau, cela me plait ! J’ai beaucoup appris sur les timings de départ et sur la façon de faire avancer un trimaran. C’est très différent du monocoque ! Cela demande beaucoup d’adaptation mais c’est très enrichissant. J’ai vraiment envie d’y retourner. J’aime naviguer sur différents supports, c’est comme cela que l’on progresse. Ce week-end, j’ai fait un stage de Figaro au CEM de la Grande-Motte et au mois d’août, je vais faire le championnat d’Europe de Grand Surprise puis le Mondial Longze avec Thibaut Soler où l’on compte bien ravir le titre à Nicolas Bérenger."

Marie Soler, 19 ans, licenciée au YC Mauguio Carnon : "Je me suis régalée ! J’ai adoré l’échange entre nous et avec les autres équipes. Je retiens qu’il faut bien s’entraîner en amont pour jouer avec les meilleurs, ce qui n’a pas été mon cas cette année pour diverses raisons. Nous sommes des compétiteurs et nous avons tous envie d’être devant. Cela motive et j’ai envie d’approfondir et de développer le projet. Lorsque j’ai navigué avec Gwen et Robin, c’est encore une fois l’échange qui m’a plu. La partie à terre est aussi très importante et c’est l’esprit d’équipe qui compte. Nous étions tous très solidaires et c’est appréciable de pouvoir compter sur les copains quand on rentre de navigation. J’aimerai continuer pour percer mais cela demande des sacrifies !"

Gwen Gbick, 49 ans, licencié au YC Mauguio Carnon : "L'épreuve est très engageante mais cette nouvelle formule est passionnante ! Cela reste un formidable tremplin pour les jeunes issus de la voile légère vers la course au large car le niveau de préparation, des raids côtiers notamment, est très élevé. Ce sont des bateaux qui glissent, qui volent, sur lesquels il faut être à l’affût quand rentre du vent un peu fort. Les stades nautiques offrent à voir des formats serrés qui envoient du spectacle et des croisements chauds !"

Bruno Jourdren, 54 ans, licencié au YC Carantec : "  Notre objectif était de faire naviguer tour le monde, et cela demande de l’énergie ! On l’a fait et bien fait même, avec une montée en puissance sportivement. En terme de résultats, il y a eu du bon et du moins bon. On ne pouvait pas jouer dans le top ten, c’est clairement un autre exercice ! Néanmoins, nous avons fait de belles choses. Le projet existe et nous avons tous pris du plaisir. Dès l’année dernière, j’ai navigué sur le Diam 24 prototype du chantier ADH Inotech. Avant même qu’il soit retenu pour le Tour de France à la Voile, c’était un bateau qui me plaisait et j’ai rapidement décidé d’en acheter un. C’est un bateau facile avec de bonnes sensations de vitesse, qui permet de monter des projets avec des petits budgets. Après ce Tour de France, nous sommes tous agréablement surpris par sa fiabilité. Il n’y a pas eu de soucis technique au delà de la casse liée à la compétition : collision, chavirage, etc… C’est un bateau bien né ! Ce Tour de France à la Voile est un premier repère pour les années à venir. ASO a fait un très bel évènement."